L’information est tombée hier soir dans boîte de la chaine publique du Mali. Selon une décision prise par l’actuel directeur général de l’ORTM, Mme Aichata Ibrahim Maiga la présentatrice vedette est nommée chef de section enquête et débat de la télévision nationale épaulée (adjoint) par le journaliste sportif Aldjouma TINA.
Au même moment, nous avons été informé de la nomination d’un autre journaliste reporter précédemment chef des informations de la deuxième chaîne de TV (TM2), l’interssé n’est d’autre qu’Ibrahim Traoré le reporter attitré est désormais le rédacteur en chef adjoint TV, selon une source directe et sûre de l’ORTM.
Ce n’est pas tout, car d’autres promotions ont suivi celle des précédentes , il s’agit cette fois-ci de la nomination de Sidy Mohamed Koné dit junior, il est désormais le nouveau patron de la chaine 2, suivi de Ramata Konaté, le médecin maison, est nommé au même titre chef de programme de la dite radio FM.
Plusieurs téléspectateurs s’interrogent pourquoi autant de nomination (changement) brusque dans la boite de l’ORTM ? C’est que, selon plusieurs sources concordantes, le premier occupant du poste de chef de section enquête et débat de la télévision nationale du nom de Youssouf Diakite aurait détourné un marché de l’ORTM à hauteur de plus de 20 millions de fcfa. Il s’agit d’un marché de l’AEDD (Agence de l’environnement et du développement durable), M. Diakite aurait détourné la bagatelle de 25 millions de France CFA. Chose que Sidiki N’Fa KONATE, l’actuel directeur général de l’ORTM n’a pu avaler aux dires de nos sources dont il y’a un mois, Sidiki N’fa KONATE non moins l’enfant de Tousseguela avait donné un délais (trois semaines) à l’arnaqueur et le délinquant financier du nom de Youssouf Diakite afin qu’il rembourse cette somme colossale, malheureusement, cela ne semble pas été une chose faite.
C’est pourquoi, depuis hier soir (2h du matin) notre redaction à été informé de la situation que je cite « bonjour croissanceafrique.com , le journaliste Youssouf Diakite été relevé de poste de chef de section enquête et débat de la télévision nationale », fin de citation.
Notons que Youssouf Diakite est jusqu’a ce jour le fondateur, directeur de l’agence de communication groupe NEXT media international sise à l’aci 2000.
Selon nos enquêtes, M. Diakite est détenteur de plusieurs dettes impayés appartenants aux partenaires de son agence. D’autres sources affirment que M. Diakite à engagé une brochette de jeunes diplômés sans emplois, mais malheureusement il y’a plus de 4 ans personne n’a eu son salaire « d’autres le traite d’un farfelu fait par le Dieu, un escroc qui ne dit pas son nom » traitent-ils. Une foi de plus Youssouf Diakite vient perdre une grande confiance de Sidiki N’fa KONATE car il en était le seul homme de confiance du DG de l’ORTM.
L’État camerounais et la Société Générale viennent de signer deux accords de prêt pour le renforcement des réseaux de transport d’électricité de Douala.
Les préparatifs de la coupe d’Afrique des Nations 2019 qui se tiendra au Cameroun se poursuivent en force.
Le gouvernement camerounais vient de signer avec la Société Générale deux accords de prêt devrant lui permettre de disposer d’une enveloppe globale de 108,6 milliards de francs CFA, destinée à financer les travaux sur les réseaux électriques dans les stades de la ville.
Selon le ministre camerounais de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, ces prêts permettront de prendre en charge le projet de renforcement et de stabilisation des réseaux de transport d’électricité de la ville de Douala.
Le premier accord est un crédit acheteur d’un montant de 140 millions d’euros (91,8 milliards FCFA). Tandis que le second est un crédit financier d’un montant de 25,57 millions d’euros (16,77 milliards FCFA).
Les deux accords font suite à un décret présidentiel signé le 2 février, par le président camerounais Paul Biya, autorisant le ministre Alamine Ousmane Mey à signer les conventions de crédit.
