(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, l’État prévoit de mobiliser un montant significatif de 4 574 milliards FCFA sur les marchés financiers d’ici fin 2025. Cette initiative inclura 1 875,32 milliards FCFA de financements externes et 2 698,60 milliards FCFA d’autres sources pour renforcer son budget. Cette mobilisation répond à l’augmentation du déséquilibre budgétaire prévue pour l’année 2024.
Ainsi, le gouvernement s’engage à diversifier ses sources de financement en explorant des partenariats public-privé, des obligations vertes et d’autres instruments financiers innovants. Cette stratégie a pour objectif non seulement de combler le déficit budgétaire, mais aussi de soutenir des projets structurants qui peuvent dynamiser l’économie locale et améliorer le bien-être des citoyens.
Parallèlement, l’État envisage des réformes fiscales pour élargir l’assiette d’imposition et améliorer l’efficacité de la collecte des revenus. Ces réformes visent à garantir une plus grande équité dans le système fiscal et à réduire l’évasion fiscale, tout en supprimant les incohérences dans les lois fiscales. Le ministère des Finances a également annoncé qu’il travaillerait en étroite collaboration avec les institutions internationales pour renforcer les capacités locales en matière de gestion financière.
De plus, cette mobilisation de fonds devra s’accompagner d’une surveillance rigoureuse des dépenses publiques. Pour ce faire, le gouvernement mettra en place des mécanismes de contrôle et d’évaluation afin de s’assurer que chaque franc dépensé contribue effectivement à la réalisation des objectifs de développement. Les secteurs tels que l’éducation, la santé et l’infrastructure bénéficieront d’une attention particulière, car ils sont cruciaux pour le développement durable du pays.
Notons que face aux défis climatiques et environnementaux, la stratégie de financement inclura également des initiatives visant à promouvoir la durabilité et la résilience des communautés. Des projets axés sur les énergies renouvelables, la gestion des ressources naturelles et la préservation de la biodiversité seront intégrés pour s’assurer que le développement économique se fasse de manière responsable et inclusive.
Mariam KONE