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Infrastructures routières au Mali : Plus de 700 milliards de FCFA investis ces cinq dernières années

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Le développement des infrastructures est aujourd’hui un défi majeur pour de nombreux pays africains afin d’accompagner la forte croissance démographique. C’est dans ce cadre que notre pays, à en croire la ministre de l’Infrastructure et de l’équipement, Mme Traoré Zéinabou Diop, lors des travaux de la 25ème conférence de la FIDIC – GAMA, a accordé une attention particulière à l’aménagement et au développement des infrastructures, en particulier avec comme but de relier la quasi-totalité des localités en toute saison.
Cette volonté est corroborée par la politique nationale des transports, des infrastructures de transports et du désenclavement dont l’un des objectifs est de contribuer à la croissance économique, par le biais d’un environnement juridique et institutionnel propice aux investissements.
Ainsi, dira t-elle de nombreux projets routiers ont vu le jour en cinq ans pour un coût de plus 700 milliards de FCFA et ont permis, entre autres, d’améliorer l’accessibilité des usagers aux services sociaux de base et de réduire la pauvreté par la création des emplois. Elle a ajouté que dans le gouvernement déploie des efforts en faveur des acteurs et professionnels du secteur de l’ingénierie conseils notamment dans le cadre du renforcement du cadre législatif.
En matière des infrastructures, les pays africains se doivent, de plus en plus, d’opter pour des projets structurants et futuristes avec des infrastructures de qualité pour constituer la base du développement.
Youssef Ibrahim

 

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Emploi des jeunes : Fin d’un forum de l’entreprenariat et de l’insertion professionnelle à Bamako

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C’est aujourd’hui que s’ouvrent les travaux du forum de l’entreprenariat et de l’insertion professionnelle des jeunes (FEJIP) de l’espace UEMOA à Bamako. La cérémonie sera placée sous la présidence du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita
Il faut noter que le forum de l’entreprenariat et de l’insertion professionnelle des jeunes de l’espace UEMOA se tiendra du 10 au 12 mai 2018 à Bamako. Le FEJIP a pour thème : « la mobilisation de la jeunesse africaine par l’entreprenariat ».
Ce forum de Bamako regroupera plus de 300 participants venant d’Europe et d’Afrique. Il ambitionne entre autres : de soutenir et accompagner l’innovation des jeunes entrepreneurs dans les secteurs porteurs comme l’agriculture, l’énergie renouvelable, numérique…; sensibiliser sur les difficultés de l’Entreprenariat des jeunes de la diaspora ; promouvoir la collaboration entre les entreprises du Nord et du Sud qui répondent aux nouvelles menaces dans les secteurs porteurs ; instaurer un environnement favorable à la création d’entreprises des jeunes et de la recherche d’emplois et de stages.
Lors d’un récent point de presse, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a soulevé la problématique de l’emploi des jeunes. Maouloud Ben Kattra, a évoqué le cas spécifique de l’immigration qui, jusque-là, reste une véritable menace pour le développement. Parce que les jeunes demeurent principalement la couche la plus vulnérable.
« De 2010 à 2017, dans tous les continents du monde, les jeunes ont manifesté leurs préoccupations liées à l’emploi en demandant de l’aide. La frustration des jeunes dans ce monde actuel se traduit par le manque de travail », a-t-il dit.
« Ainsi, pour aider les jeunes à accéder aux emplois, à entreprendre des projets fédérateurs, à lutter contre les nouvelles menaces et à transformer l’économie locale et internationale, toutes les parties prenantes du Nord et du Sud seront invitées à traiter toutes les thématiques lors du forum de Bamako » annoncera le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Notons que ce Forum a pris fin ce samedi 12 mai 2018.
Mahamane Maïga

 

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Financement de projets agricoles : LA BNDA a investi plus de 5 milliards de FCFA

