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L’ancien gouverneur de la Banque Centrale du Kenya aux commandes de l’AERC

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Njuguna Ndung u a su, en tant que gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, accompagner le M-Pesa et les innovations technologiques.
L’African Economic Research Center (AERC) a un nouveau directeur général. Il s’agit de Njuguna Ndung’u , ancien gouverneur de la Banque Centrale du Kenya, membre du consortium dont il assuma la direction de la formation entre 2003 et 2007.
Auréolé de ses deux mandats de 4 ans successifs à la tête de l’institution centrale kenyane (2007-2015), où il confronta la théorie économique à la technicité des mécanismes d’ajustements de la banque centrale, il compte dans son bilan une augmentation rapide de l’inclusion financière au Kenya sous l’impulsion du M-Pesa et des innovations technologiques qu’il saura encadrer et encourager.
Le brillant professeur d’Economie à l’Université de Nairobi depuis 1987 membre de Brookings Africa Growth Initiative (AGI) et du C10 (Comité des 10 représentant Cinq gouverneurs de banque centrale et cinq ministres des finances des cinq parties du continent), prendra fonction à partir du 1er septembre, succédant ainsi au professeur Leman Senbet.

 

Source finacialafrik

 

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Congo et l’OPEP : un mariage de raison L’Association des Producteurs de Pétrole Africains.

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La République du Congo a beaucoup souffert pendant l’effondrement du pétrole ; et le président congolais, Denis Sassou Nguesso, a promis que le pays ne serait plus mis de côté, subissant les effets de la prise de décision mondiale dans l’industrie pétrolière sans contribution. Dans un communiqué officiel annonçant la candidature à l’adhésion à l’OPEP, il a déclaré qu’il souhaitait « placer notre pays au rang des leaders mondiaux ».
En janvier, des représentants de la République du Congo ont annoncé la candidature du pays à l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP). Après des années de défis avec l’effondrement du prix du pétrole, la République du Congo sort de cette période avec un agenda renouvelé, centré sur une voix active sur la scène mondiale, au lieu d’être une victime silencieuse des fluctuations des prix internationaux du pétrole.
Pour le Congo, l’adhésion à l’OPEP signifie un meilleur accès à l’information, des partenariats, des contacts et une voix à la table de la prise de décision. Mais, peut-être plus que jamais, c’est l’OPEP qui va bénéficier de la montée des voix politiques africaines, notamment celle du Congo.
Avec près de 2 milliards de barils de pétrole brut de réserves prouvées dans un territoire largement sous-exploré, le Congo représente un potentiel énorme au milieu des producteurs de pétrole africains. L’amélioration du climat des affaires a apporté de profonds avantages à l’industrie pétrolière du pays. Les nouveaux développements de la compagnie pétrolière française Total sur le territoire congolais devraient porter la production pétrolière du pays de 280 000 barils par jour à 350 000 en 2018.
Une perspective sectorielle améliorée, associée à de nouvelles découvertes et à un leadership fort de la part de dirigeants plus jeunes et plus compétents, suscite rapidement l’intérêt des investisseurs du monde entier.
L’élection de Thérésa Goma au poste de directeur général des hydrocarbures en mars est un exemple de changement de mentalité, tout comme l’ascension de Jean Marc Tchicaya au poste de ministre des hydrocarbures – une figure plus jeune et plus dynamique qu’aucun de ses prédécesseurs.
Brazzaville est la ville hôte du siège de
L’Association des Producteurs de Pétrole Africains ( APPA), une organisation qui a gagné en pertinence ces dernières années à mesure que les dirigeants africains cherchaient une coopération intra-africaine en matière d’énergie. En outre, le Congo a également étendu ses relations bilatérales avec l’Angola, le Nigéria et la Guinée équatoriale, en allant vers une nouvelle politique d’utilisation du gaz.
L’entrée du Congo en tant que voix active à l’OPEP peut renforcer la position de l’organisation basée à Vienne dans le cercle pétrolier africain et renforcer sa capacité à coordonner les coupures de production et les stratégies conjointes à travers le continent si nécessaire. Pour l’OPEP, cela signifie une plus grande représentation, un meilleur contrôle de la production mondiale et, finalement, une plus grande puissance.
Pour le Congo, le pays sera assis côte à côte avec des géants pétroliers, comme l’Arabie Saoudite et le Venezuela ; ainsi que le Gabon, l’Angola, le Nigéria et la Guinée équatoriale, renforçant encore la force des voix africaines au sein du cartel. Il sera capable d’apprendre et de contribuer à la politique et à la prise de décision, et il sera de plus en plus prêt à faire face à la volatilité des prix du brut.
La demande d’intégration du Congo au sein du cartel intervient également à un moment crucial pour la politique étrangère africaine, la dépendance des prix des matières premières et les changements dans l’ordre international rendant de plus en plus apparente la nécessité d’une coopération régionale et intracontinentale.
Les dirigeants africains se réveillent enfin sur le fait que leur position internationale ne dépendra pas des accords bilatéraux avec les Etats-Unis ou la Chine, mais de leur capacité à coopérer et à rechercher des programmes à l’échelle du continent qui peuvent profiter à l’Afrique.
Une voix africaine unie
Prenons un moment pour regarder la Guinée équatoriale et ce que cette petite nation a accompli ces derniers mois avec un changement de stratégie en matière d’affaires étrangères, en accordant le crédit à la direction de Gabriel Obiang Lima, ministre des Mines, de l’Industrie et de l’Énergie.
Depuis son adhésion à l’OPEP en mai 2017, la Guinée équatoriale a obtenu un siège de facto à la table de négociation internationale. Soudainement, une nation qui produit environ 130 000 barils de brut par jour (soit moins de 2% de la production saoudienne) a la parole sur les coupes de production internationales, les stratégies de gestion des prix et l’accès à une multitude de contacts. Il n’est pas surprenant que M. Obiang Lima ait été beaucoup plus présent dans la presse, s’exprimant au nom de sa propre nation mais aussi en tant que membre du groupe pétrolier. Son message principal est orienté vers les autres producteurs de pétrole d’Afrique subsaharienne, et il se lit comme suit : “Rejoignez l’OPEP, faites que votre voix compte”.
Grâce à des initiatives telles que LNG2Africa et des partenariats bilatéraux avec de nombreux partenaires africains, la Guinée équatoriale a soutenu ces dernières années un programme africain fondé sur la conviction que la coopération intra-africaine peut avoir un impact profond sur le rayonnement du continent sur la scène internationale. M. Obiang Lima sait qu’une voix africaine unie peut être entendue beaucoup plus fort et que la représentation africaine à l’OPEP peut encore stimuler le continent.
Le nouveau souffle de l’OPEP
Les résultats positifs des coupures de production opérées par l’OPEP ont montré que le cartel reprend pied sur la scène internationale, démontrant ainsi une certaine souplesse face aux nouvelles réalités du marché. Certainement, l’acteur principal dans l’effort pour apporter la durabilité au marché pétrolier international était Mohammad Barkindo. Le secrétaire général nigérian de l’OPEP a mené l’accord historique de décembre 2016 qui a vu le cartel pétrolier et 11 non-membres de l’OPEP (y compris la Guinée équatoriale à l’époque) signer la réduction de 1,8 million de barils de pétrole brut par jour (2% des production), qui a été prolongée jusqu’à la fin de 2018 et a entraîné la hausse progressive du pétrole brut à des prix plus durables que nous observons aujourd’hui.
Lorsque le président américain Donald Trump a récemment attaqué l’OPEP pour avoir maintenu des “prix artificiellement élevés”, M. Barkindo a réagi : “La déclaration de coopération conclue par 24 pays producteurs en décembre 2016 et appliquée depuis 2017 n’a pas seulement arrêté le déclin, mais a sauvé l’industrie pétrolière de l’effondrement imminent. “Sa déclaration est difficile à discuter.
Cependant, l’OPEP ne peut pas rester inactive. La nécessité d’une coordination avec plusieurs non-membres pour que toute stratégie globale fonctionne montre également que l’organisation a besoin de sécuriser un réseau plus large et de consolider sa position afin de continuer à atteindre ses objectifs. Son programme est aligné sur celui des nations africaines à un moment où ces acteurs souhaitent avoir plus de contrôle sur les produits dont ils dépendent tellement.
Le mouvement du Congo vers l’adhésion à l’OPEP est une étape majeure qui devrait non seulement être célébrée par le cartel, mais aussi être suivie par d’autres nations à travers le continent. En tant que dernier marché frontalier mondial pour l’exploration pétrolière, l’Afrique se positionne de plus en plus comme la pierre angulaire de l’avenir de l’industrie énergétique mondiale. Les pays africains ne peuvent pas se permettre de ne pas être à la table des négociations lorsque les grandes décisions concernant leur avenir sont prises, et l’OPEP ne peut pas non plus se permettre de les exclure