Pour les travaux en question, ils seront confiés au groupe français Bouygues, qui construira des lignes d’évacuation de l’énergie électrique des centres de production, vers les grands centres de consommation de la capitale économique du pays.
Ces lignes permettront de soulager les postes de transformation d’énergie électrique en situation de surcharge, particulièrement sur la ligne entre Edéa-Logbessou-Bekoko, le long du littoral.
Les surcharges sont à l’origine de coupures d’électricité fréquentes, qui surviennent depuis le début de cette année à Douala, avec tous les désagréments qu’elles génèrent pour la population et l’activité économique.
Les travaux qui seront entamés seront réalisés en prévision de la Coupe d’Afrique de Nations 2019 (CAN) qui se déroulera au Cameroun. Les installations permettront d’assurer une fourniture optimale d’énergie dans les stades, comme exigé par la mission d’inspection de la confédération africaine de football (CAF).
Le président de la République, Chef de lʼEtat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta a reçu en audience dans l’après-midi du 15 mars 2018, notre compatriote Mamadou Traoré nommé Commissaire chargé de lʼIndustrie et de la promotion du secteur privé à la Commission de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 1er mars 2018 , M. Mamadou Traoré était venu remercier le Président IBK mais également solliciter conseils et orientations avant de regagner son nouveau poste à Abuja (il était jusque- là commissaire en charge des politiques macro économiques au sein de la CEDEAO).
Des policiers désormais édifiés sur les bonnes pratiques en vue de surmonter les contraintes et difficultés pour le respect des procédures en matière d’enquêtes préliminaire
’organisation internationale des droits et du développement, IDLO, dans sa politique de prévention et de gestion des questions de droits des citoyens, a tenu ce mercredi 14 mars, à Ségou, une conférence débat avec les chefs d’unités d’enquêtes de la police. Une action qui s’inscrit dans les actions du cadre de concertation des acteurs de la chaine pénale à Ségou. La journée d’échanges a permis de répondre à la question pourquoi les officiers de police judiciaire ne prennent pas en compte le droit en la matière. La conférence a regroupé une vingtaine de participants des deux commissariats de la police à Ségou.
L’union nationale des aveugles du Mali, à travers le programme sight severs de l’USAID, a procédé ce mercredi 14 mars à une remise de matériels didactiques et une session de lecture entre des élèves mal voyant, non voyant et leurs autres camarades des écoles partenaire de l’éducation inclusive dans le centre d’animation pédagogique de Ségou. Il s’agit de faciliter l’intégration des enfants handicapés visuels et contribuer à améliorer leur niveau en orthographe et en lecture.
C’est un maire de Ségou, Nouhoun Diarra, tout heureux qui a accueilli la 8eme édition de la rencontre APBEF/Presse privée dont les thèmes cette année sont: » cybercriminalité, menace du 21eme siècle pour les banques « , quel impact des médias dans l’amélioration du taux de bancarisation au Mali ».
Tous en souhaitant la bienvenue aux participants, le maire a précisé que le choix de ces thèmes n’était pas fortuit. Le monde du 21eme siècle est plus que numérisé et la cybercriminalité prend de l’ampleur. Aussi, sachant les rôles et responsabilités des médias dans le développement, il est donc sûr que les médias peuvent aider à améliorer le taux de la bancarisation.
Tout en souhaitant bonne session de travail pour cette 8ème édition, le maire Nouhoun Diarra, a exprimé sa disponibilité à accompagner les travaux de 2 jours, de la rencontre banques/presse.
Il arrive de se poser la question de savoir pourquoi certains chefs services sont à leurs places ? Parmi ceux-ci à Ségou, il y’a bien le directeur de la SOMAGEP. Celui-ci semble allergique aux visites au sein de son service. En tout c’est le moins qu’on puisse dire de son comportement, ce jeudi 15 mars, lors de la visite de certains étudiants de l’Université de Ségou.
