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Hydrocarbures au Sénégal: manne ou malédiction?

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Depuis la découverte d’importants gisements offshore de pétrole et de gaz, Dakar apparaît désormais sur la carte pétrolière du continent. Mais que peut réellement changer cette manne pour le pays ? Sera-t-elle mieux gérée que dans la plupart des nations africaines où elle a suscité des tensions et parfois le chaos ?

Avec :

– Serigne Mboup, directeur général de la Société africaine de raffinage

– Fary Ndao, ingénieur géologue, auteur de L’or noir du Sénégal

– Abdou Gueye, environnementaliste et spécialiste en gestion des impacts de l’exploitation des hydrocarbures et développement

– Mamadou Fall Kane, secrétaire permanent adjoint du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (Cos-Petrogaz) suivez ce lien: http://www.rfi.fr/emission/20180520-hydrocarbures-senegal-manne-malediction

Le secteur minier au Sahel et en Afrique de l’Ouest mobilise à Londres

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Représentants de compagnies minières internationales, d’investisseurs et de fournisseurs de technologie de pointe se sont retrouvés la semaine dernière à Londres, aux côtés de responsables gouvernementaux du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, une région où l’exploration et l’exploitation minières ont pris de l’ampleur ces dernières années.

– « Ils ont trouvé le plus grand gisement du monde… de graphite » [en Guinée]

– « Graphite, ah oui oui… »

C’est une conversation en aparté entre participants au salon de Londres dédié au secteur minier au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Cette sous-région du continent a d’énormes potentialités et les différents pays concernés en sont conscients, selon Christian Mion, directeur chez EY (ex Ernest & Young) et l’un des 12 associés du secteur minier.

« La plupart des pays d’Afrique de l’Ouest ont investi massivement et de manière intelligente, à la fois dans l’élaboration de codes miniers ayant un esprit de situation gagnant – gagnant, toujours attractif et à la fois de développer parallèlement un certain nombre de politiques d’investissement qui font que sur la scène internationale où la compétition fait rage, les investisseurs regardent aujourd’hui l’Afrique de l’Ouest avec beaucoup plus d’intérêt, en se sentant mieux sécurisés que dans le passé»

Alors que de nouvelles mines sont mises en exploitation dans la sous-région ouest-africaine, les explorations se poursuivent afin de trouver de nouveaux gisements, en particulier des minéralisations aurifères, explique Laurent Millo, directeur de la géologie pour l’Afrique de l’Ouest chez Acacia Mining.

« La sous-région n’est pas encore complètement explorée. Il y a encore de vastes portions de terrains qui n’ont pas fait l’objet de prospection minière et donc il y a un potentiel énorme en Afrique de l’Ouest d’un point de vue prospection et recherche. »

Un accord de prospection ne conduit pas toujours à l’exploitation minière

La Guinée est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique de l’Ouest qui place le secteur minier parmi ceux qui peuvent favoriser la croissance économique. Mohamed Lamine Sy Savané, directeur général du centre de promotion et du développement minier au ministère des Mines, dit que la Guinée encourage les investissements dans le secteur.
« Notre pays a réussi à mettre en place une nouvelle procédure qui guide l’octroi des titres miniers au niveau du cadastre. Le temps aujourd’hui varie de 7 à 15 jours pour un requérant qui veut travailler dans le domaine minier. Autant dire aux investisseurs que la Guinée est une destination privilégiée pour travailler dans toutes les substances aujourd’hui, de la bauxite, du diamant, de l’or et des métaux de base et pourquoi pas le fer… » 
Le fer, dont les cours sont au plus bas aujourd’hui. Son exploitation en Guinée a même été délaissée au profit de la bauxite.

 

Les mines est secteur où il faut de la patience. Selon certains, sur 100 permis d’exploration délivrés, un seul aboutit à l’exploitation

source: AFP

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Le Burkina Faso se bat pour redevenir numéro un du coton ouest-africain

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Le Burkina Faso se donne les moyens de redevenir le premier cotonculteur africain.  Après la campagne 2017-2018 qui a vu la production baisser à 613 000 tonnes, les producteurs se sont fixés comme objectif, 836 000 tonnes de coton graine. Pour les encourager et les rassurer face à d’éventuels risques de sécheresse ou d’inondation, il a été mis en place une assurance agricole et des projets de construction de bassins.

