Sur invitation de Amadou Thiam, ministre des réformes institutionnelles et des relations avec la société civile, une délégation de l’AJCAD s’est rendue cet après-midi au département pour des échanges sur les réformes envisagées et les cadres de collaboration.
La délégation était composée du président du Conseil d’Administration , Boubacar Tandina, de la Directrice Exécutive, Adam Dicko ,du chargé des programmes, Ousmane Maiga, du responsable plaidoyer et mobilisation sociale Fousseyni Diop, du chargé de com et son assistante Aminata Berthe.
D’entrée de jeu, M.Thiam a félicité AJCAD pour sa pro-activité et sa veille citoyenne.<>, a déclaré M.Thiam. Et d’ajouter que que les réformes en perspectives visent une meilleure gouvernance.
<< Dans cette dynamique, nous avons décidé de mettre en place un cadre formel avec les organisations faîtières de la société civile.>> Il a aussi fait savoir que le département envisage de créer un fonds d’appui à la société civile afin qu’elle joue pleinement son rôle.
Parlant des réformes, il a noté que la réforme constitutionnelle est une question centrale au regard de la mise en oeuvre de l’Accord. Au delà de l’Accord, l’actuelle Constitution ne réponds plus aux attentes. <>, a-t-il précisé. Il a en outre exprimé sa disponibilité et l’accompagnement de son département à toutes initiatives citoyennes de l’AJCAD s’inscrivant dans le renforcement de la démocratie.
Boubacar Tandina, PCA de l’AJCAD, a insisté sur la prise en compte des recommandations qui seront formulées par la société civile, regrettant qu’on associe souvent par la forme au Mali à des travaux mais les recommandations ne s’en suivent pas.
De son côté, Adam Dicko, Directrice Exécutive de l’AJCAD s’est réjouit de l’initiative du Ministre. Concernant le projet de révision constitutionnelle, elle a indiqué que le document n’a pas été encore partagé et que l’AJCAD attend avec impatience de participer au débat.
<<En 2017, AJCAD avait pris une position claire et jusque-là, cette position n’a pas encore variée compte tenu de l’analyse que nous avions fait du document. Il y avait des articles auxquels nous n’étions pas d’accord.Nous avons argumentés à l’époque , ensuite faire des propositions et soumises au ministère. Si les mêmes articles et les mêmes préoccupations reviennent, ce sera un problème. Par ce que nous n’existons que pour renforcer la démocratie, le multipartisme, assurer la participation de toutes les couches surtout les jeunes dans les instances de prises de décision.
Le chargé de programme Ousmane Maiga,pour sa part, a rappelé les différents projets/programmes sur lesquels interviennent l’AJCAD ainsi que les perspectives avec en toile de fond la tenue très prochaine d’un forum national sur la citoyenneté et la démocratie. La rencontre a pris par la remise des documents retraçant quelques activités phares de l’organisation.
Daouda Bakary KONE