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Mali: Investiture du traditionnel candidat URD, quand Soumi se contredit et menace !

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!Soumaila Cissé dit  » Soumi « , chef de file de l’opposition malienne a été investi candidat, le 12 mai dernier, par son parti de l’Union pour la république et la démocratie (URD) et la plateforme « Ensemble, restaurons l’espoir », rassemblant une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations. Par conséquent, Il faut le dire que le principal adversaire du Président IBK a tenu des propos qui ne sont pas rassurants et qui ne rassurent pas du tout pour une élection apaisée et démocratique. En effet, il a indiqué qu’ il n’y aura pas de tricherie, pas de fraude comme en 2013 ! Nous n’accepterons plus cela.

Arrivé deux fois 2 ème aux élections présidentielles, précisement celles de 2002 et de 2013, Soumaila Cissé est plus que décidé à conquérir le palais de Koulouba. Pour cela, les intentions du candidat de l’URD sembent inquitantes suivant ses propos de contestations tenus lors de sa cérémonie d’investiture, avant même le premier tour d’une élection tant attendue par l’opinion nationale et internationale. Parmi les mots inquietants prononcés par le candidat de l’URD, nous pouvons retenir ceux-ci : « Sachez que c’est l’heure du changement, a lancé le candidat investi. Sachez que nous avons pris un chemin qui est irréversible. Sachez qu’on ne peut plus reculer. Sachez que la victoire, elle est certaine. ». Soumaïla Cissé a ensuite mis en garde contre la fraude lors de la présidentielle de juillet prochain : « Pas de tricherie, pas de fraude comme en 2013 ! Nous n’accepterons plus cela. »
Dans la perspective d’ une élection présidentielle apaisée ,selon lui, prévue pour le 29 juillet prochain, le président du parti de la poignée des mains est revenu sur sa défaite que lui même l’avait pourtant reconnue en 2013, jusqu’ à la résidence de son rival, actuel Président de la République. Dans la résidence Ibrahim Boubacar Keita où le candidat URD a vivement félicité le président pour sa brillante élection à la tête de la magistrature suprême. Cela a été un bon acte politique, démocratique de la part du président de l’URD que tout le Mali et le reste du monde ont salué.

Par contre, ces propos du candidat Soumaila Cissé, qui semblent inaperçus aux yeux des maliens, méritent l’implication de tous au dialogue et à la retenue afin d’endiguer les crises postélectorales dans notre pays. Que Dieu nous en préserve !

Nia Dialla Keita

 

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OIT: 24 millions d’emplois vont être créés dans l’économie verte