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Cette indication a été faite par Lassine Coulibaly, directeur commercial adjoint de la Banque nationale pour le développement agricole (BNDA), qui participait à un panel, organisé dimanche dernier dans le cadre d’un espace d’échange dénommé “L’école du Siagri”.
Initié par l’agence Spirit communication en marge du Salon international de l’agriculture (Siagri), cet espace donne l’opportunité aux organisations ouvrant dans le domaine agricole de discuter avec les paysans, les opérateurs économiques et les jeunes entrepreneurs sur les possibilistes de partenariats.
Pour ce faire, Lassine Coulibaly, directeur commercial adjoint de la BNDA, a animé ce thème : “Quelles politiques pour favoriser la création des PME/PMI agricoles ? Quelles stratégies pour le financement des PME/PMI agricoles ?”
On y notait la présence du directeur général de la BND, Souleymane Waïgalo, et Mme Cissé Aïchata Touré, directrice générale commerciale et marketing.
Lors de sa présentation, le directeur commercial de la BNDA a donné d’amples informations aux divers participants (paysans, opérateurs économiques, jeunes entrepreneurs…). Selon lui, l’une des priorités de la BNDA est le financement des projets agricoles. C’est pourquoi, dit-il, de 2013 à nos jours, elle a financé plusieurs projets agricoles à hauteur de 5 milliards de FCFA.
Par ailleurs, nombre de participants ont soulevé les difficultés auxquels ils sont confrontés. C’est notamment l’accès aux prêts bancaires pour financer leurs projets agricoles.
En réponse, le directeur commercial adjoint promettra que les choses vont bouger positivement avec l’engagement du gouvernement à garantir les porteurs de projets et de prendre en charge une partie du fonds de garantie.
Concernant l’ouverture des nouvelles agences notamment à Koumantou et dans d’autres localités agricoles, la direction de la BNDA a assuré que des dispositions seront bientôt prises pour satisfaire les paysans.
Il faut noter que la BNDA est le premier partenaire du Siagri avec une contribution de 10 millions de F CFA.
Mahamane Maïga

 

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Exploitation aurifère: Le Groupe Randgold a contribué à l’économie malienne à hauteur de 3000 milliards FCFA

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Cette indication chiffrée a été donnée par les responsables du Groupe Randgold, lors de la présentation du résultat des opérations de l’année 2017. Elle était placée sous la présidence de Mark Bristow, Directeur exécutif de la société minière sud-africaine et non moins PDG du conseil d’administration du Groupe.
Tout comme le PDG de Randgold Mark Bristow, le Directeur général du complexe minier Loulo-Gounkoto, Tahirou Ballo, a souligné la forte contribution du Groupe Randgold à l’économie malienne.
Il ressort de la présentation qu’au cours des 21 dernières années, les opérations des trois sociétés minières implantées au Mali par Randgold ont contribué à l’économie malienne à hauteur de 3000 milliards de francs CFA sous forme d’impôts de redevances, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux.
En ce qui concerne l’investissement dans le capital et l’exploration, il est chiffré à 1553 milliards de FCFA. De plus, les mines exploitées, par cette société Sud-Africaine ont versé à l’Etat Malien la somme de 1846 milliards de Francs CFA sous forme de dividendes et de taxes sur 22 ans. A noter que les 20% sur les ventes d’or ne sont pas inclus dans les chiffres susmentionnés.
Aussi, s’ajoute la réalisation des projets de développement communautaire. La société investit également dans les projets de développement durable au profit de la population locale. On o noté des projets réalisés dans plusieurs domaines : éducation, santé, eau potable, sécurité alimentaire. S’ajoute le développement économique à travers la réalisation des activités génératrices de revenus, notamment pour des associations de femmes et de jeunes.
Pour ce faire, la filiale du Groupe (mine de Loulo-Gounkoto) a amené une société de microcrédit dans cette zone. Elle accorde du crédit aux habitants porteurs de projets. Ce qui a permis de financer 4 projets au profit des jeunes.
Aussi, la direction générale du complexe Loulo-Gounkoto a créé un centre d’agrobusiness qui forme les autochtones en agriculture, en élevage, pisciculture. Il compte à ce jour une centaine de jeunes de cette zone minière.
Mahamane Maïga

