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Egypte: 72 millions USD de l’IFC pour soutenir le premier système de stockage d’énergie

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Washington DC, USA - March 4, 2017: IFC entrance with sign of International Finance Corporation World Bank Group

(CROISSANCE AFRIQUE)-La Société financière internationale (IFC) a annoncé un investissement de 40,783 milliards de FCFA (72 millions de dollars) pour soutenir le premier système de stockage d’énergie par batterie à l’échelle industrielle (BESS).

Aussi, le projet, qui sera opérationnel à partir de juillet 2025, est réalisé en partenariat avec AMEA Power et le gouvernement égyptien. Le financement, accordé à la filiale d’AMEA Power, Abydos Solar Project Company, permettra l’intégration d’un système BESS de 300 MWh à une centrale solaire photovoltaïque de 500 MW à Kom Ombo.

Ce projet, pionnier en Égypte dans le cadre du programme d’urgence de 4 GW pour les énergies renouvelables, fournira environ 100 000 MWh d’énergie et réduira les émissions de CO₂ d’environ 20 000 tonnes par an, contribuant ainsi à l’objectif égyptien de diminuer de 37 % les émissions de son secteur électrique.

Depuis 2017, le Groupe de la Banque mondiale et d’autres institutions de finance durable ont aidé le développement de projets solaires et éoliens en Égypte, représentant plus de la moitié de la capacité d’énergie renouvelable installée prévue d’ici 2027.

Notons que l’IFC, depuis 1975, a également investi près de 10 milliards de dollars dans des projets développés en Égypte. Ce projet de BESS est soutenu par la banque néerlandaise de développement entrepreneurial (FMO), ainsi que par des programmes canadiens et coréens de financement mixte pour le développement vert.

Mariam KONÉ

Mali: le président GOÏTA lance les travaux de construction de la première Raffinerie nationale d’or à Senou

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, le Président de la Transition du Mali, le Général d’Armée Assimi Goïta, a lancé les travaux de construction de la première raffinerie nationale d’or à Sénou, Bamako, le lundi 16 Juin 2025.

Cet événement marquant a réuni plusieurs personnalités politiques et diplomatiques, soulignant l’importance de ce projet pour le pays. La société Yadran, ou plutôt le Groupe Yadran, est une entreprise russe impliquée dans plusieurs secteurs d’activité, notamment en Russie et à l’international. Elle est active dans le pétrole, la construction, la gestion des déchets, la production industrielle, les technologies financières et la blockchain, entre autres. Récemment, le groupe a manifesté un intérêt pour le Mali, notamment pour la construction d’une raffinerie d’or et une usine de transformation du coton.

La raffinerie, d’une capacité de 200 tonnes d’or par an, vise à traiter localement l’or extrait, réduisant ainsi la dépendance vis-à-vis des raffineries étrangères. Ce projet s’inscrit dans une série de réformes politiques dans le secteur minier, visant à renforcer la souveraineté économique du Mali et à garantir que les bénéfices de l’or profitent à la population malienne.

En collaboration avec la société russe Yadran, la raffinerie prévoit de créer des emplois et de soutenir le développement économique local. La mise en place de cette infrastructure est perçue comme un symbole de modernisation et de coopération entre le Mali et la Russie.

Autorités et représentants locaux ont exprimé des espoirs concernant les retombées de ce projet pour la jeunesse locale et l’économie régionale. Aussi, Le projet de construction d’une raffinerie d’or au Mali est un pas important vers la souveraineté économique du pays. Il fait partie d’un ensemble de réformes visant à renforcer le secteur minier, incluant un audit complet, l’adoption d’un nouveau Code minier et la création d’une société d’État pour la recherche et l’exploitation des ressources. La raffinerie est réalisée en partenariat avec la société russe Yadran, qui fournit expertise technique et formation.

Ce projet devrait générer de nombreux emplois, développer le commerce local et améliorer les recettes fiscales. Le Ministre des Mines a souligné son importance stratégique pour la transformation industrielle des ressources du Mali.

Pour rappel, le complexe de Sénou sera construit selon des normes internationales, avec la capacité de traiter l’or d’autres pays de la région, renforçant ainsi la position du Mali dans l’industrie aurifère en Afrique de l’Ouest.

Notons que le projet est vu comme un rêve longtemps attendu et un symbole de développement économique inclusif pour le Mali.

