Présidentielle 2018 : La défaite de Soumi se dessine.

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L’attitude de Soumaila Cissé et consorts qui n’attendent même pas la proclamation des résultats pour saisir la Cour constitutionnelle d’irrégularités supposées ou avérées est plus qu’étonnante

Le scrutin du 29 juillet s’est déroulé dans le calme et dans la grande transparence, malgré quelques poches d’insécurité au nord et au centre du pays. Résultats : 716 bureaux n’ont pas pu voter sur plus de 20 000 que compte le pays, soit moins de 3% de l’électorat.

Les observateurs nationaux et internationaux ont tous attesté de la sincérité du scrutin. Maintenant, au lieu d’attendre tranquillement la proclamation des résultats provisoires prévus vendredi prochain par le ministre en charge des élections, Soumaila Cissé et les autres mauvais perdants se donnent la main pour les contester.

En premier lieu c’est le directeur de campagne de Soumaila Cissé, le tonitruant Tiébilé Dramé qu’avait fait une sortie ratée. En effet, comme à son habitude, il a apporté des contre-vérités, en tentant de falsifier verbalement les résultats du scrutin. Et de plus en multipliant les intimidations et provocations, qui malheureusement pour lui, n’ont aucun effet.

C’est la panique totale au sein du directoire de campagne de Soumaila Cissé, pour la simple et bonne raison que les premières tendances donnent IBK vainqueur du scrutin avec un écart considérable. Si cette disposition se poursuivait, le « Takokelen » (gagner dès le premier tour) serait inévitable.

Voilà pourquoi la panique a gagné le rang de l’opposition, notamment, Soumaila Cissé, qui ferait mieux de se retirer de la politique, après cet échec qui se dessine. La peur de perdre les élections a conduit le chef de file de l’opposition à former autour de lui une coalition des candidats, lesquels sont dans la fourchette de 1 voire 0,25%, 0,…

Dans sa précipitation, l’équipe de Soumaila Cissé a introduit le nom de Cheick Modibo Diarra dans une déclaration, jugée anti-démocratique, voire putschiste. Rapidement, le navigateur interplanétaire s’est démarqué de cette déclaration à laquelle, il n’a été ni de près ni de loin associé.

L’attitude de Soumaila Cissé et consorts qui n’attendent même pas la proclamation des résultats pour saisir la Cour constitutionnelle d’irrégularités supposées ou avérées est plus qu’étonnante.

Ce qui est davantage surprenant, c’est de réclamer après un scrutin juste et équitable, le remplacement des juges constitutionnels. Le ridicule ne tue pas dit-on. Sinon est ce vraiment le moment de formuler de telles doléances ? C’est aujourd’hui qu’ont dit n’avoir pas confiance à la Cour, après l’avoir saisie durant les périodes chaudes de la révision constitutionnelle avortée ?

On comprend bien d’où vient ce papier indigne qui accuse la Cour constitutionnelle d’avoir accepter 900 millions de la part du président candidat pour lever le pied comme on le dit en football, qautrement dit laisser passer certains résultats frauduleux. Quelle aberration ! Quelle honte !

On tente de souiller des hommes et des femmes intègres qui ont fait la preuve de leur honnêteté dans ce pays parce que le camp Soumaila a peur que le droit soit dit. Cette méthode d’intimidation ne marchera avec personne, à fortiori, des hommes de droit.

En tout cas, avec ou sans l’opposition le processus électoral va se poursuivre. Le président sortant IBK a gagné dans toutes les régions du Mali, y compris à Tombouctou, avec des écarts appréciables, variables d’une région à une autre. Les chiffres attendus vendredi confirmeront, In challah, nos affirmations. En cas d’un éventuel second tour entre IBK et Soumi, tout laisse à croire que ce dernier n’irait pas aux urnes, parce qu’il est dans une logique de contestation voire putschiste.

El Hadj Chahana Takiou

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Source: 22 Septembre

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