La nouvelle Banque Agricole du Burkina (Faso BADF) a obtenu son agrément auprès de la Commission bancaire de l’UEMOA. C’est une institution au capital de 14,27 milliards.
A suivre
Mail: croissanceafrik@gmail.com
La nouvelle Banque Agricole du Burkina (Faso BADF) a obtenu son agrément auprès de la Commission bancaire de l’UEMOA. C’est une institution au capital de 14,27 milliards.
A suivre
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Reconduit début avril à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), Sidi Ould Tah déclare que «l’Afrique n’est pas un désert d’innovation. Cette tribune a été publiée dans le numéro 49 du mensuel Financial Afrik.
L’innovation rime avec futur, les deux peuvent être africains
Aucune semaine ne passe sans quelques nouvelles importantes sur l’impact de la technologie dans nos
vies. Un tel impact n’est évidemment pas nouveau. Plusieurs fois, le rythme du changement s’est accéléré grâce
à des découvertes majeures telles que l’imprimerie, l’électricité ou les moteurs à combustion.
Certains diront que notre expérience contemporaine de l’innovation technologique n’altère pas significativement la dynamique des changements similaires vécus
dans le passé. Beaucoup, cependant, conviennent que quelque chose de beaucoup plus grand est en cours. Nous avons grandi avec des perceptions négatives sur les perspectives de développement de l’Afrique. Nous nous sommes livrés à des discussions sur l’efficacité de l’aide, la réduction de la pauvreté ou l’insécurité alimentaire.
La croissance ne faisait pas partie du menu des options pendant près de deux décennies avant le début du siècle.
Et puis, presque comme une tornade, la foi de la plupart des économies africaines a commencé à changer de vitesse. Des prix des produits de base favorables, une réduction draconienne de la dette, une amélioration de la performance macroéconomique et une forte demande interne alimentée par des changements démographiques ont changé les perceptions.
Les Africains ont commencé à rêver de possibilités interdites auparavant. De nouveaux partenaires, tels que les pays émergents, ont conforté l’idée que le continent pourrait désormais contribuer à une expansion mondiale.
La transformation structurelle est entrée dans le vocabulaire des décideurs politiques africains, dont le désir d’industrialisation accélérée a forcé les experts à revoir leurs vérités supposées. Dès que les prix des matières premières et la demande ont commencé à se tourner vers le sud, les doutes habituels sur l’avenir ont refait surface. Quoi de neuf? Un certain nombre de choses.
Il est difficile d’expliquer pourquoi les produits et les exportations occupent une si grande partie des transactions économiques formelles, mais telle est la vie. Cependant, ce qui est sensiblement différent, c’est la menace de transformer une telle structure en une économie industrialisée, alors que le monde s’affaire à s’adapter à une vague d’innovations technologiques qui menacent la fabrication traditionnelle et les chaînes de valeur mondiales correspondantes.
Que cela nous plaise ou non, les chaînes de fabrication nécessiteront de moins en moins de main-d’œuvre grâce à des machines plus efficaces, à l’automatisation et à la robotisation. En outre, la prochaine vague apportera l’intelligence artificielle, l’impression 3D et les capacités de blockchain qui rendront les travaux supplémentaires redondants.
Tout retardataire dans l’industrialisation avait déjà à faire face, une infrastructure médiocre, des déficits de compétences, une propriété intellectuelle complexe ou des normes commerciales trop réglementées.
Les chaînes de valeur sont devenues extrêmement sophistiquées. Les améliorations technologiques
ont grandement contribué à une productivité plus élevée et à des marchés segmentés. Les retardataires sont maintenant confrontés à une nouvelle vague de substituts qui nécessitent une capacité à faire face à l’innovation. L’Afrique n’est pas un désert quand il s’agit d’innovation.
Il existe des exemples d’innovations technologiques percutantes dans les domaines de la finance, de l’agriculture et de la santé. La banque mobile continue de prospérer sur le continent après avoir été maîtrisée par la plate- forme M-Pesa. Le continent est un leader dans ce domaine, tout comme l’introduction des systèmes d’assurance électronique. Une application de téléradiologie donnant aux centres d’imagerie médicale et aux hôpitaux la possibilité d’externaliser des services d’interprétation a été introduite par Medisoft East Africa.