 

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BMS-sa: Désormais, la première banque au plan national

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Le vendredi dernier, La Banque Malienne de Solidarité (BMS-sa) a tenu sa 55 ème session de Conseil d’Administration. Pour l’occasion comme d’habitude, l’heure est au bilan jugé très satisfaisant. En certitude , il ressort du bilan total la somme de 720 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 618 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 101 de FCFA ou 16 % faisant passer la BMS-sa de la 2 ème à la 1 ère place sur les 17 banques et établissements financiers au plan national mais aussi de maintenir sa première place en terme de volume de financement dircect de l’Économie.

Présidée par Dr. Bocary Tréta, Président du Conseil d’Administration de la banque, cette session a enregistré la présence de Babaly Bah, DG BMS, de Monsieur Youba Ould Messaoud, représentant permanent de la Société PMU-Mali et des personnels de la banque. Elle était essentiellement consacrée à l’examen du point d’exécution du budget 2017, l’examen du rapport d’activités de la BMS.sa pour l’année 2017 à soumettre à l’Assemblée Générale, l’examen du rapport des commissaires aux comptes mais à l’arrêté des États Financiers et proposition d’affectation du résultat 2017. Selon ses statistiques, l’exercice 2017 a, pour la BMS, été positivement marqué par certains événements importants dont le niveau d’activité sans précèdent enregistré cette année 2017 a permis à la banque de se hisser au premier rang national en terme de total bilan, mais aussi, de maintenir sa première place en terme de volume de financement dircect de l’Économie; la mise en oeuvre avec succès du nouveau plan comptable bancaire révisé et des reformes Bâle II et III instruites par les autorités monétaires; la réalisation de la fusion des filiales BMS et ex-BHM en France; mais aussi la mobilisation de plusieurs lignes de refinancement auprès des institutions suivantes: BADEA pour 15 millions de dollars; AFREXIM Bank pour 15 millions d’euros; OICO credit pour 3,3 milliards de FCFA et la Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire de l’UEMOA pour 2 milliards de FCFA. À ceux-ci s’ajoutent l’ouverture de deux nouvelles agences à Faladié et à Bandiagara et la poursuite des interventions multiformes et soutenues à caractère social.
Les ressources de la banque sont passées de 532 milliards de FCFA au 31 décembre 2016 à 613 milliards de FCFA au 31 décembre soit une augmentation de 81 milliards de FCFA ou 15 %. Quant aux dépôts se sont eux chiffrés à 410 milliards de FCFA en fin 2017 contre 375 milliards de FCFA en fin 2016, soit une hausse de 35 milliards de FCFA ou 9%. Par ailleurs, les chiffres d’emplois se sont établis à 648 milliards de FCFA en 2017 contre 413 milliards de FCFA en 2016, soit une augmentation de 175 milliards de FCFA ou 42 %. Aussi, les crédits directs à la clientèle se sont élévés à 361 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 334 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 27 milliards de FCFA ou 8%. Par conséquent, le résultat net qui en découle, malgré le contexte difficile, s’est chiffré à 7, 5 milliards de FCFA au 31 décembre 2017 contre 4, 6 milliards de FCFA au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 2,9 milliards de FCFA ou 63%.

