Depuis le 17 juillet 2019, les travailleurs indépendants en Côte d’Ivoire sont couverts par un régime de prévoyance sociale particulièrement dédié à travers son adoption par l’Etat, ainsi que son projet de loi de ratification. Avec cette adoption, la Côte d’Ivoire devient le premier pays d’Afrique subsaharienne à lancer un tel régime qui offre les mêmes types de garanties que le régime général des salariés.
L’objectif est d’inclure cette frange importante de la population active dans le système de prévoyance sociale, en leur fournissant une couverture sociale contre les risques vieillesse, maternité, accident du travail et maladie professionnelle.
A terme, la couverture sociale qui concerne actuellement 700.000 salariés du secteur formel sera étendue à près de 10 millions de travailleurs indépendants.
« Ce projet démontre la capacité de FINACTU à accompagner ses clients de bout en bout, depuis les phases amont d’études et conception des nouveaux régimes, jusqu’à la mise en œuvre opérationnelle des solutions techniques permettant leur fonctionnement. » a déclaré Denis CHEMILLIER-GENDREAU, Président-Fondateur du Groupe FINACTU.
Le projet porté par la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) en partenariat avec FINACTU est la suite logique de la réforme des régimes de base, conduite entre 2006 et 2010 et dont la mise en œuvre, à partir de 2012, a permis aux deux piliers de la sécurité sociale ivoirienne, la CNPS et la CGRAE, de dégager d’importants excédents.
journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.
La production industrielle des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a légèrement relevé la tête de l’eau en réalisant une hausse de 1,8% en avril 2019, après un recul de 12,8% en mars 2019 et 1,4% en février 2019, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Selon l’institut d’émission, l’évolution de l’activité industrielle tient à la hausse notée au niveau de l’ensemble des compartiments (production manufacturière, production d’énergie et activités extractives).
Le regain de dynamisme des activités manufacturières est attribuable essentiellement à la
hausse de la production des produits alimentaires, du caoutchouc et matières plastiques, ainsi que des produits métallurgiques de base, renforcée par le redressement des produits chimiques et d’articles d’habillement. Toutefois, la baisse des produits pétroliers raffinés, des autres produits minéraux non métalliques et des ouvrages en métaux a tempéré la tendance.
Selon la BCEAO, le dynamisme des activités manufacturières a été noté Niger (plus 36,8% contre Plus 19,7% en mars), au Mali (plus 25,3% contre moins 11,8% précédemment), au Togo (plus 6,2% contre moins 6,7%), en Guinée-Bissau (plus 2,2% contre plus 0,8%) et au Sénégal (plus 0,8% contre moins 21,6%). « La poursuite de la tendance baissière au Burkina (moins 29,0% contre moins 47,3%) et en Côte d’Ivoire (moins 1,3% contre moins 12,9%), ainsi que le ralentissement du rythme de progression de l’activité au Bénin (plus 0,5% contre plus 21,0%) ont tempéré le profil haussier de la production manufacturière », a souligné la BCEAO.
Quant à la hausse de la production des activités extractives, elle est essentiellement imputable à celle de l’extraction du minerai d’uranium et de thorium au Niger (plus 40,7% contre moins 54,7% en mars 2019) et de la production du pétrole brut et gaz naturel en Côte d’Ivoire (plus 5,4% contre plus 3,4%). Cette tendance a été atténuée par la poursuite de la tendance baissière de la production d’or en Côte d’Ivoire (moins 24,7% contre plus 7,7), au Burkina (moins 10,1% contre moins 5,6%) et au Sénégal (moins 1,9% contre moins 9,0%) et des autres minerais en Côte d’Ivoire (moins 40,2% contre moins 54,4%), au Togo (moins 45,3% contre moins 34,3%) et au Sénégal (moins 35,8% contre plus 10,3%).
Concernant l’accroissement de la production d’énergie, la BCEAO l’a relevé dans l’ensemble des pays de l’UEMOA, à l’exception de la Guinée-Bissau, du Mali et du Sénégal où une baisse a été observée. Les hausses les plus importantes sont localisées au Niger, au Burkina et en Côte d’Ivoire.
En glissement annuel, le rythme de progression de la production industrielle dans l’UEMOA a augmenté, passant de moins 1,0% en mars 2019 à 2,9% en avril 2019, tiré essentiellement par les activités d’extraction de pétrole et de gaz naturel, de fabrication des produits chimiques et de raffinage des produits pétroliers, ainsi que d’extraction de minerais d’uranium et de thorium.
Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.
Le Président Directeur Général du groupe Attijariwafa bank, Mohamed EL KETTANI, a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre National de Côte d’Ivoire par la Grande Chancelière de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, Mme Henriette DAGRI DIABATE.
Remise au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA pour les services rendus, à titre personnel et en tant que PDG du groupe Attijariwafa bank, cette distinction traduit la reconnaissance de la Nation ivoirienne et salue l’engagement du Groupe et de M. EL KETTANI dans la Coopération Sud-Sud. « Je suis particulièrement heureuse de retrouver en vous une figure et un symbole de la continuité des relations d’amitié entre nos deux pays » a affirmé Mme Henriette DAGRI DIABATE.
Le PDG du groupe Attijariwafa bank a témoigné, lors de son allocution de remerciements à la Grande Chancelière de l’Ordre National, de sa gratitude envers le Président de la République et pour cette prestigieuse distinction qui lui a été décernée. Il a également souligné que la stratégie du groupe Attijariwafa bank s’inscrit dans les visions éclairées des deux chefs d’État SM le Roi Mohammed VI que Dieu L’assiste et son excellence Alassane OUATTARA Président de la République de la Côte d’Ivoire en faveur d’une coopération Sud-Sud performante et d’un développement économique équilibré et inclusif des deux pays.
En outre, M. EL KETTANI s’est félicité des résultats de la SIB qui lui ont valu le titre de « Banque de l’année 2018 » attribué par le magazine The Banker du célèbre groupe britannique Financial Times et le « Prix d’Excellence du Président de la République » du meilleur établissement du secteur financier en Côte d’Ivoire remis par M. le Premier Ministre M. Amadou Gon COULIBALY, en 2017
Wafa Assurance, RMA et Saham Assurance maintiennent leurs positions en tête du classement des compagnies d’assurances par chiffre d’affaires, selon les chiffres contenus dans le dernier rapport de la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance (FMSAR) sur la situation liminaire du secteur. Leader du marché, Wafa Assurance enregistre une légère baisse de part de marché qui s’élève à 20,2% en 2018, contre 20,7% en 2017. Son chiffre d’affaires se situe à 8,4 milliards .suivez le liens ci-dessous
Intense 23 juillet 1999 au Maroc. Mohammed VI accède au trône alaouite vieux de quatre siècles selon une tradition consacrée. Le jeune Roi succède à son père, Hassan II, qui venait de mourir après 38 ans de règne. Et avec ce vieux roi , maître de l’éloquence, prenait fin une certaine époque, celle d’un pays sécuritaire, traumatisé par deux tentatives sanglantes de Coup d’Etat au début des années 70 dans un monde arabe-musulman où les dictatures militaires d’inspiration socialiste avaient le vent en poupe.
Le Maroc avait entamé l’alternance juste avant la mort de Hassan II dans une cohabitation historique qui verra Abderrahmane Yousfi, ancien condamné à mort, leader de l’USFP, Parti socialiste honni, devenir premier ministre en février 1998. Le gouvernement de cohabitation nationale, la Koutla, qui ratissait large, sera l’un des derniers coup de génie de Hassan II. Le monarque restera aux yeux des marocains comme le symbole de l’unité nationale, le chef d’orchestre de la Marche Verte qui verra le royaume récupérer son Sahara, cette portion de territoire que l’Espagne de Franco a dû céder, le 6 novembre 1975, devant 350 000 marocains avançant, le Coran et le drapeau à la main. Le règne de Hassan II, éminemment politique avec la recherche permanente de la moyenne mesure entre Paris, Washington et Madrid, l’influence indispensable dans l’échiquier politique du Moyen-Orient (le Maroc préside le Comité Al Qods), la constance de l’axe Rabat-Riyad, a donné à la diplomatie marocaine son rôle de médiateur dans les grands conflits.
Sur l’Afrique, les alliés du royaume sont de diverses obédiences politiques. Du révolutionnaire Sékou Touré, l’homme qui a dit «Non» au Général de Gaulle, le 28 septembre 1958, mettant à échec le référendum instituant une «communauté» franco-africaine et précipitant la fin de l’empire colonial français, au consensuel Léopold Sédar Senghors du Sénégal, en passant par le pragmatique Houpheit Boigny de Côte d’Ivoire dont une artère porte le nom à Casablanca, ou encore le partisan de l’authenticité, Mobutu Sese Seko du Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo), enterré à Rabat.