Daouda Bakary KONÉ

Mali: Barrick Mining n’abdique pas et affirme avoir « maintenue sa position »

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, Barrick Mining Corporation confirme que la procédure d’arbitrage du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), engagée en vertu des conventions minières contraignantes entre les filiales de Barrick et l’État du Mali, est pleinement en cours. C’est la suite logique d’un communiqué publié par Barrick Mining, dont Croissance Afrique à reçu copie.

 » Le tribunal arbitral a été constitué et Barrick a présenté une demande de mesures provisoires afin d’empêcher toute nouvelle escalade et de protéger ses droits en vertu des conventions minières contraignantes conclues avec l’État du Mali », a-t-il souligné dans son communiqué, ce lundi 16 juin 2025.

La compagnie canadienne qui a affirmé avoir maintenue sa position, explique que « L’examen de cette affaire par le tribunal arbitral est d’autant plus important que le Tribunal de commerce de Bamako a décidé aujourd’hui de placer le complexe de Loulo-Gounkoto sous administration provisoire, à la demande du gouvernement malien. Si les filiales de Barrick restent les propriétaires légaux de la mine, le contrôle opérationnel a été transféré à un administrateur externe »

Cette décision fait suite aux mesures prises par le gouvernement malien pour bloquer les exportations d’or et saisir les stocks d’or appartenant aux filiales de Barrick – des mesures que Barrick juge injustifiées et qui ont conduit à la suspension temporaire des opérations.

Il faut signaler que « Ces événements sont survenus malgré les efforts constants de Barrick pour parvenir à une solution constructive et durable. Bien que l’entreprise ait fait un certain nombre de concessions de bonne foi dans un esprit de partenariat, elle ne peut accepter des conditions qui compromettraint l’intégrité juridique ou la viabilité à long terme des opérations »

Selon le communiqué, « Barrick demeure guidée par ses valeurs fondamentales.La détention prolongée de ses employés – injustement emprisonnés et utilisés comme levier dans ce processus – est profondément préoccupante et incompatible avec la confiance, la transparence et la responsabilité nécessaires à un véritable partenariat à long terme ».

« A ce jour, Barrick Mining explique qu’ « aucune justification crédible n’a été présentée pour justifier cette détention et la position du gouvernement », et les exigences toujours plus nombreuses de ce dernier manquent de fondement factuel et juridique.

La résolution de la situation actuelle ne se résume pas à la conclusion d’une transaction. Elle exige un respect mutuel, une gouvernance solide et un partenariat à long terme. Malheureusement, le processus actuel selon Barrick Mining a connu des revers dans le dialogue et des actions unilatérales du gouvernement, qui risquent de nuire à la crédibilité économique du Mali et à sa position en tant que destination d’investissement.

Depuis près de trois décennies, Barrick est un partenaire engagé du Mali, soutenant le développement économique et les communautés locales. « Cet engagement demeure, tout comme la responsabilité de Barrick de défendre les droits de ses employés, de protéger la valeur actionnariale et de défendre le cadre juridique qui régit ses activités », dit-elle.

« Il est important de noter que, bien que la procédure du CIRDI soit pleinement engagée, Barrick reste déterminée à dialoguer en parallèle avec le gouvernement malien afin de trouver une solution constructive et mutuellement acceptable », a souligné, le document de Barrick Mining..

Notons que l’arbitrage précise le communiqué de Barrick Mining, est un mécanisme de règlement des différends neutre et internationalement reconnu, qui n’empêche pas la poursuite du dialogue. Barrick privilégie systématiquement la résolution des différends par un dialogue fondé sur le respect mutuel, la sécurité juridique et un engagement commun en faveur d’un partenariat à long terme

Mali: le Complexe Loulo Gounkoto exploité par Barrick Mining placé sous administration provisoire

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le tribunal de commerce de Bamako a pris la décision significative de placer sous administration provisoire la filiale de Barrick Mining, qui est responsable de l’exploitation du complexe minier Loulou-Gounkoto, le lundi 16 juin 2025.

Cette mesure, adoptée le 16 juin, a été rapportée par diverses sources judiciaires, mettant en relief la délicatesse de la situation actuelle. C’est pourquoi, Croissance Afrique, un magazine incontournable dans le paysage médiatique panafricain, a confirme (ce jour), cette information, soulignant l’intensification des tensions entre la société minière d’origine canadienne et le gouvernement malien.