Pour l’année 2018, La BMS entend poursuivre les grandes orientations définies dans le PMT 2017/2021 à savoir la consolidation de la position comme banque universelle, moderne et compétitive à travers des instruments et une gouvernance adaptés; le renforcement et la sécurisation du financement de l’habitat notamment l’habitat social et le développement de la promotion immobilière par la mise en valeur du patrimoine de la Banque hérité de la fusion mais aussi, le renforcement de la position de la banque comme partenaire privilégié de la microfinance au Mali.
Le Président du Conseil d’Administration, Dr Bocary Tréta a saisi l’occasion pour remercier S.E Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République pour sa constante sollicitude à l’endroit de l’établissement, et Dr Boubou Cissé, ministre de l’Économie et de Finances pour l’accompagnement qu’il continue d’apporter à la BMS post fusion. Il a également adressé ses sincères félicitations au Directeur Général Babaly Bah, ses proches collaborateurs et à l’ensemble du personnel de la Banque pour les résultats obtenus. Dr. Bocary Tréta les a, enfin, exhorté à persévérer dans l’effort pour relever les nouveaux autres défis auxquels la banque est confrontée.

Nia Dialla Keita

Par croissanceafrique.com

 

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Mali: Célébration de la journée mondiale de la Santé et de la Sécurité Sociale.

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Ce lundi 30 le Mali celebre la journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité Sociale. Cette rencontre s’est tenue à l’hôtel Kimpesky de Bamako. Elle a enregistré la présence de plusieurs personnalités et acteurs agisant dans  le secteur de la prévoyance sociale au Mali.

 

 

Tout  d’abord le Mali, à l’instar de tous les pays membres de l’Inter Africaine de la Prévention des Risques Professionnels (IAPRP) célèbre, le 30 avril 2018, la 16ème Journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité au Travail (JMSST) et la 22ème Journée Africaine de la prévention (JAP) des risques professionnels.

 

C’est pourquoi les thèmes sont respectivement «Promotion des Structures de la Santé et de Sécurité au travail au sein de l’entreprise : Exigences légales et Gouvernance des Risques professionnels» pour la journée Africaine de prévention des risques professionnels et «Génération Sécurité et Santé» pour la Journée Mondiale de la santé et sécurité au travail, a pour but de promouvoir dans le monde entier une culture de la prévention des risques professionnels afin de réduire le fardeau économique et humain des Accidents du Travail et des Maladies Professionnelles.

 

 

Cette année la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail  à été l’occasion d’une campagne commune avec la Journée mondiale contre le travail des enfants dans l’optique d’encourager l’amélioration de la sécurité et la santé des jeunes travailleurs, âgés de 15 à 24 ans, qui représentent plus de 15 % de la population active mondiale et qui souffrent d’un taux d’accidents du travail non mortels jusqu’à 40 % plus élevé que chez les travailleurs de plus de 25 ans.

 

 

Il va  s’agir  de deux semaines d’intensification des activités de prévention des risques professionnels en direction des entreprises et du grand public.

 

Notons que dans toutes les Régions du Mali,  les manifestations de la célébration des deux journées sont placées sous la présidence des Gouverneurs de région.

 

Y T

 

Source: croissanceafrique.com

 

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Yeah SAMAKE à Kolondieba « IBK a été élu pour résoudre la crise du Nord en partie. Il a échoué. Il devrait démissionner depuis » dixit

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Ce dimanche 29 Avril une délégation conduite par le candidat Yeah SAMAKE à été reçu par la sous section du PACP Kolondieba. Cette rencontre a permis aux représentants des communes qui composent le cercle de kolondieba afin de connaître l’avant goût du projet de société SAMAKE. Ont pris part à ce rendez vous les communes de Toutiala, Fakola, Bougoula, Tousseguela et la commune de Kolondieba sans oublier la participation de plusieurs villages environnants qui ont pimenté la forte mobilisation de la jeunesse de Kolondieba autour du candidat et les femmes n’ont pas manqué d’admirer la politique de Yeah SAMAKE, elles se disent satisfaitent.

Selon Yeah SAMAKE que je cite  » Je prends l’engagement de tenir un conseil de ministres à Kidal à l’espace de trois ans. Si je ne réussis pas cela, je démissionne » de citation.
Concernant, les différentes problématiques signalées par les intervenants, Yeah SAMAKE a été catégorique dans ces réponses. Il affirme qu’il n’attendera jamais l’aide de l’Etat malien afin d’intervenir dans la construction du pays, le Mali. Il se dit près pour faire le Mali, le Rwanda de l’Afrique de l’ouest, et cela sans nul doute.

 
Des accents ont été mis sur le manques d’eau potable qui perdure à kolondieba depuis plusieurs années. L’emploi des jeunes, la numérisation (formation en informatique) de nos systèmes locaux d’éducation ont été des maitres mots du candidat SAMAKE. Il invite la population de Kolondieba de faire le meilleur choix en 2018, pour le bonheur des Maliens.