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Vingt-quatre millions d’emplois seront créés à l’échelle mondiale d’ici à 2030 si l’on met en place des politiques permettant de promouvoir une économie plus respectueuse de l’environnement, selon un rapport de l’Organisations internationale du travail (OIT).
Selon Emploi et questions sociales dans le monde 2018 : Une économie verte et créatrice d’emploi , l’action visant à limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius va se traduire par suffisamment de créations d’emploi pour compenser largement les 6 millions de suppressions d’emploi faites ailleurs.
De nouveaux emplois seront créés grâce à l’adoption de pratiques durables dans le secteur de l’énergie, y compris la modification du mix énergétique, la promotion de l’usage des véhicules électriques et l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
Les services écosystémiques, y compris la purification de l’air et de l’eau, le renouvellement et la fertilisation des sols, le contrôle des parasites, ainsi que la pollinisation et la protection contre les conditions climatiques extrêmes – contribuent, entre autres, à la préservation de l’agriculture, de la pêche, la foresterie et du tourisme qui emploient 1,2 milliard de travailleurs.
Mais la hausse prévue des températures va faire du stress thermique, en particulier dans l’agriculture, un phénomène courant. Le rapport calcule qu’il va provoquer une perte mondiale de 2% des heures travaillées d’ici à 2030 pour cause de maladie.
L’économie verte pour surmonter la pauvreté
« Les conclusions du rapport soulignent que les emplois dépendent pour beaucoup de la qualité de l’environnement et des services qu’il fournit. L’économie verte peut permettre à des millions de personnes supplémentaires de surmonter la pauvreté et offrir de meilleures conditions de vie à cette génération et aux suivantes », affirme la Directrice générale adjointe de l’OIT, Deborah Greenfield.
Au niveau régional, il y aura des créations nettes d’emploi dans les Amériques, en Asie et Pacifique et en Europe, s’élevant respectivement à 3, 14 et 2 millions d’emplois, grâce aux mesures prises en matière de production et de consommation d’énergie. En revanche, il pourrait y avoir des pertes nettes d’emploi au Moyen-Orient (–0,48 %) et en Afrique (–0,04 %) si les tendances actuelles se prolongent.
Le rapport demande aux pays de prendre des mesures d’urgence pour former les travailleurs aux compétences exigées par la mutation écologique de l’économie et pour leur fournir la protection sociale qui facilitera leur transition vers de nouveaux emplois, contribuera à la prévention de la pauvreté et réduira la vulnérabilité des ménages et des communautés.
« Les changements de politiques dans ces régions pourraient contrebalancer les pertes d’emploi anticipées ou leurs effets négatifs. Les pays à faible revenu et certains pays à revenu intermédiaire ont encore besoin d’aide pour développer la collecte des données et pour adopter et financer des stratégies en faveur d’une juste transition vers une économie durable sur le plan environnemental et une société qui inclue chacun et chacune, dans toutes les couches de la société », souligne Catherine Saget, auteure principale du rapport.
Pas de gains sans politiques adéquates
Si les mesures prises pour lutter contre le changement climatique peuvent parfois aboutir à des suppressions d’emploi à court terme, leur impact négatif peut être réduit grâce à des politiques appropriées.
Le rapport prône des synergies entre les politiques environnementales et les politiques de protection sociale qui soutiendraient à la fois les revenus des travailleurs et la transition vers une économie verte.
Les pays doivent prendre des mesures d’urgence afin d’anticiper les besoins de compétences liés à la transition vers des économies vertes et de proposer de nouveaux programmes de formation. Le passage à des systèmes agricoles plus durables créerait des emplois dans des fermes bio de taille moyenne ou grande, et permettrait aux petits exploitants de diversifier leurs sources de revenus, surtout si les fermiers disposent des compétences adéquates.
Le rapport montre aussi que les législations, les réglementations et les politiques environnementales qui intègrent les questions liées au travail offrent un puissant moyen de faire avancer l’Agenda de l’OIT pour le travail décent et ses objectifs environnementaux.
Un.org

 

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Uemoa : Le taux d’inflation estimé à 1,1% à fin mars

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Sur la base des données officielles, le taux d’inflation s’est établi, en glissement annuel, à 1,1% à fin mars 2018 contre 0,8% enregistré le mois précédent.
La remontée du niveau générale des prix est imprimée par la composante « Logement », dont la contribution est ressortie à 0,2 point de pourcentage, à fin mars 2018 contre -0,2 point de pourcentage à fin février 2018, en rapport notamment avec le renchérissement de la rubrique «électricité et autres combustibles» au Niger ainsi que la progression des prix du pétrole lampant en Côte d’Ivoire et en Guinée-Bissau.
La contribution de la composante «Alimentation» de l’indice des prix est restée stable à 0,5 point de pourcentage en lien avec la progression des prix des céréales dans certains pays (Burkina et Niger), consécutive au repli de la production céréalière lors de la campagne agricole 2017/2018.
Pathé TOURE

 

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Intégration du Maroc à la CEDEAO : Le secteur privé ghanéen bénit l’adhésion

