Boureima Doumbia, PDG de la Société Aminata Konaté : Un entrepreneur qui inspire la jeunesse Malienne. .

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Décider pour mettre la lumière sur le parcours   d’un homme affaire malien hors du commun,  nous avons décidés de savoir qui est le PDG Boureima Doumbia. Un quarantenaire et commerçant malien incontestable,  à travers sa GENIE de créativité, Boureima Doumbia est un inspirateur sans doute. C’est pourquoi nous avons tendu nos micros à notre confrère du journal le débat afin qu’il nous informe sur le parcours novateur du jeune entrepreneur Malien.  Aujourd’hui  selon le confrère Fofana, Boureima Doumbia  emploi près de 1000 personnes en 2018 contre 600 personnes en 2013 avec à la  clé, la promotion du genre.

 

 

Parti de rien pour être aujourd’hui un acteur du secteur privé, le PDG de « Nadjini Bara Musso », Boureima Doumbia fait la fierté de toute nation et doit être une source d’inspiration pour les jeunes qui aspirent à une carrière d’entrepreneur. C’est pourquoi,  plusieurs connaisseur de  l’homme d’aiffaire malien lui qualifié d’uninspirateurs sans doute.  Il est doté d’une compétence assiduite  et responsable.

 

Autodidacte, l’homme ne fait aucun mystère encore moins un complexe à retracer son passé émouvant selon l’hedomadaire le débat.

 

Mais, ce que lui-même ne minimise pas dit-il le journal, c’est le soutien moral de sa famille et la bénédiction de Dieu qui l’ont aidé à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Nous sommes dans les années 1980. Boureima Doumbia qui a l’âge d’être scolarisé (6 ans) a déjà un projet à réaliser dans le futur : celui de voler très tôt de ses propres ailes »

Qui est-il, Boureima Doumbia ?

Après des vacances au Sénégal chez un parent où il passera 7 ans, le jeune Boureima a quitté Kaolack pour la Côte d’Ivoire où il s’essaye d’abord à la vente de noix de cola. Après s’être adapté à l’ambiance du marché, il regagne le bercail pour poursuivre ses activités. Son ambition le conduira au marché de Lafiabougou aux côtés de ses parents pour faire le petit commerce. Une fois au marché de son quartier natal, il y installe un étal dans un espace de 2 mètres carrés.

 

Adolescent, il a commencé par quoi ?

 

Là, il commence par la vente des produits oléagineux, les pâtes alimentaires comme le Spaghetti, puis les oignons et autres condiments. C’est dans ce petit espace que l’adolescent va commencer à se faire une clientèle. Ses qualités de bon commerçant lui impose une exigence de qualité et une bonne dose de patience pour se faire une réputation.

 

Le seul homme à exercer ce genre de commerce au Mali !

 

En tant que seul homme à exercer ce genre de commerce dans tout le marché de Lafiabougou, le jeune revendeur a dû faire des préjugés et autres quolibets pour évoluer. Frappée par le courage à toute épreuve de son cadet, sa sœur aînée lui prête un fonds de commerce de 125 000 F CFA.

 

Selon lui,  « Avec cet argent, j’ai acheté un fût d’huile à revendre. Le premier double défi était de revendre ce fût sans perte mais aussi rembourser par tranche le prêt de ma sœur », se rappelle-t-il.

 

Entre Faillite et nouvel envol, l’homme d’affaire rembourse les créances de sa soeur…… Lisez

 

Après le remboursement de la créance de sa sœur, notre jeune revendeur connaîtra les péripéties d’une faillite. « Jusqu’en 2003 (NDRL : année de son premier mariage), je n’avais même plus 20 000 F CFA pour redémarrer », se confesse-t-il. Mais cette traversée du désert n’a entamé en rien la détermination du jeune Doumbia.

Selon nos confrères du jourbal le débat « La nature a horreur du vide », a-t-on coutume de dire. Le  commerçant en herbe prend l’initiative d’innover son secteur d’activité. C’est de là que germera l’idée de créer sa propre société de production bouillon à partir des céréales et épices locaux. Aux termes de la réflexion, il crée ses premiers produits à base de petit mil et de sorgho. Cette innovation fut diversement appréciée par les femmes du marché de Lafiabougou.

 

La création du bouillon,  le plus approprié par les femmes.

 

 

A force d’améliorations, Boureima Doumbia parvint à créer un bouillon unanimement apprécié par les femmes. Toutes les femmes du marché de Lafiabougou parlent de ce produit. C’était une fierté pour chacune d’elle d’avoir dans son panier un sachet de « Bara Musso », le label de Boureima Doumbia. Le jeune futur industriel est reconnaissant, il attribue le succès de sa marque « Bara Musso » au nom proposé par sa mère, Aminata Konaté.

Une fois le marché de Lafiabougou conquis, il explore d’autres de la capitale et de l’intérieur du pays.

Bien qu’ayant un pied dans l’agro-industrie, Bouréima Doumbia conserve ses relations avec le marché. C’est pourquoi il confie sa place du départ au marché de Lafiabougou à sa sœur. Lui-même se consacre à son unité et son atelier de fabrication de bouillon installés à Sébénicoro et son siège à Bacco Djikoroni Golf

Comme pour contredire les allégations selon lesquelles les producteurs de bouillons culinaires ne consomment pas leurs produits, Boureima Doumbia déclare être, avec sa famille, les premiers consommateurs de Nadjini Bara Musso.

« Les producteurs de bouillons culinaires qui ne consomment pas leurs propres produits doutent d’eux », assène-t-il. Pour le PDG de la société Aminata Konaté, « Bara Musso » a des valeurs nutritives et diététiques qui luttent contre les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle) et des troubles sexuels.