 
Aujourd’hui, le lycée public de kolondieba n’a pas de salle informatique, le candidat SAMAKE n’a pas manqué de noter les doléances, il se dit confiant. Il affirme q’une foi élu, qu’il exécutera le « Yeah  » politique. Il s’agit de produire l’action civique et patriotique au vu et au su de tous, de Kayes à menaka.

 
Nous voulons un État fort et crédible, c’est pourquoi désormais le PACP compte conquérir le cercle de Kolondieba pour le bonheur de ces ressortissants. Il affirme qu’elu président de la République au MALI, il donnera 5 tracteurs à chaque commune du Mali, de Kayes à menaka.

 
Qu’il donnera une nouvelle soûfle à l’agriculture Malienne, l’armée remontera en puissance, la santé des populations sera prise en charge, l’école Malienne sera réformée, il rendra l’administration malienne plus moderne, la justice sera plus indépendante, la corruption sera éradiquée et le chômage sera vaincu. Voilà entre autres le message prodiguer par le candidat investi du parti pour l’action civique et patriotique (PACP) , Niankoro Yeah SAMAKE.

 
Avant de boucler son allocution l’entrepreneur social non moins candidat du PACP rétorque ceci « IBK a été élu pour résoudre la crise du Nord en partie. Il a échoué. Il devrait démissionner depuisu.  » Sachons qu’un seul homme peut changer le destin du monde.
Daouda Bakary KONE
Envoyé spécial

 

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Urgent : UN MEETING DU RASTA S’EST TRANSFORMÉ EN UN CHAMP D’AGRESSIONS.

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Une dizaine de motos brûlées et un blessé grave. C’est le bilan de l’affrontement survenu au cours du meeting de Ras Bath, ce samedi 28 avril au terrain de Sonikoura en face du lycée Cabral.

Juste avant le démarrage des activités du meeting, un groupe de jeunes est venu s’ en prendre à l’organisation du meeting. Un coup de feu a été tiré dans l’air. Lesdits jeunes qui avaient des bâtons avec eux, ont été contre attaqués par les fans de RAS BATH.

Les détails sous peu.

 

Douba Dembele

 

Par croissanceafrique.com

 

Aïssata DIAKITE de la société Zabbaan, lauréate du prix  spécial  MADE IN AFRICA 2018 .

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Tout d’abord, la politique alimentaire de Zabbaan Holding est basée sur la communication des vertus des précieux produits locaux d’Afrique. La savane africaine en est la plus riche au monde et les guérisseurs traditionnels utilisent depuis des siècles ses produits dans la composition des recettes et ingrédients destinés à la médecine traditionnelle.

Le Moringa est ainsi toujours utilisé par les mamans d’Afrique de l’Ouest dans le traitement des maux de ventre et des règles douloureuses. Aujourd’hui, après des découvertes faites par des firmes pharmaceutiques sur les vertus du Moringa, il prend de la valeur de jour en jour sur le marché international.

Combien de produits comme le Moringa sont naturellement dans la savane africaine ? Il est impossible de quantifier ce nombre mais Zabbaan Holding en détient sa liste et consacre son énergie dans la recherche des vertus des produits de la savane pour le bienfait des consommateurs.

Avec une  commercialisation équitable

L’écoute des attentes des consommateurs est un acte d’entreprise capital. Quand le plaisir de l’échange donne naissance à une nouvelle recette, plébiscitée par eux, Zabbaan Holding est fière de la commercialiser et d’afficher son ambition légitime de diffuser le plus de jus fruités possibles dans tous les réseaux de distribution.

Cette position, clairement assumée par l’entreprise, est parfaitement compatible avec ses valeurs fondatrices et son positionnement comme spécialiste de la production de produits nobles, à authentique valeur ajoutée pour le consommateur.

Notre démarche commerciale est saine et réaliste parce qu’elle est basée sur l’équité et la transparence, depuis la collecte jusque dans la négociation, avec l’ensemble des acteurs de notre environnement professionnel.

 

La Côte d’Ivoire  qui est aussi son pays (puisque c’est l’Afrique) car la a grande mère Aïssata qui est son homonyme est ivoirienne, d’ailleurs descendante des grands commerçants Sonikés,Djoulas,Diaby qui vivaient du commerce de Cola entre la Côte d’Ivoire et les autres pays d’Afrique de l’ouest. Selon la nouvelle lauréate du prix made in Africa , « à chaque  passage à Abidjan c’est avec une grande émotion que je rend une visite  à  mes oncles Diaby avec leurs beaux accents ivoiriens », se réjouit-elle Aïssata Sidibe du Zabbaan Holding.

 

 

C’est à cause de ses optiques que Zabban Holding  est primée voici la réaction de la promotrice « Je dédie ce trophée à ma grande mère, paix à son âme, qui m’a transmis son goût du challenges et sa passion pour l’entrepreneuriat. Elle fut une grande commerçante », a t-elle dite.

 

Elle conclura avec cette citation que je cite  » quand tu sais d’où tu viens rien ne pourra t’arrêter je puise ma force dans mes racines « , fin de citation.

 

 

Daouda Bakary KONE

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Par croissanceafrique.com

 

Mali: Journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité Sociale

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Le Mali, à l’instar de tous les pays membres de l’Inter Africaine de la Prévention des Risques Professionnels (IAPRP) célèbre, le 30 avril 2018, la 16ème Journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité au Travail (JMSST) et la 22ème Journée Africaine de la prévention (JAP) des risques professionnels.