Ce jeudi 15 mars, des étudiants de la 3ème année communication se sont rendus à la société de l’eau à Ségou. Ils étaient venus s’enquérir des missions, objectifs et de la stratégie de communication de l’entreprise en charge de la vente de l’eau à Ségou. Arrivés dans les environs de 15heures et sous le soleil ardent, ils ont été bien accueillis par la secrétaire. À la secrétaire, ils ont expliqué la raison de leur visite qui se situe dans l’élaboration d’un sujet d’exposé estudiantin. Toute souriante, la secrétaire les a conduit chez le directeur de l’entreprise. Celui-ci, dans son bureau, avec un regard négligeant a écouté les universitaires avant de leurs dire qu’il n’est pas dans la disposition de les aider. Pire, le directeur les a posé la question, pourquoi ils viennent parachuter dans le bureau des gens comme. Il a ordonné aux enfants fatigués, de revenir le lendemain jeudi soir, sachant bien que leur exposé est prévu pour le ce même jeudi matin. C’était juste une façon pour le grand boss de la SOMAGEP à Ségou, de chasser de son bureau, les deux garçons et trois filles venus à son service. Ne sachant comment faire, ils ont fini par quitter la SOMAGEP. Une des trois filles, en ses termes disait: »le jour où je serai grande patronne, je vais chasser ce directeur là « . Cela explique jusque où ces universitaires étaient fâchés contre le directeur de la SOMAGEP.
Le directeur dans son geste fait perdre une occasion de communication pour son service. Il était face à des étudiants en communication qui élaborent un exposé sur une entreprise de Ségou. Et leur choix s’était porté sur la SOMAGES. Donc une occasion de faire connaître la SOMAGEP. D’ailleurs sachant que ce service sur le plan national traverse un moment difficile, surtout à Bamako où ses services sont t décriés, la visite de ces universitaires était nécessaire pour aller dans le sens de la communication explicative. Malheureusement, un directeur arrogant ne peut jamais voir tout ça.
Nos braves frères et sœurs étudiants, mécontents étaient finalement obligés de changer d’entreprise. Heureusement pour eux cette autre entreprise qu’ils ont prise a été bien accueillante que la SOMAGEP. Comme pour dire que tous les directeurs de services ne sont pas le même.
Le Mali vit sous la menace des groupes djihadistes présents dans le nord et au centre du pays. Cinq ans après le déclenchement de l’opération française « Serval », le G5 Sahel, qui doit regrouper à terme 5 000 soldats de cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Niger et Tchad), est censé compléter le dispositif constitué par l’opération française « Barkhane » (4 000 hommes) et la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali, la Minusma (12 000 militaires). Une réunion, vendredi 23 février à Bruxelles, doit aider à alimenter le budget de la force du G5 Sahel , alors que l’Union européenne vient d’annoncer un doublement de sa contribution, portée à 100 millions d’euros.
Au pouvoir depuis 2013, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, entretient le mystère sur son intention de briguer ou non un second mandat à l’élection présidentielle du 29 juillet.
Alors que doit se tenir une élection en juillet, quel bilan tirez-vous de votre premier mandat à la tête du Mali, dont vous ne contrôlez toujours pas l’intégralité du territoire ?
Ibrahim Boubacar Keïta Au moment de mon élection, en août 2013, le pays n’était pas tout à fait dans une situation normale. Il n’y avait plus d’Etat. Nous n’avions plus d’armée et, sans le déclenchement par la France de l’opération « Serval » [en janvier 2013], je ne serais pas devant vous aujourd’hui et le Mali aurait cessé d’exister. Le temps de la remise en ordre est long et il a fallu faire un état des lieux. Je savais que nous étions attendus sur la question de la gouvernance et de la gestion de l’Etat, donc de la décentralisation, dont je suis convaincu de la nécessité.
J’ai agi et, quoi qu’en disent certains, la situation actuelle n’a rien de comparable avec ce qu’elle était à mon arrivée. Les djihadistes ne contrôlent plus de grands espaces. Pour ce qui est de la question du Grand Nord, j’ai délocalisé les négociations intermaliennes de Ouagadougou à Alger, où nous sommes parvenus à un accord qui n’est certes pas parfait, mais qui crée un cadre de négociation. Nous l’avons paraphé car il garantit, notamment, la laïcité et l’intégrité territoriale du Mali.