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Dans un communiqué, l’Institut Amadeus, IMANI Center for Policy and Education et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc ainsi que leurs partenaires de l’Alliance Régionale pour le Suivi de l’Adhésion du Maroc à la CEDEAO se félicitent que les discussions pragmatiques des ateliers tenus à Accra aient conclu à la nécessité et l’opportunité de renforcer les liens économiques et politiques entre le Maroc et le Ghana. Le secteur privé ghanéen ainsi que les autorités politiques ont exprimé un soutien enthousiaste et univoque à l’adhésion du Maroc à la CEDEAO.
Les relations multidimensionnelles, commerciales, d’investissements croisés et de coopérations techniques entre le Maroc et le Ghana ont un potentiel de développement important que les deux pays peuvent optimiser dans le cadre de l’adhésion du Maroc à la CEDEAO. Sans attendre l’aboutissement de ce processus, les secteurs privés des deux pays peuvent d’ores et déjà prendre des initiatives concrètes notamment un travail en profondeur sur les secteurs d’intérêt commun.
Cinq secteurs clés permettront de renforcer ces relations pour des bénéfices mutuels dans toute la sous-région. Premièrement, les investissements dans les projets d’infrastructures régionales, particulièrement dans les énergies renouvelables, auront la capacité de réduire les coûts fixes de logistique et d’énergie. En deuxième lieu, la coopération dans le secteur agricole et l’industrie agroalimentaire permettra de renforcer la sécurité alimentaire dans la région.
La coopération dans le secteur éducatif et les nouvelles technologies devra être une priorité au coeur de cette coopération, notamment la mobilité des étudiants et des professeurs, les bourses éducatives, et l’investissement dans les réseaux de télécommunication. Enfin, nous pensons que des opportunités d’investissement conjoint dans le secteur financier sont possible dans le but d’améliorer l’inclusion financière dans la sous-région.
En perspective de la création d’une monnaie unique ouest-africaine, le développement du commerce entre les pays de la CEDEAO et une coopération sur les politiques monétaires constituent des jalons préalables afin d’assurer le plein succès de ce projet communautaire.
A l’occasion de cette rencontre, souligne la même source, les patronats marocains et ghanéens – la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et la Ghanaian National Chamber of Commerce and Industry (GNCC) – annoncent la création d’un joint Business Council. Il aura pour rôle de proposer des recommandations pour l’amélioration du cadre légal de circulation des personnes et des capitaux entre le Maroc et le Ghana. Ce dispositif bilatéral fera partie de l’Alliance Régionale pour le Suivi de l’Adhésion du Maroc à la CEDEAO.
Pathé TOURE

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Soumissions hebdomadaires: Le montant moyen en baisse de 1,5%

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Le montant moyen des soumissions hebdomadaires sur le marché des adjudications est passé de 4.896,0 milliards en février 2018 à 4.821,6 milliards en mars 2018, soit une baisse de 1,5%.
Quant au montant moyen retenu au terme des adjudications du mois sous revu, il est ressorti à 3.125,0 milliards en mars 2018, inchangé par rapport au mois précédent. Le taux moyen pondéré sur le guichet hebdomadaire est ressorti à 4,50% en mars 2018, stable par rapport au mois précédent.
Selon le Bulletin Mensuel des statistiques de Mars de la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest, les données provisoires issues de l’enquête sur les conditions de banque laissent apparaître une légère baisse des taux d’intérêt débiteurs au cours du mois de mars 2018. Hors charges et taxes, le taux moyen calculé à l’échelle de l’Union est passé de 6,63% en février 2018 à 6,61% en mars 2018. Quant au taux moyen de rémunération des dépôts à terme de la clientèle, il est ressorti à 5,34% en mars 2018, contre 5,20% par rapport au mois précédent.
Pathé TOURE

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Uemoa : L’indicateur du climat des affaires en hausse