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Afrique: Le Ghana et le Kenya ont ratifié l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine

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Les premiers jalons d’une Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) commencent à être posés. Après la signature, le 21 mars 2018 à Kigali de l’accord créant cette zone de libre-échange, par 44 pays du continent, deux d’entre eux viennent de le ratifier. Il s’agit du Ghana et du Kenya. L’information est tombée ce vendredi 11 mai à Addis Abeba. C’était à l’ouverture de la 51ème session du Comité d’experts de la CEA, sur les Finances, la Planification et le développement économique.
Le Ghana et le Kenya montrent la voie à suivre pour l’accomplissement d’une Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca). Deux mois après la signature de l’accord créant la ZLECA , à Kigali (Rwanda), ils sont les premiers pays africains à le ratifier.
Une décision grandement saluée à l’ouverture de la 51 session du Comité d’experts de la CEA, sur les Finances, la Planification et le développement économique. C’était dans la matinée de ce vendredi 11 mai au siège de l’institution, à Addis Abeba (Éthiopie). Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies, par ailleurs, Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), espère qu’un pays comme le Sénégal va suivre.
Mme Vera Songwe estime ainsi que les 50 autres pays qui avaient signé l’accord à Kigali, doivent suivre le plus rapidement possible. D’où le choix porté par la CEA de convoqué la réflexion autour de « La zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) et marge de manœuvre budgétaire en faveur de l’emploi et la diversification économique » .
Dans cette dynamique, le Président sortant du Comité d’experts de la CEA, M. Mayacine Camara pense que la ratification et la mise en œuvre constituent des enjeux importants. Pour se faire, précise-t-il, il faudra poursuivre les consultations et la sensibilisation auprès des différents acteurs au sein des États, faire des études d’impact précises afin de lever les quelques points de blocages restants.
En attendant d’y parvenir, Mme Songwe confie que la Commission économique pour l’Afrique envisage cet accord comme un instrument pour repositionner le continent africain en tant qu’acteur compétitif sur la scène mondiale.
A cet effet, la quintessence des échanges de cette rencontre des experts a constitué une belle occasion d’analyser les opportunités de croissance économique et d’emploi pour les jeunes du continent dont le nombre ne cesse de croître sous l’effet de la transition démographique.
Des idées fortes ont été partagées dans l’optique d’aider à identifier les mesures d’accompagnement permettant d’accroître la marge d’action budgétaire des pays mais aussi les stratégies propres pour stimuler l’industrialisation, la diversification économique visant à renforcer la croissance inclusive et à promouvoir l’emploi, particulièrement, pour les femmes et les jeunes.
Des enjeux multiples et variés pour la ZLECA
La ZLECA dont l’accord a été signé en mars 2018 à Kigali, est perçue comme essentiel au développement économique de l’Afrique, par le biais d’une hausse du commerce intra-africain.
Ce qui fait dire à Mayacine Camara que cette initiative permettra de lutter contre la fragmentation du continent à travers notamment la rationalisation des efforts d’intégration avec l’objectif ultime de parvenir à la création de la communauté économique africaine prévue dans le traité d’Abuja.
Il a toutefois décliné un ensemble d’enjeux multiples et variés notamment les 54 pays du continent qui constituent plus d’un milliard de consommateurs, mais avec des échanges commerciaux faibles, inférieurs à 15% contre plus de 60% pour l’Union européenne, 50,2% pour l’ALENA, 25,2% pour l’ASEAN et 14,5%. Sans oublier le fait que l’essentiel des échanges soit cloisonné à l’intérieur des communautés économiques régionales.
Le continent devrait faire également face au fait que la grande majorité des produits échangés sont des produits de base non transformés, et 60 à 70% des activités sont concentrées entre les mains de secteur informel.
M. Camara estime ainsi que la ZLECA devra favoriser le développement de chaines de valeurs africaines grâce notamment aux actions combinées retenues dans le plan d’action pour le développement industriel accéléré de l’Afrique (Aida), le plan d’action pour la stimulation du commerce intra-africain (Biat) et le Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (Pida).
Pour lui, le continent ne peut pas rester à la marge à l’heure où la tendance est à la construction des grands ensembles en particulier les méga accords commerciaux régionaux.
Devant cet état de fait, il pense que les ministres africains en charge des finances et de la planification doivent favoriser la transformation structurelle dans leurs stratégies et plans de développement, afin de relever les défis de la croissance durable et du chômage.
Il dit être convaincu que c’est grâce à la conduite de politique de diversification des exportations de produits industriels que les pays bénéficieront le plus de la ZLECA.
Dans cette dynamique, Mme Vera Songwe pense que pour réaliser les promesses et atteindre ses objectifs de développement, le continent doit prendre des mesures audacieuses sur de nombreux fronts.
Pour elle, l’action la plus importante et la plus urgente consiste à créer l’espace budgétaire nécessaire pour encourager les investissements publics et privés, tout en assurant la diversification économique en vue de créer des emplois.
Allafrica.com