De même, MedAfrica, une bibliothèque virtuelle d’informations médicales ou Cardiopad, une tablette informatique camerounaise qui permet les examens cardiaques, montrent la voie en télémédecine. Des chercheurs africains de premier plan à l’Université du
Cap étudient comment l’utilisation accélérée de la génomique peut aider à comprendre comment l’environnement et les gènes humains influencent la susceptibilité des Africains à certaines maladies et leur réponse au traitement.
L’application mobile AgriManagr aide les agriculteurs à automatiser certains processus, tandis que Kilimo Salama propose un système d’assurance récolte. L’Afrique abrite le “Cherenkov” HESS-II, le plus grand télescope du monde situé à environ 100 kilomètres à l’ouest de la capitale namibienne Windhoek. Le Square Kilometer Array (SKA) – le plus grand radiotélescope jamais construit, siège dans le Karoo, en Afrique du Sud. Il produira d’ici 2020 plus de données que les systèmes informatiques actuels peuvent absorber.
L’Afrique est déjà connue pour son innovation frugale. La créativité des solutions d’affaires trouvées dans son secteur informel déroute de nombreux analystes. Le problème avec ces bonnes nouvelles est qu’elles ne sont pas de grands générateurs d’emplois et qu’elles ne modifient pas la très faible valeur ajoutée manufacturière dans les économies africaines. Mais ils montrent le talent africain, le besoin de plus d’incubateurs et l’espoir d’une meilleure insertion des deux dans un paysage technologique en évolution rapide.
L’Afrique possède un atout potentiel au-dessus de toutes les autres régions du monde. Avec le plus grand nombre de jeunes, qui deviendra la main- d’œuvre la plus nombreuse de Chine et d’Inde d’ici 2034, et qui rajeunira au cours de ce siècle, le continent fera ses adieux à la population vieillissante des pays les plus industrialisés a fil du temps. Si cette originalité est transformée du potentiel en actif réel, la négativité et les perceptions établies sur l’avenir de l’Afrique changeront radicalement.
La BADEA parraine The Economist Innovation Summit
à Nairobi pour discuter précisément des moyens d’assurer que l’avenir de l’Afrique soit étroitement lié à l’innovation. Pour que cela se produise, nous devrons mettre nos jeunes Africains à l’avant-garde. Ils ne sont pas seulement le futur. Ils sont déjà le présent.
Source finacialafrik
Mail:croissanceafrik@gmail.com
C’est un début de campagne réussi pour Aliou Boubacar Diallo. L’homme d’affaires est parvenu à faire de son inexpérience politique l’un de ses principaux atouts depuis l’annonce de sa candidature au début du mois de mars. Le « Patrice Talon malien », comme le surnomment les médias, veut rabattre les cartes du jeu politicien et propose aux Maliens de mettre un coup de balai à la classe politique traditionnelle.
Un vent de dégagisme souffle sur le continent africain où les électeurs « sortent les sortants » les uns après les autres. C’est sur cette appétence au changement qu’Aliou Boubacar Diallo veut construire sa campagne et poser les bases d’un Mali nouveau, débarrassé du poids du népotisme, du clientélisme et de la corruption endémique.
Une nouvelle vision de l’action politique, portée par un homme d’affaires aux succès bien établis, qui a immédiatement suscité nombre de parallèles avec le président béninois. Comme Patrice Talon, Aliou Diallo n’est pas issu du sérail politique. Comme lui, il a fait fortune seul, créé de la richesse et des milliers d’emplois localement. Comme lui surtout, il a choisi de s’engager en politique, écœuré par les politiciens professionnels qui pensent à se servir plutôt que de servir leur pays.
Et force est de constater qu’au Mali le message passe parfaitement. L’entrée en campagne d’Aliou Boubacar Diallo a créé une dynamique nouvelle dans le jeu politique malien. Depuis plusieurs semaines, les soutiens se multiplient auprès du PDG de Wasosul’Or.
Si la route menant à la présidence est encore longue pour Aliou Boubacar Diallo (le premier tour du scrutin est prévu à la fin du mois de juillet), l’enthousiasme et la mobilisation sont incontestablement en sa faveur en ce début de campagne. Les semaines à venir en diront plus quant à la capacité de l’homme d’affaires à transformer l’essai.
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Cinq individus travaillant pour le compte de QNET, « un réseau de vente directe en ligne», ont été arrêtés par la police le samedi 14 avril dernier pour escroquerie. Cette arrestation fait suite à des plaintes portées à l’encontre de ces derniers par des personnes à qui ils ont soutiré plusieurs millions de francs CFA.