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Selon le Bulletin Mensuel des statistiques de Mars publié par la Banque centrale des états de l’Afrique de l’ouest, l’indicateur du climat des affaires dans l’UEMOA s’est inscrit en hausse et se situe au-dessus de sa moyenne de long terme, traduisant ainsi une opinion favorable des chefs d’entreprises sur l’orientation de la conjoncture dans l’UEMOA.
La production industrielle a progressé de 0,7% en mars 2018, en glissement annuel, après une hausse de 11,4% en mars 2017. Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 4,6%, en rythme annuel, après une progression de 14,2% notée le mois précédent.
L’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 10,8% en mars 2018 par rapport à la même période de l’année passée, tiré notamment par les services de transport, hébergement et restauration.
Pathé TOURE

Mali: Programme d’Appui au Développement de l’Office du Niger : « 500 hectares aménagés seront disponibles d’ici l’hivernage prochain

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C’est ce qui ressort de la visite de terrain du Président Directeur Général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, qui a évalué, le mercredi 9 mai dernier, le point d’exécution des travaux d’aménagement de 1230 hectares et de revêtement du canal de distribution sur une longueur de 400 mètres dans la zone de Niono.
Selon la cellule de communication de l’Office du Niger, dans la capitale du riz , la délégation a fait le tour des chantiers en cours en plus des travaux de revêtement du canal distributeur du Programme d’Appui au Développement de l’Office du Niger (PADON 2). Le constat est reluisant : les activités se déroulent à la satisfaction générale.
Toutefois, le PDG a invité les prestataires à respecter le délai de livraison d’au moins 500 hectares d’ici l’hivernage prochain. Une demande que l’entreprise et le bureau de contrôle ont accepté en prenant l’engagement de livrer les 500 hectares sur les 1 230 hectares d’ici le 30 mai prochain.
Pour eux, ce souhait, s’il se réalise, «serait un facteur pour accélérer la cadence des aménagements dans la Zone Office du Niger afin d’accroitre la production agricole, tout en atteignant, voire dépasser les objectifs du plan de campagne 2018/2019, récemment validé par le président de la République lors du Conseil supérieur de l’Agriculture tenu à Ségou.
Il faut rappeler que ces objectifs visent à dépasser la barre symbolique des dix millions de tonnes de céréales après une réalisation de 9.295.974 tonnes en 2017-2018, soit une augmentation de 5,04% par rapport à la campagne agricole de 2016-2017 qui s’était soldée par 8.849.551 tonnes.
Il faut noter que le PADON 2 est entièrement financé par l’Agence Française de Développement (AFD) dans la zone de production de Niono. Il comprend deux composantes, à savoir la composante des aménagements ainsi que la composante des réhabilitations, pour une durée d’exécution de 9 mois, hors saison des pluies.
Mahamane Maïga

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La Côte d’Ivoire vend 1,1 million de tonnes de cacao sur sa prochaine récolte

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Pour la prochaine campagne de cacao qui s’ouvre en octobre prochain, la Côte d’Ivoire a déjà placé 1,1 million de tonnes de fèves sous contrat, ont rapporté des sources du Conseil Café Cacao à Reuters.
« Nous avons profité de la forte reprise du marché depuis février pour vendre maintenant environ 1,1 million de sorties pour la saison prochaine », a confié une des sources.
Le pays qui projette vendre par anticipation entre 1,3 et 1,4 million de tonnes sur sa prochaine récolte surfe sur la tendance haussière des cours pour obtenir des prix plus rémunérateurs. Une tendance qui devrait permettre, note Reuters, de relever les prix d’achat aux paysans à 1 000 FCFA le kilogramme, soit le prix en vigueur avant la dépression des cours depuis le dernier trimestre 2016 (le prix actuel offert aux paysans étant de 700 francs le kilogramme).
Des pluies insuffisantes et des températures élevées suscitent en effet l’inquiétude du marché qui anticipe une baisse de la production en Afrique de l’ouest, une région qui représente 70% de l’offre de fèves.
Au terme de la dernière campagne achevée en septembre 2017, la Côte d’Ivoire avait enregistré une production record de cacao d’un peu plus de 2 millions de tonnes.