 

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Commerce intra-africain : La BAD et la banque centrale populaire signent un accord de 100 millions de dollars
11/05/2018
La Banque africaine de développement et la Banque centrale populaire du Maroc ont signé, le mardi 8 mai 2018, un accord de participation aux risques (APR) d’un montant de 100 millions de dollars américains.
Selon un communiqué, ce programme de partage des risques, une première dans le secteur bancaire marocain, devrait permettre d’atteindre un volume de transactions de quelque 700 millions de dollars dans les trois ans.
Avec ce partenariat, la Banque africaine de développement et la Banque centrale populaire du Maroc s’allient pour stimuler l’essor du commerce intra-africain dans des secteurs clés, tels que l’industrie, l’agroalimentaire, la santé ou encore les services. Cet accord vient répondre aux besoins croissants en matière de financement des échanges commerciaux entre les opérateurs marocains et les entreprises du continent, qui représentent un levier majeur pour l’intégration financière en Afrique.
«Notre partenariat avec la Banque africaine de développement répond parfaitement à l’un des axes prioritaires de notre stratégie, qui vise à accompagner activement le développement du commerce intra-africain, en mettant à la disposition des entreprises marocaines des mécanismes de financement appropriés», a déclaré Kamal Mokdad, directeur général du groupe BCP en charge de l’international, en marge de la cérémonie de signature.
Mohammed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord, a précisé : «Ce partenariat avec la BCP va aider à libérer le potentiel de croissance du commerce intra-africain, qui constitue un vecteur important d’intégration régionale». Et d’ajouter : «Cet accord va être un vrai catalyseur en matière d’investissement et de création d’emplois».
Cet accord de participation aux risques conclu entre la Banque et la BCP marocaine marque le début d’une coopération bilatérale appelée à s’étendre à d’autres opérations stratégiques en faveur du développement de l’Afrique.
Pathé TOURE

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Commerce : Le Sénégal accueille la Zlec du 21 mai au 08 juin 2018

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On ne perd pas de temps. On accélère la cadence. C’est ce que semble dire les autorités de la Zlec. En effet, après la signature historique de la Zlec à Kigali, Dakar va abriter du 21 mai au 08 juin 2018 la réunion des instances de négociations sur la Zone de libre échange continentale africaine (ZLEC).
Cet événement qui va drainer prés de 44 Ministres du Commerce et plusieurs centaines d’experts des pays signataires de l’accord de Kigali, constitue un tournant important du processus d’intégration continentale. Elle prépare la réunion des chefs d’Etat de Nouakchott.
Pendant plus de 2 semaines le Sénégal sera à la UNE de l’actualité africaine avec la réunion des experts qui précède celle des ministres. Les enjeux sont importants puisqu’il s’agira entre autres de régler des questions liées au pays ou siègera le Secrétariat de la ZLECA.
Mariama Diallo