Ces cinq individus, sous le couvert de QNET, exerçaient en toute tranquillité jusqu’à ce qu’ils arnaquent Mlle Dorcas, la fille d’un pasteur : c’était la victime de trop.
Agée de 21 ans, Mlle Dorcas a réussi au BAC session 2017 et réside à Agboville avec son père, un pasteur. Kam Joël, cousin de Dorcas, la joint par téléphone pour lui demander de le rejoindre à San Pedro, saisir une opportunité de formation qualifiante en transit douanière, avec à la clé un emploi au sein de la société VERITAS.
Dorcas parle du projet à son père qui est vite rassuré par son neveu, Kam Joël, du sérieux de l’affaire. Convaincu le père de Dorcas l’autorise à postuler. Celle-ci reçoit vite un message lui indiquant qu’elle est retenue et qu’elle doit venir à San Pedro pour la formation munie de la somme de 500.000 frs Cfa.
Dorcas et son oncle se rendent, dès son arrivée à San Pedro, au bureau de Koné Mory. Ce dernier, auteur de l’annonce du projet, présentera son entreprise comme une structure de l’Etat. Rassurés ceux-ci demande au pasteur le dépôt de 500 000FCFA sur le compte de Koné Mory comme indiqué. Au terme de la formation, Dorcas est parmi les trois premiers de sa promotion. Et selon Koné Mory, elle aurait même bénéficié d’une formation de perfectionnement en Suisse, initiée par la société VERITAS. Le coût global de cette formation est de 3 millions de francs CFA, dont une moitié doit être payée par l’Etat de Côte d’Ivoire et l’autre par la famille du postulant.
Le père de Dorcas, sur présentation par Koné Mory et son groupe de documents à entête de VERITAS et après qu’il ait envoyé un des siens pour vérifier le sérieux du projet, déposera 1,5 millions de francs sur le compte d’Aboubacar Traoré, un associé de Koné, afin de permettre à Dorcas d’effectuer le voyage. Initialement prévu pour le 4 décembre 2017, il sera finalement annoncé au pasteur que le voyage aura lieu le 08 février 2018.
Le pasteur n’aura plus de nouvelle de sa fille depuis cette annonce. Non seulement, il n’y a plus eu de voyage et après avoir reçu la somme d’argent demandée, Koné Mory et son groupe vont révéler aux postulants qu’il s’agit du réseau de vente en ligne, QNET.
Il leur faudra désormais travailler à faire rentrer d’autres personnes dans le réseau afin de recouvrer leur dû et le fructifier, indique Koné.
Dorcas comprend alors que depuis le départ elle a été trompée par son cousin et le groupe de Koné. Elle saura plus tard que le cousin a été avant elle, lui-même une victime.
Dorcas révélera par la suite à la police qu’ils étaient une vingtaine de jeunes filles et garçons victimes de cette escroquerie et dont 10 filles hébergées dans une maison au quartier Soleil, et 15 garçons dans une autre maison, au quartier DAFCI.
En dépit de la pression exercée sur elle et du chantage dont elle faisait l’objet depuis près de deux mois, Dorcas finit par retourner à Agboville où elle explique toute l’affaire à son père. Le pasteur s’est rendu à San Pedro le jeudi 12 avril dernier pour porter plainte. Ce qui permettra de mettre fin aux activités illégales de Koné et de sa bande d’escrocs.
Source : medias ivoiriens
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Au travers de ces manifestations, L’Union veut faciliter l’émergence et la circulation des talents, encourager aux développements de médias puissants dans la sphère francophone et offrir aux marques des outils de communication utiles en termes de rayonnement et d’impacts.
Plan d’action
Les Thèmes qui seront abordés sont entre autres: Le digital est-il en train de renforcer ou de tuer la liberté de la presse ?, les Mesures d’audience, lees Médias Panafricains vs les Médias Nationaux.
Daouda Bakary KONE
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Selon le rapport « L’économie mobile : Afrique de l’Ouest 2018 » de la GSM Association, à fin 2017, les 15 États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) comptait 176 millions d’abonnés uniques.