Pourquoi vous reproche-t-on de ne pas vraiment appliquer cet accord d’Alger, signé en 2015 à Bamako ?
Il pourrait être mieux appliqué, mais le gouvernement malien a fait sa part du travail. Cela a pris du temps, presque huit mois, pour que les parties maliennes se parlent. Nous attendons depuis près d’un an que certains groupes armés nous transmettent leur liste de combattants dans le cadre du programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration. On a besoin de ces listes pour mettre en œuvre notre réforme de la défense et déployer les brigades mixtes composées de soldats de l’armée malienne et d’anciens combattants des groupes armés.
Sur le plan institutionnel, nous avons favorisé l’application de l’accord avec la création d’un Sénat pour aider l’intégration des institutions traditionnelles et historiques, qui ont un rôle à jouer. Deux tiers de ce Sénat devaient être élus, le reste étant désigné par le chef de l’Etat, sans que cela ait une quelconque influence sur la durée de mon mandat, comme l’ont laissé entendrecertaines critiques. Mais face au tollé, au risque de manifestations et de morts, cette révision constitutionnelle a été suspendue. Mais elle se fera, c’est inévitable et indispensable, aussi, pour renforcer la décentralisation et enfin instaurer des pouvoirs régionaux forts.
Vos relations se seraient passablement rafraîchies avec votre puissant voisin algérien…
L’Algérie est un partenaire important. Je n’ai aucune pression de sa part et notre relation va au mieux. C’est nous qui avons décidé d’aller en Algérie et de lui donner le rôle qu’elle joue encore aujourd’hui dans les négociations intermaliennes. Alger préside le comité de suivi de l’accord et nous aide en matière de formation militaire. Avec la France, nous discutons souvent à trois d’ailleurs.
Comment maintenez-vous votre relation à équidistance avec l’Algérie et le Maroc ?
Nous connaissons les difficultés de nos frères du Maghreb, qui ont des problèmes entre eux, et cela nous préoccupe au plus haut point. Mais aucun des deux ne nous a jamais fait grief de notre relation avec l’autre. Le Mali partage 1 360 km de frontière avec l’Algérie. Nous avons aussi une histoire de soutien de mon pays à la révolution algérienne pour l’indépendance. Avec le Maroc, nous avons un profond lien historique, culturel et cultuel.
Le Mali veut préserver ces deux relations privilégiées et souhaiterait même pouvoir aider à l’apaisement entre ces deux pays frères, comme ce fut le cas dans le temps. C’est à Bamako que le roi [du Maroc] Hassan II et [le président algérien]Ahmed Ben Bella s’étaient retrouvés pour signerun accord de cessez-le-feu [le 30 octobre 1963]. Mais je suis encore loin d’égaler mon grand-oncle et prédécesseur, le président Modibo Keïta, qui avait brillamment mené cette médiation.
Vous prétendez que la situation sécuritaire s’est considérablement améliorée. Pourquoi les attaques sont-elles de plus en plus fréquentes dans le centre du pays, où de nouveaux groupes sont apparus ?
Non, il n’y a pas de groupes armés à proprement parler. Ce ne sont que des phénomènes sporadiques, avec des engins explosifs improvisés au passage de troupes de l’armée ou de la mission des Nations unies. C’est, selon moi, une excroissance de ce qui se passe dans le Grand Nord. La présence de l’armée malienne a été renforcée. Le 18 février, un chef local d’une unité combattante dudit Front de libération du Macina a été arrêté, il se trouve entre les mains de nos services. L’armée marque des points.
Deux soldats français de l’opération « Barkhane » ont été tués, mercredi, dans une attaque à l’engin explosif qui a pris pour cible leur véhicule.
Je m’incline devant le sacrifice de ces soldats français. J’adresse mes condoléances à leurs familles. Ils sont morts pour notre liberté. Cela renforce notre détermination à combattreensemble le terrorisme.