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Production aurifère : Wassoul’Or SA a exporté 332.1250 kg d’or

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C’est ce qui apparait dans le rapport d’exploitation de la société Wassoul’Or-SA qui vient de dresser un bilan provisoire de ses activités de production et d’exportation d’or à la mine de Kodiéran.
Pour marquer leur engagement transparent dans la production aurifère, les responsables de la société Wassoul’Or-SA ont décidé de rendre publiques leurs activités de production et d’exportation. Il ressort que sur la période d’avril 2017 à mars 2018, soit environ 11 mois, la société minière a produit et exporté 332.1250 kg d’or.
Pour son redémarrage, la société minière Wassoul’Or-SA, spécialisée dans la production et l’exportation d’or, procède à l’extraction d’or par deux méthodes de production : la méthode gravimétrique à l’eau et celle chimique par cyanuration à cuve (CIL).
La partie gravimétrique de l’usine étant terminée, les équipements de l’usine de cyanuration ont été acquis et livrés en partie, soit environ 21 containers. Le reste des équipements est en cours d’acheminement vers la mine de Kodiéran, soit 40 containers, a informé la société dans un communiqué diffusé ce mercredi 28 mars 2018.
« Avant même le début de la cyanuration en cuve, Wassoul’Or-SA a commencé une production gravimétrique avec de l’eau. L’or produit par la gravimétrie avant l’introduction de la cyanuration en cuve a été également exporté. Du 18 avril 2017 au 19 mars 2018, les agents de l’Etat, les services de la douane et de la direction nationale de la géologie et des mines ont ainsi procédé à dix levées d’or pour une quantité totale de 332.1250 kg d’or qui ont été acheminées à l’Aéroport international “Président Modibo Kéita” de Bamako pour exportation » précise le communiqué de la société de l’opérateur minier malien, Aliou Boubacar Diallo.
Après des années de turpitudes, la société reprend bel et bien la production d’or qui génère des centaines d’emplois. La société est à pied-œuvre également pour ce qui concerne l’extraction du gaz naturel à Bourakébougou dans le cercle de Kati.
Cette initiative de communiquer ses chiffres d’exportation soutient la volonté des hautes autorités et la société Wassoul’Or de faire briller l’or pour tous les Maliens. Ce permettra d’éviter des cas d’évasion de recettes fiscales, lesquels constituent de réels manques à gagner pour le trésor public malien.
Mahamane Maïga

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Financement des travaux d’installation des panneaux photovoltaïques : La BNDA offre plus de 9 millions à l’AMALDEME