Hassan II entretenait des relations diplomatiques fortes avec des dirigeants africains de préférence francophones. Sans pour autant parvenir à empêcher l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) et son Secrétaire général d’alors, le togolais Edem Kodjo, d’entériner l’adhésion de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD ) en 1984 dans ce qui fut considéré comme une fuite en avant, vu que ni l’ONU, encore moins la Ligue Arabe, n’avaient reconnu l’entité. A la suite de cette admission, Rabat se retira de l’instance africaine.
A son arrivée au pouvoir, Mohammed VI hérite des relations avec l’Afrique réduites au cercle des pays amis. Le nouveau roi prend à bras le corps les questions économiques et sociales urgentes du Maroc dans une vision de leadership consacrée par un slogan : “le nouveau concept de l’autorité”. Fait de rapidité et de transparence dans la prise de décision, ce concept disqualifie la vieille garde encore aux affaires dont l’inamovible ministre de l’intérieur de l’ère Hassan II, le tout puissant Driss Basri, limogé en novembre 1999, soit à peine trois mois après l’intronisation de Mohammed VI.
Ce geste salué par les défenseurs des droits de l’homme sera suivi cinq ans plus tard de la mise en place de l’«Instance Équité et réconciliation» pour définitivement solder le passif des années de plomb dans de larges séances de procès publics retransmis en direct. Les figures de proue des mouvements des Droits de l’homme comme Driss Benzekri sont réhabilitées, ce dernier présidant à l’instance équité et réconciliation (IER). Nulle part en Afrique, exceptée peut être l’Afrique du Sud post-Apartheid inspirée par Nelson Mandela, l’on n’aura vu une justice transitionnelle aussi efficace. Réconcilié avec son passé, le Maroc de Mohammed VI repartait sur de nouvelles bases. «Ce n’est qu’après avoir réconcilié les marocains que le Roi à lancé les grandes réformes économiques et sociales», témoigne un observateur qui a eu le privilège d’observer les changements de près. Aujourd’hui, les résultats économiques spectaculaires sont tempérés par des progrès sociaux réels mais modestes.
Un PIB en hausse de 211% depuis 2000
Le Maroc fait partie des pays africains qui ont le plus progressé durant ces 20 ans. Le PIB est passé de 35 milliards de dollars en 2000 à 109 milliards en 2017 selon la Banque Mondiale. Un bond économique impressionnant de 211% mais tempéré par le creusement des inégalités et le chômage des jeunes. En 2019, le Royaume est classé 123e sur 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH), derrière l’Algérie (83e) et la Tunisie (97e). Le taux de chômage serait de 26,6% en 2017 et 42% en milieu urbain.
Loin d’occulter ces disparités, le souverain a fait de leurs résorptions l’un des axes majeurs de la vision économique du Maroc. “Notre modèle de développement a atteint un niveau de maturité qui l’habilite à faire une entrée (…) méritée dans le concert des pays émergents”, déclarait Mohammed VI lors d’un discours, le 20 août 2014, à l’occasion du 61 anniversaire du retour de son grand-père, feu Mohammed V, de son exil malgache où l’avait confiné l’administration coloniale française en 1953 pour contrer les velleités des indépendantistes. ” Les prochaines années seront décisives”, soulignait le souverain chérifien appelant à ne pas rater ” le rendez-vous avec l’histoire”. En 20 ans, le pays a profondément changé, intégrant depuis 2008 la tranche inférieure des pays à revenu intermédiaire. Depuis, l’on note un plafonnement de la croissance, le royaume étant pris dans le piège du revenu intermédiaire, concept usité par la Banque Mondiale pour désigner le plafonnement de croissance empêchant ces pays émergents d’accéder au palier des pays développés.
Dans le cas du royaume, le premier défi réside dans les inégalités sociales souvent visibles dans les indicateurs du PNUD. Cela même si le taux de pauvreté a été divisé par trois entre 2001 et 2014, passant de 15,3% à 4,8% contre une moyenne de 40% en Afrique. Le royaume compte encore 1,6 million de pauvres et 4,2 millions de personnes vulnérables. La fracture entre zones rurales et zones urbaines ne s’est pas suffisamment résorbée. D’après l’ONG Oxfam, qui classe le Maroc comme le pays le plus inégalitaire en Afrique du Nord, 22% des femmes occupent un emploi, contre 65% des hommes; et près de trois-quarts des jeunes diplômés du supérieur sont au chômage. C’est conscient de ces disparités que le Roi a prononcé son discours de 2014 qui annonçait entre les lignes le renforcement de la lutte contre les inégalités.
