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Peoples: L’homme d’affaire Malien BAROUBA a offert 2 000 000 de Francs CFA, à l’artiste guinéen Grand P

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C’est à travers un poste sur la page Facebook du jeune artiste Guinéen connu sur sobriquet de grand P affirme ceci « Aidez-moi à remercier BAROUBA, qui m’a offert 2 000 000 de Francs CFA, hier soir lors de notre rencontre ! « . a-t-il écrit.

Notons que l’homme d’affaire Barouba est connu sur ses bonnes choses envers les artistes Maliens. Cette fois-ci, c’est le tour d’un artiste Guinéen en tournée à Bamako depuis presque une semaine. Grand P vient de beneficier la somme de 2 millions de franc CFA à l’endroit de Barouba.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

AÉROPORTS DU MALI: Des irrégularités financières relevées, les montants s’élèvent à 53, 22 millions de FCFA en 2015, à 56,64 millions de FCFA pour 2016 et à 37,76 millions de FCFA en 2017

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Le Bureau du vérificateur général, a relevé des irrégularités financières dans les services de finances comptables des aéroports. Les passages sous tirés de son rapport annuel de 2018.

Les constatations qui alimentent cette rubrique feront l’objet de transmission et de dénonciation aux autorités judiciaires : Des PDG des ADM ont signé des procès-verbaux (PV) de passation de service contenant des informations erronées. En effet, le PV de passation du 16 mai 2017 intervenu entre le PDG par intérim sortant et la DGA, PDG par intérim entrant, et signé par les Inspecteurs de l’inspection de l’Équipement et des Transports et ceux de l’Inspection des Finances, indique que le solde du compte clients fourni par la Direction commerciale est de 423,03 millions de FCFA. Le solde du client à la date du 16 mai 2017, reconstitué par la mission, s’élève à 1,04 milliard de FCFA au lieu de 423,03 millions de FCFA, soit un écart de 612,78 millions de FCFA.

En outre, un second PV de passation, en date du 4 octobre 2017, signé par le PDG par intérim entrant, les Inspecteurs de l’Inspection de l’Équipement et des Transports et ceux de l’Inspection des Finances, indique que le solde des créances clients – différence entre les montants facturés et les montants payés- au 26 septembre 2017 est de 1,24 milliard de FCFA. Par contre, ce solde du 26 septembre 2017, reconstitué par la mission sur la base des pièces de règlement et des factures, est de 1,34 milliard de FCFA, soit un écart de 98,32 millions de FCFA. Le montant total des écarts ressortis des PV s’élève à 711,10 millions de FCFA.

 L’inscription de soldes erronés des créances clients des ADM met en cause la fiabilité des informations provenant de la Direction commerciale.

 Selon le rapport du VGAL « le Directeur Commercial des ADM n’a pas facturé et recouvré l’exhaustivité des créances clients. En effet, le montant de la créance du client MATRIX au niveau de la comptabilité des ADM et du service client est de 336, 66 millions de FCFA au 30 septembre 2017. Après reconstitution par la mission, sur la base des conventions et des échéances non facturées, le montant réel de la créance de MATRIX s’est élevé à 891,66 millions de FCFA, soit un écart non facturé de 555 millions de FCFA. De plus, le Directeur commercial n’a pas facturé en 2017 d’autres clients pour un montant total de 27, 37 millions de FCFA. Par ailleurs, le client Mali Air Express (MAE) a reconnu, par lettre du 22 février 2013, une créance due à ADM de 75,51 millions ». dit-il.

Ladite créance a fait l’objet d’une facilité de remboursement le 12 mars 2013. Cependant, de cette date au 30 septembre 2017, MAE n’a effectué aucun remboursement. Or, le montant des créances dues par MAE, dans la comptabilité des ADM, s’élève à 59,98 millions de FCFA, au lieu de 75,51 millions. L’écart ainsi non comptabilisé est de 15,52 millions de FCFA. Le montant total des recettes non perçues sur des prestations fournies par ADM est de 597, 90 millions de FCFA.