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La cérémonie de remise symbolique du chèque a eu lieu le lundi 07 mai 2018 dans les locaux de l‘Association Malienne de Lutte contre les Déficiences Mentales chez l’Enfant (AMALDEME) dans une atmosphère empreinte de joie mêlée à l’émotion. C’est un chèque d’un montant de 9.199 .000 FCfa que la présidente de l’AMALDEME , Yasmina SANOGHO, a reçu des mains du Directeur général de la BNDA, M. Souleymane WAIGALO, accompagné pour la circonstance du secrétaire général, Pascal ZAKOWSKI et des directeurs de département.
Cette information a été donnée par Moussa Camara, Chargé de Communication à la BNDA.
Ce geste s’inscrit dans la droite ligne de la mise en œuvre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises(RSE) de la BNDA, précise Moussa Camara. Avant d’ajouter que la somme de 9 199 000 F CFA est destinée à fiancer l’équipement et les travaux d’installation des panneaux photovoltaïques en faveur de la structure.
Aussi, il a rappelé le sens de ce geste de solidarité envers les couches vulnérables. « Personne n’a le droit d’être heureux seul », disait Raoul Follereau. Cette assertion du « Vagabond de la charité » vient d’être remise au goût du jour par la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA). En effet, la banque verte a décidé de financer les travaux d’installation des panneaux photovoltaïques de l’Association.
Selon lui, la présidente de l’AMALDEME a rendu un vibrant hommage à la BNDA à travers sa politique RSE pour avoir assurer le financement de ce projet. Ce qui vient à un moment où les factures de consommation d’électricité de la structure deviennent de plus en plus exorbitantes avec une moyenne de consommation mensuelle de près de 130 000 F CFA. Grâce à cet apport de la BNDA, a indiqué la présidente de l’AMALDEME, sa structure va réduire considérablement sa consommation d’électricité à hauteur de 80% et épargner du coup un montant de près de 35 000 000 de F CFA pour les 15 prochaines années, correspondant à la durée de vie moyenne de l’investissement financé.
« Ce projet d’éclairage solaire va permettre d’offrir un environnement convivial de travail au personnel de l’AMALDEME, spécialement le centre médico-psycho-éducatif(CMPE) qui offre des prestations médicales, thérapeutiques et d’assistance psychosociale des centaines d’enfants en situation de handicap. Il permettra de produire de l’électricité de manière écologique et de contribuer à réduire les émissions de CO », a-t-elle laissé entendre.
Le Directeur général de la BNDA, M. Souleymane WAIGALO, a salué l’AMALDEME pour ses efforts dans l’assistance et le secours aux nombreux enfants qui n’ont pas eu la chance de disposer de leur pleine capacité cognitive.
« En décidant ainsi de vous apporter cette aide, nous ne faisons que suivre une stratégie qui est conforme à nos valeurs. Nous sommes une banque dont le cœur de métier est l’agriculture. Et qui parle agriculture réfère à la terre et donc à l’écosystème. C’est pourquoi nous avons été parmi les premières entreprises à être conscientes qu’au-delà de nos préoccupations financières intrinsèques, nous avons le devoir, voire l’obligation de contribuer à préserver l’équilibre socio-environnemental. Aujourd’hui, les questions RSE sont indiscutablement au cœur de notre stratégie d’affaire, portées qu’elles sont, par les plus hautes autorités de la banque », a indiqué M. WAIGALO.
Auparavant, le représentant du maire de la commune IV du district de Bamako, M. Modibo KAMISSOKO, s’est réjoui du choix de l’AMALDEME et a remercié la BNDA pour son geste philanthropique.
Mahamane Maïga

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Indicateurs sur le développement de l’Afrique : L’Ifpri met en place une plateforme de suivi

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L’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) a lancé à Dakar le Resakss data challenge (Système régional d’analyse stratégique et de gestion des connaissances (Resakss).
Selon Dr Ousmane Badiane, directeur Afrique de l’Ifpri, le Resakss a été créé en 2006 pour soutenir le Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (Pddaa) qui encourage les pays africains à consacrer 10% de leur budget national à l’agriculture ; atteindre un taux de croissance agricole annuel de 6% ; et mettre en œuvre des politiques visant à éliminer la faim et diminuer la pauvreté de moitié d’ici 2025. La mission du Resakss, explique-t-il, est d’orienter les politiques agricoles africaines ainsi que les décisions d’investissement. Le Resakss data challenge est un concours qui s’adresse aux utilisateurs de données désireux de démontrer leur créativité et leurs compétences analytiques en exploitant des données et des ressources disponibles sur le site du Resakss « www.resakss.org » pour développer un produit de connaissance innovant qui répond à un
défi de développement en Afrique. Il a indiqué que l’objectif de l’Ifpri à travers cette plateforme, est de mobiliser la jeunesse africaine pour qu’elle prenne part au dialogue sur les questions de développement du continent. Le site web du Resakss renferme des données de niveau continental, régional et national ainsi que des produits analytiques et de connaissance sur le Pddaa.
«Pour le concours, il y a quatre catégories : « essai et rapport ; art visuel ; produit et service informatique et projet de lycée ». La catégorie « projet de lycée » est réservé aux lycéens uniquement. Pour chaque catégorie, il y a trois prix allant de mille à trois mille dollars pour motiver les meilleurs », a précisé John Ulimwengu, le coordonnateur du Resakss.
Amadou Idrissa Dia

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