Aussi, les autorités judiciaires ont par la suite qualifié cette décision de « fulgurante », illustrant la rapidité avec laquelle ce changement s’est opéré. Ainsi, ce nouvel épisode s’insère dans une querelle complexe entre Barrick Gold, un important acteur de l’industrie minière mondiale, et l’État malien, préoccupé par des questions persistantes relatives à la gestion des ressources naturelles et aux bénéfices économiques escomptés pour les populations locales.

Cette situation comporte des implications potentielles majeures, affectant non seulement les activités de la mine Loulou-Gounkoto, connue pour sa richesse en minéraux, mais également l’économie du Mali, déjà fragilisée par une série de défis sociopolitiques. Il faut signaler que le tribunal de commerce de Bamako a pris la décision lundi de mettre « sous administration provisoire » pour une durée de six mois la plus grande mine d’or du Mali. Cette mine est en grande partie possédée par la société canadienne Barrick Mining.

Par ailleurs, il s’agit du dernier épisode d’un conflit en cours entre cette entreprise minière et l’État Malien. Le gouvernement du Mali avait demandé cette mesure dans l’objectif de relancer les activités d’extraction qui sont à l’arrêt depuis janvier dernier sur le site de Loulo-Goungoto, situé dans l’ouest du pays. Ce site est l’un des plus importants gisements d’or dans le monde, étant détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par l’État Malien. Pour mener à bien la réouverture rapide de la mine, Zoumana Makadji a été nommé administrateur provisoire et est chargé de réactiver les opérations dans les plus brefs délais.

Notons que cela suscite des interrogations essentielles quant à la souveraineté nationale, à l’engagement social des entreprises, et à l’impératif d’un cadre strict régissant les rapports entre les compagnies extractives et les gouvernements africains.

Mariam KONE

Mali: Pose de la première pierre de l’Usine de Raffinerie d’or du Mali par le général Assimi Goïta 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le général Assimi GOÏTA, président de la transition du Mali, a posé la première pierre de l’usine de raffinerie d’or du Mali le 16 juin 2025 à Bamako. Cette usine, qui sera construite sur une superficie de 5 hectares, aura une capacité de traitement de 200 tonnes d’or par an. 

Aissi, le capital social de la raffinerie est estimé à 600 millions de FCFA, avec un taux de rentabilité interne de 173 %. L’État malien détient 62 % des parts, tandis que la société russe Yadran possède 38 %.

C’est pourquoi, le général GOÏTA a affirmé que ce projet est une réponse aux attentes des Assises nationales de la réfondation, où le peuple malien a exprimé le désir de voir l’or du pays bénéficier aux Maliens. La réalisation de cette raffinerie est perçue comme un symbole de souveraineté économique, permettant au Mali de contrôler sa production d’or et d’en tirer davantage de revenus pour le développement économique.

Aussi, la raffinerie sera la seule entité à affiner l’or de toutes les sociétés minières au Mali, créant ainsi des emplois directs et indirects pour les jeunes Maliens. GOÏTA a également souligné l’importance de la coopération avec la Russie dans le cadre de ce projet, en mettant en avant l’expertise et le transfert de compétences apportés par la société Yadran.

Le projet d’implantation d’une unité d’affinage au Mali a pour objectif de valoriser les ressources aurifères du pays. Cette initiative implique la création d’une installation moderne capable de traiter jusqu’à 200 tonnes d’or par an, en séparant l’or et l’argent en produits raffinés.

Points clés :

Partenariat international : Il s’agit de l’un des premiers grands projets industriels en Afrique subsaharienne en collaboration avec la Fédération de Russie, renforçant les liens entre les peuples russe et malien.

Impact économique : Le projet est prévu pour générer des emplois, construire des infrastructures conformes aux normes internationales, et permettre un contrôle étatique sur la chaîne d’exploitation minière.

Transformation et valeur ajoutée :Il vise à créer de la valeur ajoutée par la transformation des ressources en or sur le sol malien, ainsi qu’à établir un centre national de compétences dédié au traitement des métaux précieux.

Notons que ce projet pourrait ainsi significativement contribuer au développement économique et industriel du Mali en permettant une meilleure gestion de ses ressources naturelles.

Daouda Bakary KONÉ 

Mali: les défis et perspectives de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique présentés président Goïta à Bamako

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience, le vendredi 13 juin 2025, au Palais de Koulouba, aux Ministres en charge de l’Enseignement supérieur des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Au cours de cette audience, les ministres de tutelle ont présenté les défis et perspectives de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au président Goïta à Bamako .