« J’ai décidé de m’engager dans la production de Nadjini parce qu’il y avait trop de commentaires sur la question. Je m’y suis engagé pour apaiser les esprits avec des produits naturels et hygiéniques ».

Entreprise sociale créatrice d’emplois

Avec un seul employé au départ (son fondateur) la société Aminata Konaté emploie aujourd’hui près de 1000 personnes dont des journaliers avec une masse salariale de plus de 22 millions par mois selon nos enquêtes.Après la sécurité sociale assurée (INPS), le PDG de Nadjini Bara Musso promet de trouver un logement pour chacun de ses travailleurs. Un  plan maréchal en cours d’évaluation.

 

Très regardant sur le respect du droit de ses travailleurs, il n’y a pas de barrière entre lui et ses collaborateurs. « Depuis que je suis là il y a des années, notre PDG m’appelle grande sœur et me consulte chaque fois qu’il y a une décision importante à prendre », souligne une employée. Un autre de témoigner : « Depuis que je suis employé ici on n’a jamais passé un mois sans salaire », reconnaissant que le patron de la société soutient tous ses travailleurs lors des événements sociaux (baptêmes et mariages).

« Souvent, on a du mal à reconnaître le PDG parmi les employés, autant dire que le rapport patron-employés n’existe pas chez nous », conclut un autre travailleur.

Tous saluent le courage, le dévouement, le sens du partage et surtout la capacité d’écoute d’un chef d’entreprise qui n’a d’ami que le travail.

Des trophées déjà

Après quelques années d’existence (2008-2013), la société Aminata Konaté, productrice de Nadjini Bara Musso, d’eau en sachet, de vinaigre, Doli, des piment en sauce, piments en poudre,  bouillons de maïs, poivre en poudre,  gombo en poudre etc   … entre dans la cour des grands par sa volonté de relever des défis dans son domaine. Lauréat du prix malien de la qualité en 2012, la société de Boureima Doumbia compte diversifier sa gamme de produits dans le domaine culinaire. En plus du bouillon culinaire en poudre, le bouillon Bara Musso doré Dacani, le piment en poudre (fin 2011-2012), l’eau, le vinaigre, la tomate, le poivre, et en sauce (avril 2013) le « Soumbala », il envisage d’autres créations.

Déjà des recherches sont menées pour donner au Mali un statut de leader du secteur dans la sous-région. Après avoir couvert 80 % du marché malien, la société de Boureima Doumbia envisage d’explorer le marché sous-régional avec une présence en Guinée Conakry et au Burkina Faso. Selon plusieurs la SAK est représentée dans plusieurs pays limitrophes que sont: Sénégal,  Guinée,  la côte d’ivoire bientôt,  le Congo,  la France et d’autres pays occidentaux.

Aussi, nantie d’un agrément Cédéao et de l’Uémoa, la société Aminata Konaté ambitionne de contribuer au développement du parc industriel du pays afin de faire du Mali un pays d’autosuffisance alimentaire.

Boureima Doumbia estime qu’améliorer la performance de son entreprise et satisfaire la clientèle par la formation des travailleurs est un défi pour lui. Il affirme que ses employés suivent des formations dans le domaine avec l’Agence nationale de la sécurité sanitaire des aliments (Anssa).

Jeune entrepreneur dévoué pour la cause de ses semblables, Boureima Doumbia est un exemple à suivre pour ses anciens compagnons du marché de Lafiabougou qui sont en train de prendre des initiatives dans d’autres domaines notamment la savonnerie.

A 42  ans, polygame et père de plusieurs enfants, Boureima Doumbia reconnaît et salue la contribution de qualité de sa famille (sa mère et ses épouses) dans le développement de ses affaires il y’a plusieurs années.

 

Il faut noter que la SAK est implantée partout au Mali,  à part les régions du nord du MALI, même avec tout cela les produits Bara muso sont transportés au nord du Mali par les commerçants locaux.

 

Selon plusieurs sources,  des formations et des nouveaux logiciels de gestions sont initiés et mis à la disposition des employés. Des nouvelles structures de représentation sont créées dans  tous les marchés de Bamako et aux alentours. La même source,  nous informe que le PDG Boureima Doumbia effectue des voyages d’affaire, chaque mois afin de venir renforcer les capacités de production de l’entreprise.

 

Aujourd’hui,  il est l’un des jeunes entrepreneurs qui inspirent la jeunesse Malienne. En tout cas les constats sont là. Parce que tout simplement avec Bara muso les femmes n’ont pas de problème dans leur foyer.

 

Partenaire stratégique de plusieurs activités événementielles au Mali, la société Aminata KONATE est un exemple à suivre dans notre pays.  Avec des belles initiatives pareilles,  le gouvernement du Mali doit penser à sécurité des entreprises malienne.

 

 

Ce n’est pas tout,  l’Etat du Mali doit songer à la vie de nos entreprises locales gage d’un développement économique et durable, créateur d’emplois local et international. Et puis,  cette société des produits culinaires a  un plan de communication visuelle qui a été une réussite totale au su et au vu des concurrents évoluant dans le même secteur.

 

Avec Bara muso, le Mali méritera mieux dans les jours à venir parce que la SAK est devenue une multinationale grâce au leadership de son président directeur général. Déjà une belle leçon dans le paysage commercial et celui de  l’agro business Malien.

 

 

Daouda B KONE en collaboration avec le  journal « le débat »

 

Mail: croissanceafrik@gmail.com

 

croissanceafrik
croissanceafrikhttps://croissanceafrique.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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