Malgré le soutien de la France, des Etats-Unis et de l’Union européenne depuis quatre ans, l’armée malienne reste fragile. La désertion de 36 gendarmes, en janvier, et l’arrestation d’un sergent qui a fait une vidéo dénonçant l’absence de vision l’ont rappelé.
Il n’y a pas eu de désertions. Il s’agit d’éléments restés trop longtemps en poste et, comme beaucoup d’armées dans le monde, nous avons des problèmes de rotation des effectifs. Nous venons d’ailleurs d’acquérir un avion de transportdes troupes grâce aux Français. Quant à la vidéo, c’est un cas singulier : un élément qui avait participé au coup d’Etat militaire du capitaine Amadou Sanogo [en mars 2012]. Et ce cas est actuellement entre les mains de la justice.
L’armée malienne n’est donc pas démotivée face à l’ampleur de la tâche ?
Cette guerre est d’une extrême dureté. L’ennemi est invisible et cruel. Pour les avoir vus sur le terrain, les soldats maliens sont loin d’avoir le moral dans les talons. Il ne faut pas demanderl’impossible à une armée qui, il y a cinq ans, n’avait pas d’équipements, pas de formation et qui vient tout juste d’acquérir cinq avions achetés au prix fort. Chaque soldat qui tombe meurt pour le Mali, mais aussi pour la France. Car nous ne sommes qu’un terrain de passage. Leur but, leur cap, c’est vous.
A défaut de pouvoir l’emporter sur le plan militaire, avez-vous tenté de négocier avec des mouvements djihadistes ?
Pouvons nous négocier avec Daech [acronyme arabe de l’Etat islamique] ? Avec Al-Qaida au Maghreb islamique ? Ma réponse est un non ferme. Par contre, certains sont venus à nous. Un petit groupe du Front de libération du Macina s’est récemment rendu, avec armes et bagages. Ceux qui n’ont pas de sang sur les mains pourraient avoir la vie sauve.
Quid d’un dialogue direct avec le chef touareg malien Iyad Ag-Ghali, fondateur d’Ansar Eddine en 2012 et à la tête de la coalition du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), officialisée en mars 2017 ?
Pas question ! Le président du Haut Conseil islamique, l’imam Mahmoud Dicko, avait reçu mandat de l’ancien premier ministreAbdoulaye Idrissa Maïga [avril-décembre 2017] de conduireune mission de bons offices dans le centre et le nord du pays. Je l’assume en tant que chef de l’Etat, mais j’étais bien loin de l’approuver. Nous avons mis fin à cette mission.
Confirmez-vous que l’un des bras droits d’Iyad Ag-Ghali a été tué début février ?
Ce que je peux vous dire, c’est que 23 djihadistes ont été neutralisés lors de cette opération française menée à 900 mètres de la frontière algérienne. Il semble qu’il y ait des hauts responsables parmi eux.
Peut-on aujourd’hui, avec le recul, qualifier de bavures le fait que les militaires des forces « Barkhane » et « Sabre » (composante chargée spécialement de la lutte contre les groupes armés terroristes) auraient tué par erreur, fin octobre 2017, onze soldats maliens otages des djihadistes ?
Il est clair que c’étaient des otages et non pas des djihadistes. En aucun cas il n’a été dans l’intention de « Barkhane » de tuer des soldats maliens. Leurs efforts sont inouïs en termes de renseignement. Quand un cas comme celui-ci intervient, on ne va pas faire de procèsad vitam aeternam. Les mots ont un poids, un sens. C’était regrettable et douloureux.
Le rapprochement entre le JNIM, d’Iyad Ag-Ghali, et l’Etat islamique au Grand Sahara, mené par Abou Walid Al-Sahraoui, vous inquiète-t-il ?
C’est la détermination affichée par la coalition antidjihadiste conduite par le G5 Sahel avec l’appui de nos amis français et européens qui les inquiète. Au point que cette alliance soit annoncée. Ce qui ne nous surprend pas.
Comment vivez-vous le délitement de la confiance à votre égard de la part de certains de vos homologues de la région qui vous considèrent comme un « maillon faible » du G5 Sahel ?