Mécontents de cette campagne 2017-2018, car ayant perdu leur première place de producteurs de coton en Afrique, les cotonculteurs burkinabè prévoient une production de 836 000 tonnes pour la campagne à venir. Tahirou Fofana, est l’un des producteurs. « On ne peut pas baisser les bras et dire que cette campagne n’a pas réussi, non. On essaye de se lancer encore, se donner encore, et s’il plaît à Dieu, ça va aller. On n’est pas d’accord pour être deuxième ! », explique-t-il.

Pour encourager les producteurs, les engrais et les insecticides ont été subventionnés à auteur de 16 milliards de francs CFA par l’État burkinabè et les sociétés cotonnières. En plus, dans la zone Sofitex, plusieurs mesures sont mises en place pour faire face aux conséquences du changement climatique.

La Banque mondiale, la société financière internationale, la Sofitex et les producteurs vont mettre en place des bassins pour l’irrigation d’appoint et l’aménagement des parcelles avec de cordons pierreux pour améliorer l’humidité. « Et favoriser le meilleur développement du cotonnier… », précise Wilfrid Yameogo, le directeur général de la Société burkinabè des fibres textiles.

Une nouvelle assurance agricole

L’autre innovation est la naissance d’une nouvelle assurance agricole pour dédommager les producteurs en cas de sinistre. Wilfrid Yameogo détaille ainsi : « Le premier étage de primes de 5 800 francs CFA donne droit à une indemnité de 45 000 francs à l’hectare pour le producteur. Le second étage donnant droit à une indemnité de 90 000 francs à l’hectare pour le producteur. »

Pour Yacouba Koura, premier vice-président du conseil d’administration de l’Union nationale des producteurs de coton, cette assurance agricole est une très bonne initiative « Si toute la zone avait adhéré à cette assurance, cette année la situation qui est arrivée n’aurait pas eu le même coût pour les producteurs, parce qu’ils auraient eu une indemnisation leur permettant d’encaisser le choc. »

Pour les sociétés cotonnières, la hausse du prix d’achat de coton graine par rapport à la campagne écoulée, le maintien des prix de cession des intrants et toutes ces mesures constituent des conditions économiques favorables pour une bonne campagne cotonnière 2018-2019.

source AFP

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Burkina Faso: réunion du Conseil national de défense sur l’insécurité dans le Nord

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Au Burkina Faso, le Conseil supérieur de la Défense nationale s’est réuni pour la première fois à Ouagadougou sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré. La situation sécuritaire a été exposée par les ministres de la Défense, de la Sécurité et le directeur de l’Agence nationale des renseignements. L’occasion pour l’exécutif de faire un point global sur la situation sécuritaire du pays, notamment dans le Nord. Suite aux assassinats d’un maire et d’un préfet, le président burkinabè a donné des instructions pour que tout le dispositif soit revu afin d’assurer au mieux la sécurité des représentants de l’Etat et des populations.

Face au sentiment des populations qui se croient abandonnées par l’Etat, le président Roch Marc Christian Kaboré annonce que le dispositif sécuritaire présent dans le Sahel et au Nord du pays sera réaménagé. « Nous avons décidé de prendre le taureau par les cornes » a déclaré le président burkinabè à la fin de la session du Conseil supérieur de la Défense nationale.

« Des dispositions seront prises dès les semaines à venir pour assurer la sécurité des représentants de l’Etat dans ces zones, a assuré le président. Parce que c’est impératif. On a perdu des maires, on a perdu des préfets, on a perdu des citoyens… Le rôle des forces de défense et de sécurité c’est non seulement de défendre l’intégrité du territoire, mais également de veiller à ce que les populations aient la sérénité pour vivre dans leur contexte. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas ».

Selon le colonel major Théodore Naba Palé, secrétaire général de la Défense nationale, des instructions ont été données pour une montée en puissance des forces burkinabè sur le terrain. Et pour ce fait, les effectifs et le matériel seront revus à la hausse.

« C’est sûr que l’on pense augmenter le potentiel au nord et à recruter des nouveaux, des nouvelles personnes qui sont en formation, qui vont sortir. Mais il faut toujours améliorer. En améliorant la formation, l’aguerrissement, l’entraînement des hommes… Réaménager les dispositions sur le terrain… »

Afin de tenir compte du contexte de la lutte contre le terrorisme, la loi sur la politique de défense nationale au Burkina Faso sera également révisée de manière fondamentale, souligne le président Roch Marc Christian Kaboré.

source AFP

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Burkina Faso: des femmes mettent en place un jardin maraîcher dans la capitale

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Au Burkina Faso, des femmes ont mis en place un jardin maraîcher dans la capitale. Avec leur production, ces femmes s’occupent de leur famille. Et elles ont décidé de se lancer dans la l’agriculture biologique afin d’améliorer leur revenu. Même si elles admettent que l’application de la technique de culture biologique demande plus d’effort et d’investissement.