 Le Directeur Administratif a procédé à des fractionnements de dépenses. Il a choisi le même fournisseur pour des achats de même nature dont le montant dépasse le seuil des achats par appel d’offres ouvert. Ces dépenses fractionnées s’élèvent à 53, 22 millions de FCFA en 2015, à 56,64 millions de FCFA pour 2016 et à 37,76 millions de FCFA pour la période allant de janvier à septembre 2017. Le montant total des dépenses concernées par le fractionnement est de 147,62 millions de FCFA au profit du même fournisseur. Par ailleurs, le PDG a conclu, le 31 juillet 2015, sans appel à concurrence, un contrat avec ce fournisseur sans limitation de quantité ou de prix.

  Le PDG et le Directeur Financier et Comptable ont payé des primes indues. Ils ont payé, au Cabinet de conseil fiscal SIAKA TRAORE, des primes de rendement sur la base d’un taux de 10% alors que ce taux est de 5% dans les contrats de prestation en cas de réductions obtenues sur les redressements. Ainsi, le montant indûment payé, pendant la période sous revue, se chiffre à 60, 89 millions de FCFA.

Notons que le Directeur commercial n’a pas fourni des souches de carnets de recettes utilisés. En effet, il n’a pas pu mettre à la disposition de la mission les souches de deux carnets de recettes sortis pour la collecte des recettes. Ainsi, les recettes collectées sur la base de ces deux carnets ne peuvent être reconstituées.

Amadoun Alphagalo

Daouda Bakary KONE

Tel: 76822657

source: Croissanceafrique.com

Mali Bara Musso, l’entreprise qui concurrence le géant Maggi en Afrique de l’ouest

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https://www.youtube.com/watch?v=AvcNmZqcz7M
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Mali: IBK reçoit le commandant de la Force Barkhane

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« Les Famas sont des soldats très combatifs , très courageux» dixit le commandant sortant de la Force Barkhane.

Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, Chef Suprême des Armées a reçu en début de soirée du mardi 23 juillet 2019 au Palais présidentiel de Koulouba , le Général de Division Frédéric Blachon , Commandant de la Force Barkhane en fin de mandat dans notre pays. Le général Blachon accompagné de l’Ambassadeur de France au Mali et de son remplaçant le général Pascal Facon, était venu rendre une visite de courtoisie au Président de la République et lui faire ses adieux.

A la fin de l’audience, le Général Blachon s’est adressé à la presse: « Je finis aujourd’hui mon mandat d’un an à la tête de la force Barkhane , mon mandat a commencé en juillet dernier. Le Président de la République s’intéresse beaucoup à la situation militaire . On a pu faire un peu une appréciation de cette situation , ça m’a permis de rendre hommage à tous ceux avec qui j’ai pu travailler cette année aux premiers rangs desquels je placerai les jeunes troupes Famas avec qui j’ai pu justement combattre l’adversaire. Je tiens à rendre un hommage très appuyé aux Famas du Gourma , qui sont des soldats très combatifs , très courageux . Je rends hommage aujourd’hui à nos camarades de Barkhane , camarades notamment estoniens , à tous ceux qui ont été blessés hier dans l’attaque et en même temps je leur rends hommage d’avoir été capables de repousser cette attaque. Enfin j’ai une pensée pour toutes ces populations auprès desquelles nous avons combattu , de manière à ce qu’elles vivent mieux , qu’elles vivent davantage en sécurité. C’est à elles que je pense au moment de quitter votre pays . Comme dans toute crise nous avons eu des résultats très positifs dans certains domaines, je pense en particulier aux coups que nous avons pu porter contre l’adversaire. C’est important que l’adversaire n’ait pas la libre disposition du pays , qu’il ne puisse pas se déplacer comme il veut . C’est extrêmement important qu’au moment où certains pensent que le traitement de la crise n’est que militaire, non c’est pas le cas, il faut également que certains se chargent de pouvoir attaquer l’adversaire, ce n’est pas militaire mais l’action militaire est importante . La grande satisfaction c’est d’avoir pu participer au développement du côté de Menaka. Au total avec l’Agence Française de Développement on a pu avoir de belles choses à raconter. Quand je vois notamment des réfugiés qui sont capables de revenir après avoir quitté leur pays, ça c’est un signe , je vois que sur les routes on se déplace mieux , je vois qu’aujourd’hui on trouve des choses qu’on ne trouvait pas à Menaka. Ça ce sont des signes positifs ».