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux ministériels tenus à Bamako sur les défis et perspectives de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans l’espace confédéral. La délégation était conduite par le Professeur Bouréma KANSAYE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République du Mali.

Au sortir de l’audience, le Professeur Saïdou MAMADOU, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique de la République du Niger, a souligné que la rencontre de Bamako a permis de dresser un état des lieux des problématiques majeures du secteur. « Il s’est agi pour nous d’évaluer les défis communs en matière d’enseignement supérieur et de recherche, d’explorer des perspectives d’évolution et de poser les bases d’un cadre de concertation efficace entre nos États membres », a-t-il déclaré.

Prenant la parole au nom de ses pairs, M. Adjima THIOMBIANO, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso, a exprimé sa reconnaissance au Président de la Transition pour l’attention portée à cette initiative stratégique. Il a rappelé que le thème central de la conférence de Bamako porte sur « La contribution de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au développement stratégique de la Confédération des États du Sahel ».

« Nous œuvrons actuellement à la mise en place de projets communs visant l’harmonisation des pratiques académiques et la création de pôles d’excellence à l’échelle confédérale », a-t-il précisé, soulignant la volonté partagée de faire de l’enseignement supérieur un levier du développement intégré de l’AES.

Bulgarie: Pourquoi une grandes manifestations contre l’euro

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SOFIA, Bulgarie — Le dimanche 8 juin 2025, des manifestants se sont rassemblés devant la Banque nationale bulgare, entourés d’un important dispositif policier, pour protester contre l’introduction prévue de l’euro le 1er janvier 2026.

La manifestation était une fois de plus organisée par le parti politique “Vazrazdane”, tandis que d’autres manifestations ont eu lieu dans d’autres villes bulgares. Le président de “Vazrazdane“, Konstantin Kostadinov, a adressé une lettre à tous les Premiers ministres de l’Union européenne appelant à l’exclusion de la Bulgarie de la zone euro.

Konstantin Kostadinov a souligné dans ses declarations: “Notre lutte se fait au nom de la démocratie, de nos droits et de notre droit le plus important, le droit de vote”.

Kostadinov a également rappelé qu’en Italie, il n’y a pas eu un, mais cinq référendums sur l’euro, avec une demande signée par moins de 1 % des citoyens, tandis qu’en Bulgarie, avec 10 % des personnes disposées à le faire, un référendum n’est pas autorisé.

Les participants à la manifestation ont affirmé catégoriquement leur volonté de conserver le lev bulgare comme monnaie nationale et ont réclamé haut et fort un référendum sur cette question cruciale et d’importance à long terme pour le pays.

“Nous voulons conserver le lev bulgare car c’est notre monnaie nationale. Sans lev, il n’y aura plus de Bulgarie”, ont insisté les manifestants.Les milliers de manifestants ont exprimé  en particulier leur inquiétude quant au risque que le passage à l’euro entraîne une hausse des prix, une dégradation du niveau de vie, une perte de souveraineté économique et financière du pays et une dépendance vis-à-vis des puissances extérieures.

Isidoros Karderinis est journaliste, correspondant de presse étrangère et écrivain. Facebook: Karderinis Isidoros

Banques: l’agence de notation Fitch déclasse Oragroup à un statut de quasi-défaut de paiement de ses emprunt en monnaie locale FCFA

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(CROISSANCE AFRIQUE)-L’agence de notation Fitch a récemment déclassé Oragroup, la maison mère de la banque Orabank, à un statut de quasi-défaut de paiement (note « RD » – Restricted Default) concernant ses emprunts en monnaie locale (FCFA).

Cette décision témoigne de graves tensions de trésorerie au sein de la société, exacerbées par l’échec de l’opération de rachat par Vista Bank, ce qui a révélé des vulnérabilités structurelles importantes.

Ce déclassement résulte d’un échange de dette en difficulté sur un prêt à court terme dont l’échéance, initialement prévue le 28 mai, a été prolongée pour éviter un défaut total.

Fitch a noté que cette situation représente une réduction significative des conditions pour les créanciers, illustrant un environnement de plus en plus incertain quant à la liquidité et à la solvabilité d’Oragroup.

Dans ce contexte, Fitch a maintenu la note de viabilité de l’entité à « f », le niveau le plus bas, indiquant des difficultés potentielles à respecter les exigences réglementaires sans apport en capital supplémentaire.