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Après avoir acquis les Grands Moulins d’Abidjan, Seaboard Corp. dévoile ses projets en Côte d’Ivoire

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La délégation du groupe américain Seaboard Corporation, en compagnie du Vice-président ivoirien Kablan Duncan (au centre).
La firme américaine Seaboard Corporation qui a pris récemment le contrôle des actifs meuniers du groupe Mimran, à la tête notamment des Grands Moulins d’Abidjan et de Dakar, a dévoilé en début de semaine à Abidjan ses projets d’investissement en terre ivoirienne.
Le géant américain prévoit l’extension des capacités de production et de stockage des Grands Moulins d’Abidjan (GMA), la construction d’une usine de pâte alimentaire et l’installation d’une unité de transformation de soja.
Ces projets ont été au centre d’une audience accordée à la délégation du groupe le 15 mai dernier par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan. Une délégation conduite par le premier vice-président du groupe, Ralph Moss, de l’ex ministre sénégalais Mamadou N’Diaye et de Philippe Stephan, directeur général des GMA.
Fondé il y a près de 100 ans, Seaboard Corporation est une multinationale qui brasse annuellement plus de 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Ses principales activités comprennent le traitement et la production de produits de porc et de dinde, le transport maritime conteneurisé ainsi que le traitement et le négoce international de céréales. Implanté en Afrique depuis 1967, le groupe y opère dans 18 pays principalement dans la minoterie.

 

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Nigeria : China Civil Engineering Construction Corporation décroche un nouveau contrat ferroviaire

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La société China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC) va se charger de la construction d’une ligne de chemin de fer reliant le sud-ouest au Nord d’un montant estimé à 6,6 milliards de dollars.
En effet, l’entreprise filiale de China Railway Construction Corporation vient de signer avec l’Etat nigérian un nouveau contrat après celui de 2016 qui concernait la construction du tronçon Kano-Kaduna, pour un montant d’environ 1,6 milliard de dollars.
Ce nouveau contrat de 6,6 milliards de dollars porte sur la construction du tronçon Ibadan-Kaduna, lequel fait partie de la ligne Lagos-Kano.
Le ministre nigérian des Transports, Rotimi Amaechi a indiqué dans un communiqué que «la signature du contrat relatif au tronçon Ibadan-Kaduna marque la dernière étape de la construction de la ligne de chemin de fer Lagos-Kano ».
Les travaux du nouveau tronçon devraient s’étaler sur une période allant de deux à trois ans en fonction de la disponibilité des fonds.
Le ministre a par ailleurs noté que le financement des travaux de cette ligne ferroviaire est assuré par la Banque chinoise d’import-export, Eximbank China.
En ce qui concerne la mobilisation des fonds pour le projet, le ministre a renseigné que les lignes de crédit devraient figurer dans les budgets 2018 et 2019.
Pour rappel, le projet de la ligne Lagos-Kano a démarré en 2006 et a été subdivisé en plusieurs tronçons.

 

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Togo : courtiers et assureurs conseils à l’épreuve d’un meilleur développement du marché