Ainsi, le taux de pénétration global des abonnés a atteint 47 % la même année, soit 28 % de plus qu’au début de la décennie. D’ici 2025, la Communauté comptera environ 72 millions de nouveaux abonnés mobiles, et le taux de pénétration atteindra 54 %. En 2017, l’écosystème de la téléphonie mobile (opérateurs mobiles, fournisseurs de services d’infrastructure, détaillants et distributeurs de produits et services mobiles…) a contribué à 37 milliards de dollars à l’économie de la CEDEAO, soit 6,5 % du PIB de la région. Il est estimée que d’ici 2022, la téléphonie mobile pèsera 51 milliards de dollars dans l’économie de la Communauté, et représentera 7,7 % du PIB de la région.
Adou Faye
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Introduction en bourse : le groupe Vivo Energy sur le London Stock Exchange et le Johannesburg Stock Exchange au mois de Mai 2018
La rédaction
Le Groupe Vivo Energy, implanté dans 15 pays africains et qui opère dans le secteur pétrolier, a annoncé son introduction en bourse sur le London Stock Exchange et le Johannesburg Stock Exchange au mois de Mai 2018 a appris le journal de l’économie sénégalaise(LEJECOS).
Cette introduction, note le rapport d’analyse boursière de Bloomfield Investment, intervient dans un contexte marqué par l’absence d’IPO significatives d’entreprises opérant sur le continent africain depuis 2014 sur les bourses occidentales. La capitalisation de l’entreprise devrait se situer entre 3 et 4 milliards de dollars avec un flottant représentant au moins 25% du capital de l’entreprise.
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Le Groupe Wari a assigné la société Tigo Sénégal, filiale de la multinationale Millicom devant le tribunal de commerce Dakar. C’est une information exclusive de nos confrères de Confidentiel Afrique.
Que s’est il passé ? Selon les sources du journal de l’économie sénégalaise (LEJECOS), l’Etat du Sénégal aurait donné la licence à Free au détriment de Wari et que, même le décret l’officialisant aurait été signé. Qu’est ce qui a fait pencher la balance en faveur de Free? Mystère et boule de gomme.
Pourtant, le Président Macky Sall, lors du Conseil présidentiel de la revue annuelle conjointe 2017, avait soulevé la question pour dire qu’une solution va être trouvée autour d’une table. Sans quoi, l’État prendrait ses responsabilités. Et d’ajouter que « Le gouvernement va convoquer Millicom et ceux qui veulent reprendre Tigo, que ce soit Wari ou le consortium de Xavier Niel, pour s’asseoir autour d’une table et discuter. On ne peut pas continuer à laisser les choses en l’état. On va leur donner un ultimatum d’un mois voire deux, pour trouver un accord. Parce que nous avons besoin de 4G afin que la concurrence joue. Sinon l’Etat trouvera une solution qui peut ne pas être heureuse. »
Depuis lors, l’ultimatum est dépassé et il semble cette fois que l’Etat ait pris ses responsabilités contre le golden boy sénégalais qui n’a trouvé d’autre issue que d’assigner le Groupe Tigo devant le tribunal du commerce.
Adou Faye
Source lejeco.com
La Direction nationale du Trésor et de la comptabilité publique du Mali lance sur le marché de l’Union monétaire Ouest Africain(UMOA), une émission par adjudication de bons du trésor portant sur un montant total de 20 milliards et sur une durée de douze mois a annoncé l’Agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA-Titres dans un communiqué.
La date de dépôt des soumissions est fixée au mercredi 25 Avril 2018. La valeur nominale unitaire est de un million et le taux d’intérêt est multiple.
Les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons. Les intérêts perçus sur les Bons Assimilables du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidents au Mali. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence Les titres émis sont remboursables le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au mercredi 24 Avril 2019.
La présente émission de Bons Assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget, gestion 2018.
Les Bons Assimilables du Trésor sont admissibles au refinancement de la Banque Centrale dans les conditions fixées par le Comité de Politique Monétaire et sont négociables sur le marché secondaire conformément au règlement N°06/2013/CM/UEMOA du 23 juin 2013.
Pour rappel, 25% du montant mis en adjudication est offert sous forme d’Offres Non Compétitives(ONC) et réservé aux spécialistes en valeur du trésor, habilités de l’Etat du Mali.
Source : lejeco.com
Mail:croissanceafrik@gmail.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.
© 2023 Croissance Afrique. Tous droits réservés. Design by Sanawa Corporate