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Mali: L’Aeroport de Mopti sera équipé comme celui de Bamako Senou et passera à la norme H24

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  • Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience en milieu d’après-midi,au Palais présidentiel de Koulouba mardi 23 juillet 2019 M.Mohamed Moussa, Directeur général de l’ASECNA (Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar) et ses proches collaborateurs.

Les hauts responsables de l’Asecna étaient venus rendre compte au Chef de l’Etat de la situation de l’Agence et prendre ses conseils sur la conduite de cet organisme panafricain composé de 18 états membres. Les visiteurs ont évoqué avec IBK les solutions à l’ensemble des problématiques des Etats membres de l’Asecna . Par rapport à la situation du Mali , sur insistance du Président de la République, à augmenter le nombre de trafic aérien au centre du Mali à partir de l’aéroport international Ambodejo de Mopti , le PCA de l’Asecna a souligné « Nous sommes prêts à apporter toutes les solutions pour permettre à Mopti d’assurer l’augmentation du trafic . Il y a beaucoup d’avions qui vont à Mopti . Nous allons modifier la norme de l’aéroport de Mopti de H12 à H18 ou à H24. IBK a insisté sur la réalisation de cet objectif nous l’avons rassuré que nous allons prendre les dispositions nécessaires pour cela .Mopti sera doté du balisage comme exactement à Bamako, les équipements techniques sont déjà arrivés et il ne reste qu’à les installer ».

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Maroc : 33 missions de contrôle menées et 12 sanctions prononcées par Bank Al-Maghrib en 2018

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Au Maroc, Bank Al-Maghrib a prononcé douze sanctions disciplinaires et pécuniaires en 2018 suite à 33 missions de contrôle menées pendant l’année auprès de divers établissements de crédit, selon un rapport présenté lundi 22 juillet par la Direction de la Supervision bancaire de la Banque centrale.

Dans les détails, trois banques et quatre établissements de paiement ont été l’objet de sanctions pécuniaires, tandis que les sanctions disciplinaires ont visé une société de financement, une association de micro-crédit, et trois établissements de paiement.

Selon Hiba Zahoui, la Directrice de la Supervision Bancaire, une partie significative de ces infractions est liée au dispositif de vigilance en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. « Mais il y a également des sanctions qui ont été prononcées dans des cas d’infractions par rapport à des règles prudentielles, ou par rapport à des insuffisances importantes dans le dispositif de contrôle interne et de gestion des risques », a-t-elle ajouté.

D’après le rapport présenté, Bank Al-Maghrib a enregistré 800 réclamations en 2018, dont seules 28% se sont dénouées en faveur des établissements de crédits.

Nephthali Messanh Ledy

Rédacteur en chef de Financial Afrik. Basé à Lomé, Nephthali Messanh Ledy est diplômé en Communication, en Marketing et en Commerce International. Passionné de l’actualité internationale, outre l’économie et les finances africaines. Il s’intéresse également aux réseaux sociaux et au football.

Après les Panama Papers, les Mauritius Leaks

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Quelque 200 000 documents d’un cabinet d’avocats fiscalistes Conyers Dill & Pearman obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), révèlent une gigantesque machine à optimisation fiscale dont les pays africains sont les premières victimes.