…les thèmes sont respectivement «Promotion des Structures de la Santé et de Sécurité au travail au sein de l’entreprise : Exigences légales et Gouvernance des Risques professionnels» pour la journée Africaine de prévention des risques professionnels et «Génération Sécurité et Santé» pour la Journée Mondiale de la santé et sécurité au travail, a pour but de promouvoir dans le monde entier une culture de la prévention des risques professionnels afin de réduire le fardeau économique et humain des Accidents du Travail et des Maladies Professionnelles.

Cette année la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail sera l’occasion d’une campagne commune avec la Journée mondiale contre le travail des enfants dans l’optique d’encourager l’amélioration de la sécurité et la santé des jeunes travailleurs, âgés de 15 à 24 ans, qui représentent plus de 15 % de la population active mondiale et qui souffrent d’un taux d’accidents du travail non mortels jusqu’à 40 % plus élevé que chez les travailleurs de plus de 25 ans. A cette occasion il est prévu :

• deux semaines d’intensification des activités de prévention des risques professionnels en direction des entreprises et du grand public

• le 29 avril 2018 : message Télévisé sur les deux journées après le Journal de l’ORTM de 20 h 00

• le 30 avril 2018 une Conférence/débats sur les thèmes des deux journées à Bamako à l’hôtel LAICO EL FAROUK (Ex KEMPESKI) de Bamako et dans les chefs lieu de région.

Dans les Régions les manifestations de la célébration des deux journées sont placées sous la présidence des Gouverneurs de région.

Source: INPS

 

Daouda Bakary KONE

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Banque Mondiale : IFC et SECO lancent l’Association Africaine de Crédit-bail pour transformer un marché potentiel de 80 milliards de dollars

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La Société Financière Internationale (IFC), un membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé aujourd’hui le lancement official de Africalease, une association qui fera la promotion du crédit-bail en Afrique subsaharienne et aidera les petites entreprises – des compagnies de transport aux agriculteurs ou encore aux détaillants – à accéder aux financements dont ils ont besoin pour se développer et créer des emplois.

 

Le lancement de Africalease a eu lieu au cours d’une conférence régionale sur le crédit-bail organisée à Accra par IFC et le Secrétariat d’Etat à l’Economie suisse (SECO). La conférence a réuni les principaux experts et investisseurs dans le secteur du crédit-bail en Afrique pour discuter du marché potentiel de 80 milliards de dollars qu’offre ce secteur.

 

Alejandro Alvarez de la Campa, manager de l’unité Finance, Compétitivité, et Innovation du Groupe de la Banque mondiale, a déclaré, « Le crédit-bail offre aux petites entreprises africaines la capacité d’acquérir et d’exploiter des équipements pour une activité économique. Notre programme Africa Leasing, qui facilite le financement du crédit-bail, intervient dans 25 pays en Afrique sub-saharienne et a pu mobiliser 257 millions de dollars d’investissement dans ce secteur, tout en renforçant les capacités de 24,000 personnes parmi lesquelles figurent des représentants des gouvernements, des institutions financières et des chefs de petites entreprises. »

 

Pour Abdallah Benhamida, le Président de Africalease, « Le marché régional de la location d’équipements est mûr pour l’investissement, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, des équipements médicaux et des énergies renouvelables. Africalease s’emploiera et fera tout ce qui est possible pour construire un réseau cohérent pour aider à libérer le potentiel de 80 milliards de dollars de la région ».

 

Bien qu’elles créent environ 60 pourcent des emplois dans les économies en voie de développement, les petites entreprises accèdent difficilement a des financements. Depuis 2008, IFC et SECO œuvrent à rendre le secteur du crédit-bail viable et pérenne, afin que ce produit soit une solution de financement fiable.

 

Au cours de la conférence d’Accra, IFC a également lancé le premier manuel sur le financement d’équipement par crédit-bail en Afrique. Le manuel indique que le marché du crédit-bail représente actuellement des investissements de 40 milliards de dollars et qu’il devrait au moins doubler.

 

Africa Leasing d’IFC a œuvré de 2008 à la fin 2017 et a contribué à promouvoir le crédit-bail en Afrique. Le programme continuera à soutenir plusieurs initiatives. Dans ce cadre, il appuiera l’association Africalease, qui regroupe les principaux intervenants dans le crédit-bail pour renforcer leur collaboration et harmoniser opérations et les règlementations dans ce secteur à travers le continent.

 

 

A propos d’IFC

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. En collaboration avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous utilisons notre capital, notre expertise et notre influence pour créer des opportunités et des marchés là où le besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2017, nos investissements à long terme dans les pays en développement ont atteint le montant record de 19,3 milliards de dollars, et ont permis d’engager le secteur privé dans l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ifc.org/french.

 

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Daouda Bakary KONE

Resistance culturelle face à l’extrémisme violent au Mali: L’ONG Instruments for Africa joue sa partition

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Pour la troisième année consécutive, la Caravane Tombouctou Riviera, initiée par Instruments for Africa (i4Africa) en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, est allée, du 1er au 18 février 2018, à la rencontre des populations des localités de Tonka, Tindirma, Tombouctou et Diré dans le nord du pays avec pour thème «la culture, un moyen de combattre l’extrémisme violent. Conférences-débats, concours de talents, open-forum et focus-groupe, danses traditionnelles, expositions et concerts fantasmagoriques sont entre autres activités qui ont meublé cette caravane.