Dkb

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Ghana: Ecobank vise le capital minimum requis d’ici juin

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Ecobank Ghana prévoit de satisfaire à la nouvelle exigence de capital minimum imposé par la banque centrale d’ici le mois de juin de cette année.
Une décision qui intervient au moment où la plupart des banques font la course pour atteindre le capital minimum de 400 millions de cedis ghanéens, soit environ 90 millions de dollars, contre 27 millions de dollars en vigueur depuis la dernière révision, suite à l’injection de nouveaux capitaux par les banques existantes et nouvellement agréées.
Daniel Sackey, directeur général d’Ecobank Ghana a déclaré en marge de l’assemblée générale annuelle (AGA) à Accra, que : « les actionnaires ont donné à la banque l’autorisation d’augmenter son capital actuel de plus de 226 millions cedis ghanéens par une capitalisation de leurs surplus de revenus. Cela entraînera l’ajout de 190 millions de cedis ghanéens au capital déclaré de la banque ».
. Sackey a par ailleurs indiqué que la banque maintiendra un portefeuille bien diversifié pour éviter l’exposition à quelques secteurs et risque de concentration associé. Ainsi, outre une meilleure répartition de l’actif, la banque reste également forte sur le suivi des prêts et les recouvrements et considère que la réorientation des fonds propres contribuera à un bilan plus solide.

 

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Maroc : la Banque africaine de développement mobilise 200 millions d’euros pour l’agriculture

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Développement de chaînes de valeur agricoles ;
Renforcer la création d’emplois durables dans le monde agricole
Le Conseil d’administration du Groupe la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 200 millions d’euros pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des filières agricoles (PADIDFA).
Cette nouvelle opération a pour objectif d’appuyer la création d’emplois en zones rurales par le développement inclusif de chaînes de valeur agricoles.
Ce programme permettra ainsi de renforcer la durabilité des emplois créés et ce, par une gouvernance verte et une gestion des ressources en eau, encore plus efficaces. Dans la continuité de l’appui historique de la Banque, le programme contribuera à la mise en œuvre des stratégies en matière d’agriculture, d’environnement, d’emploi et de formation professionnelle.
Aligné sur trois des cinq priorités stratégiques de la Banque, le projet répond en premier lieu à la réalisation de l’objectif Nourrir l’Afrique avec un effet catalyseur sur l’atteinte de deux autres objectifs stratégiques, à savoir
Améliorer la qualité de vie des populations africaines et Industrialiser l’Afrique .
Il s’inscrit également dans le cadre des orientations du Document de Stratégie-Pays 2017-2021 pour le Maroc, en adéquation avec son second pilier axé sur l’amélioration des conditions de vie par l’emploi pour les jeunes, les femmes et en zone rurale.
« Créer de l’emploi, et en particulier, de l’emploi durable et de qualité pour les jeunes et les femmes en milieu rural est une priorité stratégique de la Banque africaine de développement en Afrique du Nord », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour la région Afrique du Nord.
« Ce projet est une contribution importante dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert. Nous passons ainsi d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée » a indiqué, pour sa part, la responsable-pays de la Banque au Maroc, Leila Farah Mokaddem.
Et d’ajouter que « Ce projet permettra concrètement de porter le niveau des exportations agricoles à 45 milliards de dirhams d’ici 2030 et d’économiser 990 millions m 3 d’eau. A horizon 2020, Il est également prévu que le projet mobilise plus de 4 milliards de dirhams d’investissements privés en faveur du secteur agricole pour, in fine, créer des dizaines de milliers d’emplois pour les jeunes et les femmes en milieu rural ».
Le partenariat entre le Royaume du Maroc et le Groupe de la Banque africaine de développement, qui dure depuis près d’un demi-siècle, compte plus de 160 projets et programmes totalisant un engagement financier de près de 10 milliards de dollars EU.
Ces financements, dont plus de 80% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, notamment l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture ainsi que le développement social.
Contact : Fahd Belbachir, Chargé supérieurde communication et relations extérieures, f.belbachir@afdb.org

Source : Aïssatou TRAORE

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