Les e-mails, documents internes et vidéos récupérés par l’ICIJ, et publiés mardi 23 juillet, démontrent que des grandes banques internationales comme Goldman Sachs, Deutsche Bank, BNP Paribas, des multinationales telles que Wal-Mart, Whirlpool ou Total, mais aussi la Banque européenne d’investissement ou encore la Banque africaine de développement, ont eu recours au service des avocats de Conyers Dill & Perman pour développer leurs activités sur place.

Ces révélations relancent le débat sur le positionnement de Maurice par rapport au reste du continent. Particulièrement pointé du doigt en raison du manque à gagner fiscal des pays africains avec lesquels elle a su négocier des accords de non double imposition, la petite Ile de l’Océan Indien applique officiellement une taxe sur les sociétés (IS) de 15%. “Le Sénégal a évalué à 150 millions de francs CFA les pertes liées à la convention signée avec la république de Maurice”, précise Maïmouna Diakité, chercheuse principale pour l’Afrique francophone au sein de l’ONG Tax Justice Network, contactée par France 24.

Albert Savana

Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine  et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.

https://www.financialafrik.com/2019/07/24/apres-les-panama-papers-les-mauritius-leaks/

L’Arab Tunisian Bank annonce une baisse de son PNB en juin 2019

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L’Arab Tunisian Bank (ATB) a annoncé avoir réalisé un Produit net bancaire (PNB) de 109,99 millions de dinars (environ 38,5 millions USD) fin juin 2019 contre 128,95 millions de dinars un an plus tôt, soit une baisse de 14,7%.

Dans un communiqué boursier publié au terme des six premiers mois de l’année, la banque indique que dépôts de la clientèle ont atteint 4,74 milliards de dinars au 30 juin, contre 4,18 milliards de dinars fin juin 2018. Les crédits accordés à la clientèle ont également augmenté légèrement pour s’établir à 4,11 milliards de dinars contre 4,10 milliards de dinars au 30 juin 2018.

Née en juin 1982 de l’intégration de l’agence tunisoise de l’Arab Bank et des investissements privés, l’ATB est une banque commerciale tunisienne qui, au 31 décembre 2018, avait enregistré un PNB record de 260 millions de dinars, en hausse de 10% par rapport à 2017.

Au premier trimestre 2019, ses indicateurs d’activité ont fait ressortir un PNB de 56,1 millions de dinars, contre 65,1 millions au 31 mars 2018.

Nephthali Messanh Ledy

Rédacteur en chef de Financial Afrik. Basé à Lomé, Nephthali Messanh Ledy est diplômé en Communication, en Marketing et en Commerce International. Passionné de l’actualité internationale, outre l’économie et les finances africaines. Il s’intéresse également aux réseaux sociaux et au football.

https://www.financialafrik.com/2019/07/23/larab-tunisian-bank-annonce-une-baisse-de-son-pnb-en-juin-2019/

La Côte d’Ivoire lance sa Sécurité sociale des indépendants

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Depuis le 17 juillet 2019, les travailleurs indépendants en Côte d’Ivoire sont couverts par un régime de prévoyance sociale particulièrement dédié à travers son adoption par l’Etat, ainsi que son projet de loi de ratification.
Avec cette adoption, la Côte d’Ivoire devient le premier pays d’Afrique subsaharienne à lancer un tel régime qui offre les mêmes types de garanties que le régime général des salariés. 

L’objectif est d’inclure cette frange importante de la population active dans le système de prévoyance sociale, en leur fournissant une couverture sociale contre les risques vieillesse, maternité, accident du travail et maladie professionnelle. 

A terme, la couverture sociale qui concerne actuellement 700.000 salariés du secteur formel sera étendue à près de 10 millions de travailleurs indépendants.

