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Covid-19: la BAD et le Sénégal signent une convention de financement du Programme d’urgence

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Monsieur Amadou HOTT, Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a procédé à la signature de la convention de financement du Programme d’urgence d’appui à la riposte Covid-19 (PUARC), le jeudi 4 Juin 2020.

Cet appui budgétaire de 88 millions d’Euros, soit 57,1 milliards de FCFA, a été approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque Africaine de Développement le 29 Mai 2020. La Directrice Régionale de l’Afrique de l’Ouest, Madame Marie-Laure Akin-Alugbade, a félicité le gouvernement du Sénégal pour les efforts importants déployés dans la lutte contre la Covid-19 et pour les mesures fortes qui ont contribué à contrôler la propagation du virus et à atténuer son impact socio-économique.

Le PUARC vise à soutenir la riposte sanitaire et le renforcement de la résilience des populations, et contribue à l’atténuation des risques macro-économiques. Le PUARC est aligné sur le Programme de Résilience Economique et Social (PRES), doté d’un fonds de 1000 milliards de FCFA, afin de renforcer le système de santé et de soutenir les ménages, la diaspora sénégalaise ainsi que les entreprises et leurs salariés.

Ce programme est décliné en quatre axes : (i) le soutien du secteur de la santé ; (ii) le renforcement de la résilience sociale des populations ; (iii) la stabilité macroéconomique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois ; (iv) l’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité.

L’opération contribuera à la mise en œuvre du plan de riposte sanitaire à travers le renforcement des installations de prise en charge des patients. Le PUARC soutiendra également la distribution de denrées alimentaires et le paiement des factures d’électricité et d’eau pour les ménages vulnérables. Enfin, le PUARC soutiendra aussi les mesures de soutien au secteur privé et de maintien des emplois à travers le programme d’injection de liquidités et les mesures fiscales et douanières.

Côte d’Ivoire: Yasmina Ouegnin sonne la révolte au sein du PDCI-RDA

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Yasmina Ouegnin réclame des primaires au sein du PDCI-RDA. La fille de Georges Ouégnin, ancien directeur du protocole du président Félix Houpheït Boigny, a adressé une correspondance à la session extraordinaire du bureau politique du parti, étalée entre le 4 et le 5 juin 2020. “Pour ma part, l’organisation de primaires ouvertes, équitables et transparentes, devrait se présenter comme la voie privilégiée pour retenir le candidat qui soumettra notre projet de société aux suffrages de nos compatriotes”, écrit celle qui fut en 2011 la plus jeune députée de Côte d’Ivoire.

Cette option d’un candidat choisi à travers un processus transparent pourrait éviter des batailles fratricides en raison du nombre élevé de prétendants à la candidature.

“À cet égard, l’intégrité du processus, depuis la définition des critères d’éligibilité jusqu’à l’investiture du Candidat, en passant par des procédures indiscutables d’organisation et de fonctionnement de la Convention, devrait nous permettre d’éviter toutes contentions internes, qui pourraient fragiliser notre projet commun, en ces moments où l’unité dans l’action et le concours de tous et de chacun, sont activement recherchés”, poursuit Yasmina Ouegnin.

À ce titre, poursuit celle qui avait voté “non” à la troisième république en 2016, le «porte-étendard » du Parti aux futures échéances électorales devrait recevoir l’onction de l’ensemble des militants, pour que le dialogue constructif, envisagé dans le cadre d’alliances, nourrisse la dynamique qui nous conduira à une alternative démocratique appelée de tous nos vœux.

Le PDCI-RDA du président Félix Houphet-Boigny, qui n’a plus regagné le pouvoir perdu depuis 1999, devrait trouver un consensus afin d’éviter une crise interne aux conséquences multiples.

Mali: La MINUSMA finance la réhabilitation du pont de Songobia

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Le commandant du secteur centre de la Force de la MINUSMA, Sadou Maïga, s’est rendu, ce jeudi 4 juin 2020, à Parou-Songobia dans le Cercle de Bandiagara en vue de se rendre compte de l’évolution des travaux concernant la réhabilitation du pont de Parou-Songobia. Il était accompagné des Commandants de la 6e Région Militaire, celui de la Garde Nationale, et enfin Daouda Fofana, le commandant de la Légion de la Gendarmerie de Mopti. Le commandant régional adjoint de la Police des Nations Unies/UNPOL faisait également partie de la délégation.

Le pont de Songobia, (à 25km au sud-ouest de Bandiagara) est un point de passage important sur la Route Nationale 15 qui relie une partie de la région de Mopti (Sévaré, Bandiagara, Bankass et Koro) au Burkina Faso, axe crucial d’échange entre les deux pays.

Les 30 novembre et 2 décembre 2019, cet ouvrage a subi deux tentatives de destruction par des groupes armés terroristes. Des trous béants sur le tablier de l’infrastructure l’ont rendu totalement impraticable. Une déviation en latérite a donc été créée pour assurer temporairement la continuité du trafic.

La section stabilisation et relèvement de la MINUSMA s’est chargée du financement de la reconstruction du pont avec l’appui du Fonds fiduciaire de la MINUSMA pour la paix et la sécurité au Mali, pour un montant de 54 millions de francs CFA.

Entamés le 30 mai dernier, la fin des travaux de reconstruction est prévue pour le 30 juillet prochain. La sécurisation du site pendant les travaux est assurée conjointement par les troupes de la MINUSMA et les FAMa.