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L’Association professionnelle des assureurs-conseils du Togo (APAC Togo) tient depuis ce vendredi à Lomé, une table ronde destinée à mieux développer le marché des assurances.
Axée sur le thème « quelles approches pour un meilleur développement du marché des assurances au Togo », cette rencontre qui réunit tous les professionnelles et acteurs d’assurance, notamment les autorités de régulation, les assureurs, les courtiers et les consommateurs, se veut un cadre d’échanges dont les recommandations « seront de nature à promouvoir davantage cette activité dont le rôle économique n’est plus à démontrer ».
En effet, « au-delà des états généraux des professionnels des assurances, il s’agit véritablement des états généraux concernant l’ensemble du marché », a déclaré José Symenouh, le président de l’association.
Pour l’ancien directeur général de Nsia Togo, « l’assureur conseil togolais n’a pas encore atteint son épanouissement et a besoin qu’on lui donne la place qui devrait être la sienne parmi les acteurs de l’assurance. Et pourtant sous d’autres cieux, c’est lui le faiseur de roi ». Et de noter que « plusieurs défis qui freinent le développement de ce marché qui a besoin d’être assainis, sont donc à relever ».
Cette table-ronde suivra également une présentation de Souleymane Ayeva, le directeur national des assurances, qui, dans une note écrite, constate que « le marché togolais des assurances se caractérise par une certaine inertie comparativement aux marchés d’assurance du Sénégal, du Cameroun et de la Cote d’ivoire », les grands marchés de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA).
« La table ronde d’aujourd’hui (…) est l’amorce d’une certaine prise de conscience pour briser cette inertie », a-t-il indiqué.
En rappel, le marché, constitué de 13 compagnies, a réalisé un chiffre d’affaires de 53 milliards de FCFA au 31 décembre 2016.
Mis en place depuis juin 1988, l’APAC-Togo vise à veiller à l’équilibre du marché des assurances, et à la qualité déontologique des prestations des assureurs conseils. Elle est dirigée depuis septembre 2017 par José Symenouh, lui-même PDG de La Protectrice Assurances.

 

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Coca-Cola parie sur le « nouveau » Zimbabwe

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Le leader mondial des sodas annonce son intention d’investir 65 millions de dollars dans le pays au cours des trois prochaines années.
Au pouvoir depuis novembre, la nouvelle administration Mnangagwa veut prouver que la page Mugabe est bien tournée, notamment auprès des investisseurs. Un plaidoyer pro-business qui commence à porter ses fruits : dans le sillage d’autres grands groupes étrangers qui ont commencé à se positionner, Coca-Cola a indiqué jeudi son intention d’investir « au moins » 65 millions de dollars dans le pays au cours des trois prochaines années. L’annonce a été faite par le Directeur opérationnel du groupe pour la zone Afrique de l’Est et centrale, Ahmed Rady , qui s’est exprimé devant des journalistes après une série d’entretiens avec les Président
Emmerson Mnangagwa et Vice-Président
Constantino Chiwenga. Parmi les sujets évoqués, outre « l’opportunité de renouveler l’engagement fort de la compagnie vis-à vis du nouveau Zimbabwe, ouvert aux affaires » , le cadre de la multinationale d’Atlanta a mentionné des discussions sur
« l’intégration renforcée de produits locaux dans la chaîne de conditionnement, notamment s’agissant des productions d’oranges et de maïs
[…] » . Autant de matières premières utilisées dans la gamme locale des produits du leader mondial des boissons non alcoolisées (35,41 milliards de dollars de revenus en 2017) et pour lesquels « Coca-Cola a demandé la possibilité d’exploiter 2000 hectares de terres, pour ses besoins agricoles » , a fait savoir hier Patrick Chinamasa , le ministre par intérim de l’Industrie et du Commerce.
Le représentant de la firme américaine était par ailleurs accompagné de Canaan Dube , le président du conseil d’administration de Delta Corporation , qui est le principal partenaire de Coca-Cola dans le pays, l’entreprise zimbabwéenne assurant depuis plusieurs années l’embouteillage et la distribution de ses produits. L’annonce des investissements du groupe américain porte à 11 milliards de dollars les engagements cumulés annoncés depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante, il y a cinq mois.

Dko.

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La RDC à la loupe du Conseil Mondial du Diamant

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Economiste formée à l’Université de Liège, Marie-Chantal Kaninda est une figure respectée dans le secteur minier congolais et africain.
Stephane Fischler, président par intérim du World Diamond Council (WDC) et Marie-Chantal Kaninda, directrice exécutive du WDC, se sont rendus la semaine dernière en République démocratique du Congo (RDC) pour rencontrer les principaux acteurs du processus de Kimberley (KP) .

 

Deux sujets étaient à l’ordre du jour selon le New York Times: le soutien de la RDC en matière de réforme du Processus de Kimberley et la traçabilité des mineurs artisanaux en RDC. Quelque 200 000 de ces mineurs ont été enregistrés.
Les succès rencontrés en RDC sont à mettre dans le compte de Marie-Chantal Kaninda, nommée directrice exécutive de World Diamond Council depuis mars 2017. Fort de 20 ans d’expérience dans le secteur, au sein des groupes comme Ashanti Gold Field et AngloGold Ashanti (exploitation de l’or), De Beers (diamant) et Rio Tinto, Marie-Chantal Kaninda connaît bien les enjeux de sa mission.

 

Mail: croissanceafrik@mail.com