La Cité des enfants a servi de cadre pour le lancement d’un projet visant les talibés vivant dans les rues de Bamako. C’était ce samedi 25 janvier 2020 à Niamkoro (UNICEF). Ladite rencontre etait placée sous le thème ‹‹ Occupons nous dès aujourd’hui des enfants talibés afin qu’ils échappent au système de l’extrémisme violent.›› Au total, 3000 enfants et adolescents talibés âgés de 5 à 17ans sont concernés par ce projet qui protegera davantages les droits de l’enfant dans les régions de Mopti, Gao, Ségou, sikasso et le district de Bamako.
Abdoul Kader Touré, est le coordinateur du projet, il trouve que cette cérémonie qui a réunit plusieurs membres de leur organisation aujourd’hui, a une plus grandes importance à plus d’un titre, car il s’agirait du lancement d’un projet de protection, et de défense des droits de l’enfant dans les régions de Mopti, Gao, Ségou, sikasso et le district de Bamako.
Il a affirmé que ce projet compte sortir de la rue 3000 enfants et adolescents talibés âgés de 5 à 17 ans en vue de leurs de leur réinsertion socio-éducatives, d’ici février 2021. Il insiste pour dire que ‹‹ Ce projet vise également la création des centres de formation gratuit dans toutes les régions pour tous les enfants et jeunes défavorisés à fin de parvenir à leur réinsertion sociale.››. Ensuite, il a rappelé que la situation des droits des enfants demeure encore peu reluisante au au Mali.
Selon le coordinateur, un nombre de 6 000 enfants ont été recensés en 2008 dans le District de Bamako et les régions de Ségou et Mopti par la direction du développement social. Pou lui, ils seraient au moins 20 000 enfants talibés âgés entre 5 et 17 ans à être exploités dans tout le Mali.

Ainsi décline-t-il la situation précaire de ces talibés ‹‹ Condamnés à la mendicité, ils constituent une énorme mane financière chiffrée à des millions d’euros par an. Mendicité, châtiments corporels, la maltraitance quotidienne de certains enfants talibés.›› .
‹‹ Forcés à mendier dans les rues pour recueillir des « aumônes », très peu sont ceux qui reçoivent des soins de santé ou la moindre éducation en dehors de la mémorisation du Coran ››, a-t-il déploré.

Il afgirmera egalement que : ‹‹ les leçons sont ponctuées par des châtiments corporels et si les élèves ne parviennent pas à rapporter leur quota journalier d’argent, généralement fixé entre 500 et 2 000 francs CFA (entre 1 et 4 dollars), ils sont humiliés, battus, parfois à mort comme ce fut le cas du jeune talibé de 8 ans battu à mort par son maître coranique à kalaban coro Adekene, dans la nuit du 24 au 25 février 2019››, a-t-il martelé les situations horribles sur lesquelles vivent ces enfants.
Ce projet, selon le coordinateur, ‹‹ conformément aux orientations données par les Nations unies et les plus hautes autorités de l’Etat sur la protection des enfants, et invite les différents acteurs à s’engager sans réserve afin de conduire la mise en œuvre du projet conformément aux orientations stratégiques définies. Il a donné l’assurance que l’ONG AJB ne ménagera aucun effort pour faciliter et veiller à l’exécution du projet en vue de l’atteinte des objectifs.
Egnyéry Alphagalo
Bonjour bonsoir, je remercie le tout puissant et je remercie l’ONG AJB. Je remercie également ces grands hommes qui ont pris le temps de penser au développement du Mali et surtout jusqu’aux enfants qui pour d’autres son des bonnes sinon des esclaves. Je vous remercie
Bonjour bonsoir, je remercie le tout puissant et je remercie l’ONG AJB. Je remercie également ces grands hommes qui ont pris le temps de penser au développement du Mali et surtout jusqu’aux enfants qui pour d’autres son des bonnes sinon des esclaves. Je vous remercie