(CROISSANCE AFRIQUE)-Pour lutter contre la situation humanitaire critique en Afrique, les Etats Unis ont annoncé le 5 Aout 2022 qu’ils vont débloquer une enveloppe symbolique de 127 millions USD. Avec cette aide financière, les populations déplacées de force en Afrique bénéficieront d’un soutien humanitaire pour alléger les charges des projets et programmes.
Selon les Etats Unis, « Cette aide permettra de sauver la vie des réfugiés, des demandeurs d’asile, des personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, des apatrides et des personnes persécutées à travers l’Afrique, y compris celles qui sont touchées par les crises au Burkina Faso, au Tchad, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Mali, au Mozambique, au Nigeria, au Niger et dans d’autres situations de déplacement nouvelles ou prolongées », ont précisé les responsable de la maison Blanche.
Il faut signaler que la Corne de l’Afrique est en proie à la pire sécheresse depuis des décennies et une réponse humanitaire urgente et efficace est cruciale pour éviter une détérioration à grande échelle dans toute la région attendue d’ici le milieu de l’année, a mis en garde vendredi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Les Nations Unies estiment que « 15 millions de personnes sont gravement touchées par la sécheresse au Kenya, en Somalie et en Éthiopie environ 3, 5 et 7 millions de personnes dans chaque pays, respectivement. Les impacts sans précédent de plusieurs saisons des pluies ratées menacent de créer une crise humanitaire dans une région déjà touchée par une série de chocs, notamment les conflits et l’insécurité, les conditions météorologiques extrêmes, le changement climatique, les criquets pèlerins et les impacts socio-économiques négatifs de la pandémie de Covid-19 », précisé un rapport de l’ONU.
Notons que « Bien que la Corne de l’Afrique ait connu des crises induites par le climat pendant des décennies, l’impact de la sécheresse actuelle sur les terres arides et semi-arides de la région a été particulièrement grave », selon l’ONU. Il faut rappeler, le risque de famine et de malnutrition est élevé car la situation de la sécurité alimentaire se détériore rapidement.
Daouda Bakary KONE