Burkina Faso : les dépenses totales devraient représenter 22,9% du PIB, en moyenne, sur la période sous revue.

Date:

(CROISSANCE AFRIQUE)Au Burkina Faso, les dépenses totales devraient représenter 22,9% du PIB, en moyenne, sur la période sous revue, selon un rapport rendu public par l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Pour cela, le document l’union économique de l’Afrique de l’Ouest explique que le déficit budgétaire qui en résulterait serait de 4,9% du PIB en 2022 et se situerait ensuite à 4,1% en 2023, puis 3,0% en 2024 et 2025 et 2,5% en 2026.

L’UEMOA souligne que la dette publique du Pays d’Afrique de l’Ouest dirigé par le militaire depuis fin janvier 2022, ressortirait à 54,2% du PIB en 2022, 54,7% en 2023, ensuite à 55,0% en 2024 puis à 55,5% et 55,1% respectivement en 2025 et 2026.

Par ailleurs, il faudrait souligner que  le solde global de la balance des paiements selon le département des politiques économiques de l’UEMOA devrait maintenir son excédent, comme au cours des années antérieures, sur toute la période 2022-2026. En effet, il serait de 206,2 milliards (1,6% du PIB), en moyenne.

Concernant le secteur monétaire, l’UEMOA estime que la masse monétaire poursuivrait sa consolidation en progressant, en moyenne, de 4,7% (47,2% du PIB), soutenue par l’augmentation des créances détenues par le secteur bancaire sur les autres secteurs (36,6% du PIB) pour soutenir l’activité économique.

« Il s’agit d’un solde global de la balance des paiements qui resterait excédentaire sur toute la période et la masse monétaire se consoliderait avec un accroissement des créances sur les autres secteurs », indique le rapport de l’Union sans d’autres détails.

Du côté de la demande, l’amélioration du revenu des ménages du Burkina Faso, est renforcé par la consommation finale (+5,3%, en moyenne) et l’investissement (+5,1%, en moyenne). Elle est également  porté par ses composantes aussi bien privée (+5,5%, en moyenne) que publique (+4,8%, en moyenne), tireraient principalement la croissance. L’inflation ressortirait, en moyenne, à 0,9% sur la période 2022-2026.

Notons par ailleurs que  l’activité économique bénéficierait de la poursuite et du démarrage de grands travaux de bitumage, d’entretien et de réhabilitation de routes, des travaux de construction de l’aéroport international de Donsin, de l’intensification des programmes de construction des logements sociaux et de la mise en œuvre des projets « Backbone national » et « G-Cloud ».

Zangouna KONE

croissanceafrik
croissanceafrikhttp://croissanceafrique.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager:

Populaires

Lire aussi
RELATIFS

Marché Financier de l’UMOA: le Mali enregistre un succès fulgurant en mobilisant 80,72 milliards de FCFA 

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la Direction Générale du Trésor et...

Mali : Bamako abrite une rencontre des acteurs des prévisions saisonnières organisée par Mali-Météo 

(CROISSANCE AFRIQUE)-Du 21 au 25 avril, le Forum Régional...

Mali: les syndicats ont été les premiers à sonner l’alerte pour l’Indépendance de notre de pays

(CROISSANCE AFRIQUE)-Dans la crainte de voir une éventuelle dissolution...

Le Kenya veut investir dans la formation des agriculteurs pour optimiser les techniques de culture et de récolte du café

(CROISSANCE AFRIQUE)-En Afrique, la culture et la commercialisation du...