L’insécurité notoire, sévissant dans la région de Tombouctou, n’a point émoussé la volition patente de l’ONG Instruments for Africa de poursuivre pleinement sa mission de préservation de la culture, de l’éducation et la réconciliation au Mali. A travers cette caravane, il s’agissait pour i4africa de créer un cadre d’expression artistique et culturelle mais aussi d’offrir un espace de rapprochement des populations, facteur essentiel de recoudre le tissu social, gage de la paix. Elle entend également contribuer au renforcement de la résilience communautaire face aux nouvelles menaces liées à l’extrémisme violent avec comme vecteur fondamental la culture du dialogue en vue de mieux favoriser le contact entre les différents acteurs, de concourir à la prise de conscience des communautés face aux défis liés à la paix et à la sécurité et promouvoir non seulement les initiatives citoyennes en faveur de la cohésion sociale et du développement local mais aussi faciliter l’appropriation des pistes de solutions.

Première étape de la caravane: la Commune rurale de Tonka
Conduite par le coordinateur des activités d’Instruments for Africa, M. Ibrahima Amadou Maïga, la Caravane Tombouctou Riviera a débuté sa saison par la Commune Rurale de Tonka avec la 3ème Edition du Festival Marissi qui a eu lieu du 1er au 3 février dernier. Avec ses 25 villages repartis entre différentes ethnies à savoir: sonrhaï, peul, bozo, bamanan, dogon, touarègue, arabe exerçant l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat et le commerce comme activités, elle est située à 32 km de son chef-lieu-de cercle Goundam (région de Tombouctou) sur les berges du fleuve Niger avec une superficie de 1 023 km² et une population estimée à 53 438 habitants en 2009.
Ici, les organisations de jeunes, de femmes, élus communaux, leaders

religieux et communicateurs traditionnels de la commune se sont attelés à travers un focus groupe sur diverses thématiques à savoir: «défis liés à la paix et la sécurité: rôle et responsabilité des acteurs locaux»; «la jeunesse face à la problématique de l’extrémisme violent», et «problématique liée à l’engagement citoyen en faveur de la paix, la gouvernance et du développement local: enjeux et perspectives.» Ce cadre d’échange sur ces différents thèmes a pour but de recenser les préoccupations de la population de Tonka et de contribuer également à la prise de conscience des communautés face aux défis liés à la paix et à la sécurité. Parmi les préoccupations évoquées par les populations de Tonka, l’on note les braquages consécutifs sur ses tronçons et la confiscation des biens utiles ou utilisables, les viols, le paiement de rançon et taxes aux bandits armés et attaques, l’insécurité alimentaire, le chômage des jeunes causant un traumatisme moral aux populations qui demeurent impuissamment dans l’expectative de la résolution de cette situation chaotique et exacerbée à travers l’accélération du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Sur la même longueur d’onde, à la faveur d’une conférence-débat, Instruments for Africa s’est également appesanti également sur d’autres sujets à savoir la culture, l’éducation et la cohésion sociale. Il est ressorti des échanges que la société, dans le Nord du Mali, est sujette à de multiples mutations culturelles en raison de la crise qui y sévit avec des répercussions négatives à savoir la vente des biens culturels, l’implication des jeunes dans le trafic de la drogue, l’immigration clandestine et l’enrôlement des enfants dans les groupes armés.
Concernant l’éducation, il est à rappeler, qu’autrefois la formation du citoyen était prise en compte par la famille, l’école coranique et la société dans son intégralité. De nos jours, le développement des nouvelles technologies de la communication a sérieusement impacté sur cette donne. A ce jour, les populations de Tonka estiment que l’une des alternatives à l’employabilité des jeunes demeure le «lac Horo». «Au lieu d’aller se tuer dans la méditerranée ou le désert, il faut qu’ils viennent se tuer dans le Horo, c’est leur eldorado, un joyau qu’ils ont», a exhorté la paneliste Mme Maïga Aissa Alassane Touré.

A la découverte de Tindirma
Seconde étape de la caravane: le village mystique de feu Mahamane Tindirma (Célèbre conteur sonrhaï d’une notoriété incommensurable).
Créée avec l’avènement de la décentralisation par la loi 96-059 de la 4/11/1993, portant création des communes, la commune rurale de Tindirma est située à cheval entre la commune urbaine de Diré dont elleest distante de 35 km et de 13 km de la commune rurale de Tonka (Goundam). Elle est composée de 11 villages à savoir Tindirma, Balamaoudo, Godié, Guédiou-Haoussa, Dongo, Bouli, Tessayt, Kel-Adeida, Léssodji, Soudoubé et N’Tassimane. Les populations pratiquent l’agriculture, l’élevage et la pêche.
Ici, il s’agissait de rendre hommage à feu Mahamane Tindirma à travers une nuit culturelle en hommage. «Tindirma est une commune culturelle en faisant ça, on va davantage renforcer la cohésion sociale entre les gens mais ça va aussi nous permettre de vivre notre culturelle, un temps soit peu. Nous cherchons la voie, la solution», dixit le coordonateur des activités d’i4africa M. Ibrahima Amadou Maiga. «Cet hommage n’est ni une surprise, ni une curiosité pour nous. Et vous allez découvrir Tindirma dans toutes ses merveilles culturelles à travers la danse des possédées et des bozos, la culture sonrhaï, le sketch ainsi que le talent des jeunes. Vous y verrez tout», a renchéri le maire de la commune rurale de Tindirma M. Hama Alamir Touré.
A Tindirma, les échanges ont porté sur la situation sécuritaire, l’éducation et le développement. Ont pris par à la rencontre les élus communaux, les femmes, les jeunes, la société civile et les couches socioprofessionnelles de la commune. Sans aller par le dos de la cuillère, les participants passé en peigne fin leur statu quo. «Au cours de cette rencontre, les uns et les autres ont pu s’approprier des éléments très importants à savoir comment se comporter et qu’elles sont les conséquences des problèmes auxquels les populations sont confrontées par rapport à l’insécurité dans notre circonscription dans le cercle de Diré. Nous avons évoqué les problèmes de l’éducation et de développement au niveau de notre commune et également d’autres facteurs qui ont engendré les problèmes. Toutes ces questions ont été largement débattues et des réponses appropriées ont été obtenues à hauteur de souhait. Les uns et les autres se sont beaucoup appesantis sur les comportements des enfants et la responsabilité des parents vis-à-vis de leurs enfants de la famille, dans la rue et à l’école», a fait savoir M. Amadou Hamadoun Touré, Directeur de l’école Kola Demba Maiga de Tindirma. S’agissant de la situation sécuritaire, le maire n’ira pas par le dos de la cuillère. «La psychose a même gagné l’esprit des femmes puisque, elles, étant aux bornes fontaines, elles ont l’esprit sur quoi leur fait fuir, étant au ramassage des bois, leur esprit est dominé par le regard ça et là, elles sont stressées les hommes peuvent mieux résister que les femmes puisqu’elles très fragiles. Les femmes de Tindirma souffrent de cette insécurité à laquelle elles ne sont pas habituées. Elles sont restreintes de leurs mouvements et soucieuses et meurtries même si elles sont à la tontine, elles ont l’esprit sur quoi leur fait fuir», a