Je le déplore. Ce n’est pas une preuve de profondeur d’analyse. Chacun de nous a sa propre réalité. Aucun autre pays de la région n’a été confronté à autant de défis que le nôtre. Mais on tient, tout en corrigeant nos insuffisances sur le plan militaire et en essayant de poursuivre notre développement économique.
Est-ce un manque de moyens ou un manque de volonté qui a provoqué le retard dans la mise en place de patrouilles mixtes Mali-Mauritanie ?
La Mauritanie a pris un peu de temps à mettre en place son bataillon. C’est désormais chose faite. Ses cadres ont rejoint l’état-major conjoint à Sévaré [région de Mopti]. Nous avons finalisé les choses début février lors du sommet du G5 Sahel à Niamey, où j’ai passé le flambeau au chef d’Etat nigérien, Mahamadou Issoufou. Les contentieux du passé ont été apurés avec la Mauritanie et nos troupes peuvent poursuivre des djihadistes sur leur territoire et vice-versa.
Etes-vous satisfait des actions de la Minusma ?
A quoi bon faire du maintien de la paix alors que nous menons une guerre régionale contre le djihadisme ? Sans un mandat plus offensif, que nous réclamons à cor et à cri, la Minusma, qui est l’une des missions de l’ONU enregistrant le plus de pertes humaines, se contente aujourd’hui de faire dans le social.
Le G5 Sahel n’a pour l’instant obtenu que 294 millions de dollars (environ 238 millions d’euros) sur les 423 millions nécessaires. Pourquoi cette force peine-t-elle à trouver des financements ?
C’est le nœud gordien. Je suis vraiment agacé. Quand on sait ce qui est dépensé chaque jour en Irak et en Syrie dans des bombardements, voir les pays du Sahel aujourd’hui tendre la main pour avoir 423 millions d’euros, j’avoue que ça me fait mal. Nous ne sommes pas des mendiants.
Nous ne sommes pas non plus responsables de la fin de Mouammar Kadhafi et du délitement de la situation en Libye, où il y aurait près de 13 millions d’armes en circulation. La communauté internationale a un devoir d’action et de solidarité. La France l’a très bien compris. François Hollandea fait de son mieux et Emmanuel Macron, avec son dynamisme particulier, est en train de pousseravec la chancelière allemande, Angela Merkel.
En 2014, la justice française s’est interrogée sur vos liens avec Michel Tomi, un homme d’affaires corse très présent en Afrique. Pour sa défense, ce dernier a évoqué des règlements de comptes politiques franco-français. Partagez-vous ce point de vue ?
Sans vouloir jouer les innocents, je n’ai rien compris à cette affaire qui m’a sali et outragé. Je n’ai jamais conclu la moindre affaire avec Michel Tomi. Il n’est d’ailleurs pas mon ami, mais mon frère au sens africain et corse. Il m’a été présenté par feu le président gabonais, Omar Bongo Ondimba, lors d’une visite au Mali en 1995. J’étais à l’époque le premier ministre du président Alpha Oumar Konaré, qui m’a demandé d’aider Michel Tomi dans ses démarches d’ouverture d’un casino à Bamako. Je l’ai introduit auprès de la ministre du tourisme d’alors. Il a rempli les conditions et a ouvert son casino.
Je n’ai pas touché un centime, mais j’ai gagné un ami pour la vie. Quand il venait au Mali, il mangeait chez moi. Et je suis allé chez lui, en Corse. Je trouve scandaleux qu’on le considère comme un parrain qui me contrôlait ou me corrompait. Cette affaire m’aura au moins permis de connaître la profondeur de l’amitié de François Hollande. Il n’a jamais douté de moi. Il savait. Ça m’a été d’un grand réconfort.
Sentez-vous aujourd’hui un agacement de la part du président français, Emmanuel Macron, avec qui l’on dit que vos rapports sont tendus ?