“Nous ne voulons pas d’un Maroc à deux vitesses. Des riches qui bénéficient des fruits de la croissance et s’enrichissent davantage, et des pauvres restés en dehors de la dynamique de développement et exposés à plus de pauvreté et de privation”, avait insisté le souverain lors de ce discours de 2014 qui marquait une certaine rupture. Aujourd’hui, le Royaume chérifien présente une espérance de vie de 76 ans, plus que la Libye et la Tunisie. Par contre les choses se gâtent au niveau des revenus et de l’éducation qui plombent le pays dans le classement sur l’indice de développement humain. Ainsi, si le revenu par habitant dépasse les 6900 dollars, le temps de scolarisation est de 5,5 ans et demi seulement, au détriment souvent des femmes dont 20% parviennent aux études supérieures (contre 36%) pour les hommes. Le royaume qui jouit d’une stabilité remarquable renforcée par une ouverture démocratique accélérée depuis le printemps arabe (arrivée des islamistes modérés au pouvoir), présente un RNB par habitant exprimé en dollars de 7 340 dollars par an par habitant, soit moins que la Tunisie (10 275 dollars) et la Libye (11 100 dollars).
La Première Dame du Mali, Mme KEÏTA Aminata Maïga, Présidente de l’ONG Agir, a procédé dans l’après-midi du 23 juillet 2019 au lancement solennel du « Projet parrainage 10 000 enfants orphelins de l’ONG Agir ».
Un partenariat idéal entre son ONG avec l’Autorité du Croissant Rouge des Emirats Arabes Unis. Ce partenariat rentre dans le cadre de la mise œuvre de son volet humanitaire. Six enfants orphelins ou leurs tuteurs ont reçu à titre symbolique chacun un chèque géant dont la valeur est comprise entre 300.000 FCFA et 600.000 FCFA. Le compte est ouvert pour chaque orphelin parrainé au niveau de la BMS – SA. Fidèle à ses engagements auprès de ses partenaires et pour un suivi rapproché afin de s’assurer que l’appui des parrains des enfants orphelins est arrivé aux vrais bénéficiaires, la Première Dame dans son allocution de lancement a souligné « Pour ma part , je m’engage personnellement aux côtés de notre partenaire stratégique et avec l’appui du Gouvernement à l’atteinte des objectifs que nous nous sommes fixés pour cela ». La Présidente de l’ONG AGIR a salué les actions du gouvernement du Mali à travers le département de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté et celui de la santé et des Affaires sociales pour leurs efforts constants dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations et notamment celles des populations vulnérables. Pour conclure , la Première Dame a remercié la délégation de Croissant Rouge pour leurs assistance et aide en faveur des couches vulnérables du Mali.
Le projet qui vient d’être lancé, est une opportunité de plaidoyer et de lobbying pour l’ONG AGIR et le Croissant Rouge des Emirats Arabes Unis pour parrainer 9000 enfants orphelins et créer les conditions favorables pour leur éducation . Il concerne 10.000 enfants orphelins identifiés à travers tout le territoire national en vue de leur prise en charge sociale. Très innovant dans le devoir de secours , de protéger et d’aider le Projet 10000 enfants orphelins s’inscrit dans la politique nationale de prise en charge des pupilles de l’Etat malien dont les enfants orphelins des braves soldats maliens tombés sur le champ d’honneur . Déjà de juin 2017 , date de la signature du mémorandum entre les deux partenaires à nos jours 1000 enfants orphelins ( 383 filles et 517 garçons ) sont identifiés dont 394 sont parrainés et 606 en cours de parrainage. Les enfants de 0 à 5 ans sont au nombre de 131, 392 enfants orphelins de 6 à 10 ans et en fin 477 enfants orphelins de 11 à 16 ans .Tous les enfants ainsi identifiés ont un âge compris entre 0 et 16 ans , orphelins de père, et ou de père et de mère.
Il reste donc à trouver des parrains pour 9000 enfants orphelins pour atteindre l’objectif du projet à savoir , créer les conditions favorables à l’éducation et au suivi des enfants orphelins pour leur assurer une bonne base dans leur développement social et leur bien être.
Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali
Le Groupe de la Banque mondiale organise les 24 et 25 juillet prochains un « marathon de l’économie du développement » appelé « Econothon».