expliqué le maire M. Hamma Alamir Touré. «Tout ce que nous sommes entrain de voir c’est la pauvreté et le manque de travail qui l’ont engendré. Ensemble la main dans la main, quelque soit la nature du problème je pense que nous pouvons en discuter et chercher ensemble les solutions appropriées c’est-à-dire l’échange entre les uns et les autres peut apporter les solutions appropriées», a suggéré M. Amadou Hamadoun Touré.

Troisième étape : la cité mystérieuse, Tombouctou
Cité depuis belle lurette comme étant un modèle de démocratie, le Mali, vaste pays de 1 243 000 km2 en Afrique de l’Ouest, Tombouctou a sombré en 2012 dans une crise multiforme dont elle tente encore de se relever. De nombreux efforts ont été entrepris et continuent de l’être par les organisations non-gouvernementales et celles de la société civile afin de prévenir les conflits et lutter contre le danger de l’extrémisme violent qui a gagné une grande partie des pays du Sahel. Sur la question, il faut souligner l’importance de l’éducation, de la formation, de l’emploi, mais aussi « de la formation spirituelle » car il ne fait aucun doute que «l’extrémisme n’a aucune place en islam.» La quête de la paix est l’affaire de tous : chefs coutumiers, familles, parents mais surtout les jeunes, socle du développement et avenir de toute nation. C’est pourquoi, i4africa a jugé nécessaire d’échanger avec les populations sur ces sujets brûlants de l’heure dans le cadre du festival du vivre ensemble. «Capitalisation des expériences des jeunes sur les questions de paix, de leadership, d’engagement citoyen et de développement communautaire», «Problématique de la radicalisation des jeunes : enjeux et perspectives», «Jeunesse face aux actions de volontariat et d’engagement citoyen», «les obstacles liés à l’engagement politique des jeunes et des femmes», «les organisations de jeunesse face aux initiatives de paix et de développement communautaire», «La participation et l’implication des femmes dans le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale», telles sont entre autres thématiques sur lesquels les échanges ont porté à Tombouctou.
A l’issu de ces rencontres, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit de: l’élaboration des plans d’action régionaux pour la formation des jeunes et leur sensibilisation au phénomène de la radicalisation et de l’extrémisme violent ; des plans d’action nationaux de formation des enseignants, leaders religieux et acteurs de la société civile sur les stratégies de lutte contre les deux phénomènes précédemment cités ; d’opérer une plus large implication des jeunes et des femmes dans l’accès aux postes de responsabilité ; d’éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, à prévenir et combattre le terrorisme ;

l’engager, individuellement et collectivement dans les actions de prévention des conflits, de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme ; l’implication des jeunes dans le développement du pays ; l’appui des jeunes dans l’organisation de types d’ateliers de formation allant dans le sens de la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent, la cohésion sociale, l’esprit de volontariat et la culture de la paix. C’était à l’occasion de du Festival du vivre ensemble.

Quatrième étape: cap sur la capitale du blé, Diré
Situé à 112 km du chef-lieu de la région de Tombouctou (6ème région administrative du Mali), le cercle de Diré est chef-lieu de cercle depuis 1961, compte 13 communes et couvre une superficie de 1 750 km2 pour 111 324 habitants (recensement administratif de 2009). Les principales ethnies sont sonrhaïs, peulhs, tamaheques, bozos et arabes exerçant plusieurs activités socio-économiques notamment l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce et l’artisanat. C’est un vieux cercle cosmopolite dont les premières mentions de son nom dans les écrits dataient du moyen âge (1475-1485) qui se trouve en aval du delta central du fleuve Niger sur la rive gauche d’où tous les atouts de couloir, de porte et de façade d’un rivage privilégié qui auraient permis à Diré, de sa part sa situation géographique, de jouer un rôle d’attraction. Diré, excellent producteur du blé, du riz et oignons est un pôle émergent devenu le grenier de la 6ème région administrative du Mali. C’est cette ville qui a eu l’honneur d’abriter la 3ème Edition du Festival Diiri.
Ici, l’équipe d’instruments for Africa n’a pas dérogé à sa tradition, rencontrer les populations sur leurs préoccupations. Les principaux axes prioritaires étaient axés sur la sécurité, le développement, le chômage des jeunes et les solutions appropriées à adapter face à l’extrémisme violent. Sur le même tronçon, i4africa a également échangé avec les artistes de la localité de Diré et plusieurs d’autres venus à l’occasion du festival sur les difficultés auxquels ils sont confrontés et les directives à suivre pour mener à bien leur mission artistique.

