(CROISSANCE AFRIQUE)- En Egypte, le gouvernement a annoncé qu’il prévoit la construction de 21 stations de dessalement d’eau pour un investissement de 3 milliards $, a annoncé le PDG du fonds souverain égyptien, Ayman Soliman, ce jeudi 1er décembre 2022.
Il s’agit d’une annonce faite en marge d’une conférence Reuters Next à New York. « La première phase du plan égyptien de développement du dessalement de l’eau de mer à grande échelle concernera 21 usines d’une capacité de 3,3 millions de mètres cubes par jour, pour un coût de 3 milliards de dollars », a-t-il déclaré, et d’ajouter également avoir fait savoir que plus de 200 groupes originaires d’environ 35 pays ont manifesté leur intérêt pour la première phase du plan égyptien de dessalement de l’eau de mer.
L’exécutif égyptien a réussi à transformer en accords-cadres neuf des quinze mémorandums d’entente relatifs à des projets d’hydrogène vert lors de la 27e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) tenue à Charm el-Cheikh en novembre dernier, indiquant que le démarrage de la production de ce combustible propre serait pour 2025-2026.
En outre, le Fonds souverain égyptien a été créé en 2018 pour attirer des investissements privés dans des actifs appartenant à l’État par le biais de partenariats et de co-investissements. Notons qu’en Egypte, les ressources d’eau douce se raréfient, en raison notamment des épisodes de sécheresse devenus de plus en plus fréquents dans ce pays durement touché par le changement climatique.
Pour rappel, le pays le plus peuplé du monde arabe dispose déjà de plus de 70 petites stations de dessalement qui fournissent quelque 830 000 m3 par jour.
Korotoumou Sylla