Ce programme qui couvre 24 heures consiste à la diffusion en direct et en ligne de discussions d’experts aux quatre coins du monde dans le but de partager la vision de la Banque mondiale sur croissance économique des pays en développement.
Le 25 juillet, le programme va aborder spécifiquement à partir de 8h30 (heure d’Accra) les questions sur l’Afrique. Les sujets tels que l’accès à l’électricité, l’avenir du travail, la création d’emplois, les inégalités et le changement climatique dans le cadre africain seront à l’ordre du jour. Le programme Afrique sera retransmis en français.
Le programme est interactif. Tout au long, les participants pourront faire connaitre leurs préoccupations qui seront abordées pendant l’évènement.
Pour assister virtuellement et en direct aux discussions, envoyer vos questions avant l’événement ou encore participer à la conversation : cliquer ce lien. Sur les réseaux sociaux, il faut utiliser le hashtag #Econothon pour suivre les discussions.
Des fonds européens, gérant un portefeuille d’environ 2 000 milliards $ d’actifs, ont appelé les compagnies cimentières à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, avertissant qu’autrement, leur business model pourrait être remis en cause.
« Le secteur cimentier a besoin de réduire de manière drastique sa contribution au changement climatique. Il s’agit d’un enjeu stratégique pour le secteur », a affirmé Stephanie Pfeifer, la directrice exécutive de l’Institutional Investors Group on Climate Change, un regroupement de plus de 170 fonds de pension et gestionnaires d’actifs, européens principalement, engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.
L’organisation a écrit aux plus grandes compagnies cimentières du globe afin de leur demande de s’aligner sur les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. En effet, l’industrie cimentière émet 7% du CO2 mondial. Si elle était un pays, elle serait la troisième plus grosse émettrice, après les Etats-Unis et la Chine.
« Les entreprises de matériaux de construction encourent à terme un risque de désinvestissement et de difficulté d’accès aux capitaux si elles ne réagissent pas, car un nombre de plus en plus important d’investisseurs exclut les secteurs les plus émetteurs de leurs portefeuilles d’actifs », a affirmé Vincent Kaufmann, le directeur exécutif d’Ethos Foundation, un groupe de fonds de pension suisses signataires de la lettre.
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le 19 juillet un engagement de 28,86 millions de dollars pour soutenir des projets de développement en Somalie.
11,99 millions de dollars sont destinés à un projet d’approvisionnement en eau et d’assainissement urbain dans les villes de Kismayo (sud) et Baidoa (sud-ouest) tandis que les 16,86 millions de dollars restants sont destinés à la réhabilitation de 247 km de routes et à la construction de nouveaux 100 km.
Les projets visent à accroître l’accès à l’eau potable dans tout le pays, en particulier dans les villes ciblées, et, d’autre part, à améliorer la connectivité et à faciliter le transport des biens et des personnes.
Selon la Directrice générale régionale adjointe de la BAD pour l’Afrique de l’Est, Nnenna Nwabufo (photo), « avec le projet d’eau et d’assainissement, la Somalie est en bonne voie d’atteindre les objectifs de développement durable sur l’accès universel à l’eau et l’assainissement ». Le projet devrait bénéficier à environ 200 000 personnes dans les deux villes, où l’on estime que 65 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.
Ce nouvel investissement porte à 109,13 millions de dollars le portefeuille actif de la BAD en Somalie, avec 12 projets en cours.
La Chine construira 35 000 logements abordables au Mozambique, a annoncé la semaine dernière, Joao Machatine (photo), le ministre mozambicain du Logement.
Le projet prévu pour être réalisé sur cinq années, devrait être exécuté par la compagnie publique chinoise CITIC Construction. Il vise quatre provinces mozambicaines.
Ainsi, 15 000 logements seront construits dans le Sud du pays, 10 000 dans le Centre et 10 000 dans le Nord. Ils permettront de fournir des habitations à un coût accessible aux jeunes et aux fonctionnaires, qui ont des difficultés à trouver un logement. En utilisant des techniques de construction à faible coût, les nouveaux logements devraient être disponibles pour la population, à des prix estimés entre 30 000 et 40 000 dollars.
« Le projet comprend également les routes, l’électricité, l’éclairage, l’approvisionnement en eau, le drainage et d’autres installations municipales.», a indiqué Liu Xiaoguang, conseiller commercial de l’ambassade de Chine au Mozambique cité par Xinhua.
Notons que pour l’instant, aucun détail n’a été fourni par rapport au montant total du projet.