L’ambiance en toile de fond de la caravane
Partout où la Caravane Tombouctou Riviera est passée de Tonka, Tindirma, Tombouctou à Diré, elle n’a pas manqué de plonger les populations dans l’euphorie de l’ambiance avec non seulement les artistes et troupes locaux mais aussi et surtout avec des artistes de renommée internationale à savoir Oumar Konaté, Djénéba Seck, Kader Tarhaninte, Haïra Arby, Vieux Farka Touré, etc. Durant un mois, la célébration de la culture était au rendez dans toutes ses facettes à travers une kyrielle de festivals, Au Festival Marissi de Tonka, Nuit

Culturelle à la découverte de Tindirma, Festival du vivre ensemble à Tombouctou et le Festival Diiri à Diré. A travers la Caravane Tombouctou Riviera, Instruments for Africa (i4africa), a joué sa partition dans la lutte contre l’extrémisme violent. Ainsi, elle en a fait de la culture un moyen de résistance face à ce phénomène. Du coup, elle a également permis à de milliers de personnes de revivre leur culture et découvrir d’autres merveilles artistiques, mais aussi offrir l’opportunité de bénéficier d’activités génératrices de revenus.
Malgré l’insécurité qui sévit dans ces zones, Instruments for Africa, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, prouve ainsi que la résistance culturelle est un moyen incontournable dans la lutte contre l’extrémisme violent. Rappelons qu’Instruments for Africa est une ONG à but non lucratif présent au Mali depuis quelques années et joue sa partition dans la quête de la paix au Mali à travers sa trilogie préservation de la culture, l’éducation et la réconciliation.
Par Almoudou M. BANGOU,
Envoyé spécial

Retour de la paix dans le cercle de Goundam:
Le Lt-Col Oumar Cissé apporte sa pierre
Il y’a huit (8) mois de cela que la ville de Goundam avait abrité une rencontre de taille regroupant des chefs de villages et fractions du cercle pour le retour de la paix. Aujourd’hui, le résultat sur le terrain est satisfaisant vu l’accalmie palpable constatée dans les zones respectives. Cela dénote de l’engagement que se sont assignés les leaders communautaires et mouvements armés décidés de donner l’exemple dans le cercle de Goundam. Parmi les premiers initiateurs de cette rencontre figure un fils du terroir le Lieutenant-colonel des Douanes M. Oumar Ag Hamama Cissé qui a entrepris une vaste campagne de diffusion des messages et recommandations de la rencontre sur les ondes des radios de proximité dans diverses langues du milieu pour mieux sensibiliser les populations à suivre une seule voie et candidate: «La Paix.»
Dans le but de permettre aux populations du cercle de Goundam de retrouver le vivre ensemble harmonieux qui les a toujours caractérisés, des cadres et ressortissants fils du terroir se sont engagés à multiplier les rencontres intercommunautaires. Ainsi, l’un des organisateurs de ces assises, en service à Bamako, M. Oumar Cissé (Lieutenant-colonel des douanes) en a décidé de jouer sa partition. Sans ambages, le cercle de Goundam est devenu le creuset de toutes sortes de banditisme, de vols,d’attaques à l’arme de guerre et des braquages. Cette situation d’insécurité notoire a paralysé le vivre ensemble causant le déplacement de plus 15 000 personnes refugiées à M’Bera. Cependant, force est de reconnaitre l’engagement du Gouvernement malien qui, sous la houlette du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, s’escrime quotidiennement pour le retour à la normale. Malgré cela, des cadres locaux ont décidé de ne pas rester en marge dans la quête de la quiétude sociale. Et ceux du cercle de Goundam en ont démontré l’exemple en affichant cette volonté de parvenir à la paix à travers des rencontres communautaires. Selon Oumar Cissé, il s’agissait à travers la tenue d’une telle rencontre d’amener tous les fils et filles de Goundam à se pardonner, à se donner la main et à œuvrer ensemble pour une mise en œuvre rapide de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Pour lui, la mobilisation des chefs de villages, de fractions, des leaders religieux et communautaires, permettrait de ramener la paix et la quiétude, gage de tout développement économique et social du cercle de Goundam, de la région de Tombouctou et de notre pays. A en croire le Lieutenant-colonel Cissé, tant que la paix ne vibrera pas dans le cœur de chacun de nous, tous les efforts des plus hautes autorités de notre et de la communauté internationale seraient vaines.
Cet appel semblerait être tombé dans des bonnes oreilles car huit (8) après la tenue de la rencontre intercommunautaire, le cercle de Goundam connait une certaine accalmie ainsi pour dire qu’elle aurait apporté ses fruits. Il y’a de cela un mois que des radios de proximité à Goundam ont procédé à la diffusion des messages et recommandations issues de cette rencontre. Et cela sur instruction du président de la Commission d’organisation le Lieutenant-colonel Oumar Ag Hamama Cissé.
Selon des habitants joints par nos soins, les messages, recommandations et appels pour la cause de la paix et le bien-être social des populations, sont porteuses de sens et ne laisseraient personne indifférente. A en croire, un autre habitant, il est clair que qui cherche la paix ne devrait voir la couleur de peaux ou avoir un choix politique car la meilleure candidate à choisir et élire demeure la «Paix.» Il nous est revenu qu’aujourd’hui, le cercle de Goundam serait l’un des zones les plus stables dans la région de Tombouctou. Déjà, comme édicté dans leurs recommandations, plusieurs écoles jusque là fermées auraient entamé l’année scolaire depuis octobre 2017. En tout cas, un défi que M. Oumar Cissé et sa commission tenterait de relever pour le bonheur des populations.
Par A.M. Bangou

 

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