« Ce projet démontre la capacité de FINACTU à accompagner ses clients de bout en bout, depuis les phases amont d’études et conception des nouveaux régimes, jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle des solutions techniques permettant leur fonctionnement. » a déclaré Denis CHEMILLIER-GENDREAU, Président-Fondateur du Groupe FINACTU.

Le projet porté par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) en partenariat avec FINACTU est la suite logique de la réforme des régimes de base, conduite entre 2006 et 2010 et dont la mise en œuvre, à partir de 2012, a permis aux deux piliers de la sécurité sociale ivoirienne, la CNPS et la CGRAE, de dégager d’importants excédents. 

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.


https://www.financialafrik.com/2019/07/23/la-cote-divoire-lance-sa-securite-sociale-des-independants/

UEMOA : La production industrielle relève légèrement la tête de l’eau

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La production industrielle des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a légèrement relevé la tête de l’eau en réalisant une hausse de 1,8% en avril 2019, après un recul de 12,8% en mars 2019 et 1,4% en février 2019, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Selon l’institut d’émission, l’évolution de l’activité industrielle tient à la hausse notée au niveau de l’ensemble des compartiments (production manufacturière, production d’énergie et activités extractives).

Le regain de dynamisme des activités manufacturières est attribuable essentiellement à la

hausse de la production des produits alimentaires, du caoutchouc et matières plastiques, ainsi que des produits métallurgiques de base, renforcée par le redressement des produits chimiques et d’articles d’habillement. Toutefois, la baisse des produits pétroliers raffinés, des autres produits minéraux non métalliques et des ouvrages en métaux a tempéré la tendance.

Selon la BCEAO, le dynamisme des activités manufacturières a été noté Niger (plus 36,8% contre Plus 19,7% en mars), au Mali (plus 25,3% contre moins 11,8% précédemment), au Togo (plus 6,2% contre moins 6,7%), en Guinée-Bissau (plus 2,2% contre plus 0,8%) et au Sénégal (plus 0,8% contre moins 21,6%). « La poursuite de la tendance baissière au Burkina (moins 29,0% contre moins 47,3%) et en Côte d’Ivoire (moins 1,3% contre moins 12,9%), ainsi que le ralentissement du rythme de progression de l’activité au Bénin (plus 0,5% contre plus 21,0%) ont tempéré le profil haussier de la production manufacturière », a souligné la BCEAO.

Quant à la hausse de la production des activités extractives, elle est essentiellement imputable à celle de l’extraction du minerai d’uranium et de thorium au Niger (plus 40,7% contre moins 54,7% en mars 2019) et de la production du pétrole brut et gaz naturel en Côte d’Ivoire (plus 5,4% contre plus 3,4%). Cette tendance a été atténuée par la poursuite de la tendance baissière de la production d’or en Côte d’Ivoire (moins 24,7% contre plus 7,7), au Burkina (moins 10,1% contre moins 5,6%) et au Sénégal (moins 1,9% contre moins 9,0%) et des autres minerais en Côte d’Ivoire (moins 40,2% contre moins 54,4%), au Togo (moins 45,3% contre moins 34,3%) et au Sénégal (moins 35,8% contre plus 10,3%).

Concernant l’accroissement de la production d’énergie, la BCEAO l’a relevé dans l’ensemble des pays de l’UEMOA, à l’exception de la Guinée-Bissau, du Mali et du Sénégal où une baisse a été observée. Les hausses les plus importantes sont localisées au Niger, au Burkina et en Côte d’Ivoire.

En glissement annuel, le rythme de progression de la production industrielle dans l’UEMOA a augmenté, passant de moins 1,0% en mars 2019 à 2,9% en avril 2019, tiré essentiellement par les activités d’extraction de pétrole et de gaz naturel, de fabrication des produits chimiques et de raffinage des produits pétroliers, ainsi que d’extraction de minerais d’uranium et de thorium.

Albert Savana

Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine  et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.


  https://www.financialafrik.com/2019/07/23/uemoa-la-production-industrielle-releve-legerement-la-tete-de-leau/