Mariam KONÉ

Nigéria: 1913 milliards de FCFA d’excédent enregistrés en deux ans, selon les données officielles

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au premier trimestre de 2025, le Nigeria a enregistré un excédent commercial impressionnant de 1 913 milliards de FCFA, marquant son plus haut niveau en près de deux ans.

Cette augmentation s’explique par une baisse significative des importations, couplée à une forte croissance des exportations non pétrolières, témoignant d’une progression vers une diversification économique.

Voici les points clés de ce rapport :

  • Performance du commerce extérieur : Le commerce extérieur a atteint 13 327 milliards FCFA, en hausse de 6,2 % par rapport à l’année précédente. Les exportations ont totalisé 7 622 milliards FCFA, tandis que les importations ont chuté à 5 698 milliards FCFA (une baisse de 7 %).

  • Pétrole et diversification : Bien que le pétrole brut reste la principale source de revenus (représentant plus de 62 % des exportations totales), son apport a diminué par rapport au trimestre précédent, ce qui a été compensé par une augmentation des exportations de produits non pétroliers, notamment agricoles.
  • Secteur agricole : Les exportations de produits agricoles ont connu une forte hausse de près de 65 % avec des exportations s’élevant à 629 milliards FCFA. Les produits comme le cacao, les noix de cajou et les graines de sésame ont particulièrement contribué à cet essor.
  • Produits en croissance : En plus des produits agricoles, des produits comme l’urée et le gaz naturel liquéfié ont vu leur valeur à l’exportation augmenter, soutenus par les efforts du gouvernement pour diversifier l’économie.
  • Marchés d’exportation : Les principaux partenaires commerciaux incluent l’Inde, les Pays-Bas, les États-Unis, la France et l’Espagne, avec l’Inde en tête, ayant importé pour 1 051 milliards FCFA de marchandises nigérianes.
  • Importations : En revanche, les importations en provenance de la Chine restent prédominantes, représentant près d’un tiers des importations totales du Nigeria.

Cette situation encourageante témoigne des efforts croissants du Nigeria pour élargir sa base économique et réduire sa dépendance vis-à-vis du secteur pétrolier.

Korotoumou Sylla

Ghana: la Croissance Économique grimpe de 5,3% au premier trimestre 2025

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Money graph stock market finance growth chart

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Ghana, l’économie affiche une résilience remarquable avec une croissance de 5,3 % du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre 2025, surpassant les 4,9 % de la même période l’année précédente.

Cette performance est considérée comme un signe fort de redressement économique face à un environnement mondial complexe, selon l’Office national de la statistique et les déclarations d’Alhassan Iddrisu, statisticien du gouvernement.

Secteurs de croissance

  • Secteur des services : Représente près de la moitié du PIB (46,8 %) avec une progression annuelle de 5,9 %.
  • Technologies de l’information et de la communication : +13,1 %.
  • Services financiers et d’assurance : +9,3 %.
  • Transport et entreposage : +8,6 %.
  • Secteur agricole : Contribue à 23,5 % du PIB avec une croissance de 6,6 %.
  • Pêche : +16,4 %.
  • Cultures : +6,7 %.
  • Cacao (produit d’exportation clé) : +3,4 %.
  • Élevage : +5,6 %.
  • Secteur industriel : Représente 29,7 % du PIB avec une croissance modeste de 3,4 %. Les performances varient :
  • Manufacture : +6,6 %.
  • Activités minières : +1,4 % (stagnation).
  • Pétrole et gaz : -22,1 % (recul dû à une baisse de la production).

Performance économique globale

  • Croissance trimestrielle : +1,4 % par rapport au trimestre précédent, avec des contributions principales de l’agriculture (+1,7 %) et des services (+1,5 %), tandis que l’industrie a connu une augmentation de 0,9 %.
  • Secteurs en difficulté : L’administration publique, la défense, l’éducation et la foresterie ont enregistré des baisses, avec le secteur public en recul de 4,2 % par rapport à l’année précédente.

Demande et investissements

  • Consommation : Forte hausse avec une augmentation des dépenses de consommation publique (+8,2 %) et des ménages (+4,0 %).
  • Investissement : La formation brute de capital a montré une croissance timide de +1,1 %.

Notons que malgré certains défis sectoriels, notamment dans le secteur industriel et public, la croissance du Ghana est soutenue par une forte demande de consommation et des secteurs de services et agricoles dynamiques.

Moussa KONÉ