Avec Emmanuel, on se tutoie. Le lendemain de mon arrivée à Paris, j’ai été reçu lundi [19 février]durant quarante-cinq minutes, dans une grande convivialité. C’est un homme très structuré, qui dit ce qu’il pense avec une totale franchise. Il n’a jamais été désagréable avec moi.
M. Macron vous a-t-il fortement déconseillé de briguer un deuxième mandat ?
Ce serait une bêtise. Les hommes intelligents n’en font pas ou si peu. Mon sort n’est pas entre ses mains. Je n’ai rien à demander à un chef d’Etat étranger. Je crois que le président Macron est conscient des enjeux et, d’ailleurs, il ne connaît pas ma décision.
Comptez-vous briguer un deuxième mandat ?
Je ne vous le dirai pas. Si je décide de me présenter à nouveau, j’en réserverai la primeur aux Maliens. Et je ferai en sorte que tous les candidats puissent mener campagne dans les meilleures conditions. Le 29 juillet, il y aura un scrutin présidentiel. J’ai mission de faire en sorte que la démocratie soit confortée au Mali. Je ne peux pas prendre le risque d’un quelconque glissement du calendrier électoral. On a vu ailleurs, en Afrique, ce qu’il en coûte d’aller au-delà du délai constitutionnel.
C’est dans le cadre du programme présidentiel d’urgence sociale que s’est tenu la 41 ème session ordinaire du conseil d’administration de l’office Malien de l’habitat. C’était en présence du ministre de l’habitat et de l’urbanisme M. Cheickné Sidya Sissoko dit Kalifa.
Dans sont allocution le ministre Sissoko affirme que « le budget de l’exercice 2018, soumis à votre examen, est équilibré en recettes et en dépense à 31 milliards 894 millions 082 mille 676 F CFA dont 23 milliards 920 millions 310 mille 764 f CFA consacrés au financement de l’habitat, soit 75 % du budget », dit-il.
Ensuite, le niveau de ces recettes réponse essentiellement sur la subvention de l’État et les loyers devant résulter de l’attribution des 5 928 logements réalisés.
C’est pourquoi les recettes de 2018 permettront notamment : d’assurer l’amortissement de certains programme antérieurs, de financer les travaux de viabilisation hors site des logements de Bamako, en prélude à leur attribution, de financer des travaux de viabilisation des sites des 350 logements des localité de l’intérieur au titre du programme gouvernemental, de financer le contrôle et le suivi desdits travaux, de promouvoir le financement de l’habitat à travers un appui au fonds de garantie, au paiement des primes de garantie contre les risques de décès des bénéficiaires et à la bonification des taux d’intérêt des prêts des membres de coopératives d’habitat et des clients des promoteurs immobiliers retenus, et en fin boucler le financement des travaux de réalisation du siège de l’OMH.
Avant de conclure son allocution, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme Cheickné Sidya Sissoko dit Kalifa à invité la direction de l’OMH à travailler sans relâche à résoudre les difficultés auxquelles elle est confrontée, afin d’atteindre les objectifs assignés à l’établissement.
Selon lui, il est impératif pour l’OMH de veiller scrupuleusement au respect des clauses contractuelles, pour améliorer le taux de recouvrement des recettes des logements sociaux.
Il faut noter que la présente session du conseil d’administration est un moment privilegieux de dialogue et d’impulsion des de l’OMH pour l’année 2018.
A 40 ans, Bonaventure Kalou, l’ancien international ivoirien (52 sélections) a décidé de se porter candidat aux prochaines élections municipales à Vavoua, où son père avait été candidat PDCI. L’ex-milieu de terrain formé à l’ASEC-Abidjan et passé notamment par le Feyenoord Rotterdam, Auxerre et le PSG dans une interview explique à Jeune Afrique les raisons de cet engagement.
Bonaventure Kalou a-t-il succombé au syndrome George Weah ? L’ancien international ivoirien, qui cumule tout de même 52 sélections, a décidé de se lancer en politique. Et pour ses premiers pas dans l’arène, il a décidé de se porter candidat à la mairie de Vavoua, ville de naissance de son père, qui fut le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Lui se présente en tant qu’« indépendant ».