La réhabilitation de cette infrastructure vitale mettra fin à l’isolement des localités qu’elle dessert, en permettant une reprise normale de trafic ainsi qu’une plus grande capacité de mouvement des Casques bleus et des FAMa dans la région.

La BAD approuve une “revue indépendante” du dossier des lanceurs d’alerte

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Madame Kaba Nialé, ministre du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire et présidente du bureau du conseil des gouverneurs de la Banque Africaine de Développement.

Au terme de sa réunion tenue à Abidjan, le 4 juin 2020, le bureau du conseil des gouverneurs de la Banque Africaine de Développement (BAD) a enfin tranché sur la suite à donner aux dénonciations des lanceurs d’alerte contre le président Akinwumi Adesina. Il s’agira d’une “revue indépendante” du rapport du comité d’éthique et non, formellement, d’une “enquête indépendante” comme exigée par l’administration américaine et 12 pays membres non régionaux.

Statuant sur la question, l’organe présidé par Nialé Kaba, par ailleurs ministre ivoirien du Plan et du Développement, convient d’autoriser “une revue indépendante du rapport du comité d’éthique des conseils d’administration concernant les allégations examinées par le Comité d’éthique et les éléments fournis par le président de la Banque Africaine de Développement dans l’intérêt d’une procédure en bonne et due forme“.

Selon le communiqué émis à l’issue de la réunion, “la revue indépendante sera conduite par une personne “neutre, intègre, de haut calibre, ayant une expérience incontestable et une réputation internationale avérée”. Là aussi, on est loin des exigences américaines d’un cabinet d’audit choisi selon les standards internationaux. Le bureau fixe le délai de la mission de deux à quatre semaines afin d’être dans les délais pour les assemblées générales électives prévues du 25 au 27 août 2020.

Par la suite, une fois ce dossier clôturé, la BAD entend revoir le régime des lanceurs d’alertes. Le communiqué du bureau des gouverneurs est explicite: “au cours d’une période de 3 à 6 mois, et à la suite de la revue indépendante du rapport du comité d’éthique, un examen complet de la mise en oeuvre de la politique de dénonciation d’abus et de traitement de griefs de la banque devra être effectué, en vue e garantir que la politique est correctement appliquée, et de la réviser, le cas échéant, pour éviter à l’avenir des situations de cette nature”. Va-t-on conforter le régime de lanceurs d’alerte ou le vider de sa subsistance ? trop tôt pour se hasarder à une conclusion.

Burkina : Le trésor public lève 27,500 milliards de FCFA sur le marché financier régional

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La Direction générale du trésor et de la comptabilité publique du Burkina a levé le 3 juin 2020 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) la somme de 27,500 milliards de FCFA (41,250 millions d’euros) à l’issue de son émission  de bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours.

Cette levée de fonds vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat du Burkina. Pour le mois de juin 2020, le trésor public du Burkina veut lever un montant total de 85 milliards de FCFA tous titres publics confondus.

Pour l’émission du 3 juin 2020, les soumissions globales des investisseurs se sont élevées à 89,282 milliards de FCFA alors que le trésor public burkinabé recherchait 25 milliards de FCFA, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 357,13%.

Au terme de la séance d’adjudication, l’émetteur  a retenu 27,500 milliards de FCFA et rejeté les 61,782 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 30,80%.

Le remboursement des titres émis par le trésor public burkinabé interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 2 juin 2021. Par contre, les intérêts sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

RDC : les Bons du Trésor rapportent 7,07 millions USD sur les 24,324 millions USD visés

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Par Croissanceafrique

Seuls 7,02 millions USD (13 milliards FC) ont été levés, mardi 2 juin 2020 à  Kinshasa, sur les 24,324 millions USD (45 milliards FC) visés par les Bons du Trésor que le gouvernement de la RD Congo a mis en   adjudication.
“Sur le lot des titres à 6 mois d’échéance, les Bons du Trésor n’ont rapporté que 2 milliards FC (1,081 million USD) sur les 15 milliards visés, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 13,3%, au taux limite accepté de 10%. Pour le lot à 3 mois d’échéances, 11 milliards FC (5,945 millions USD)  ont été levés sur les 30 milliards recherchés, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 36,67%, au taux limite accepté de 8,5%”, annonce un communiqué du ministère des Finances.  
Le gouvernement congolais ambitionne, pour  juin 2020, de lever 110 milliards FC (35 millions USD) avec les Bons du Trésor sur son marché intérieur.

C’est en octobre 2019 qu’il avait lancé les Bons du Trésor pour faire face à la faible  mobilisation des recettes publiques,  aux fins d’en  diversifier les sources pour  financer ses dépenses publiques constamment en -Hausse.
Un Bon du Trésor est un titre d’emprunt émis par le gouvernement et remboursable à échéance. Quand un opérateur économique ou un particulier  achète un Bon du Trésor, il prête de l’argent à l’État et devient, en quelque sorte, son créancier. Garanti à 100 % par le gouvernement qui l’émet, le Bon du Trésor  est l’un des placements les plus sûrs sur le marché monétaire.

La Fondation Bill & Melinda Gates promet 1,6 milliard de dollars à Gavi

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La Fondation Bill & Melinda Gates promet 1,6 milliard de dollars à Gavi

La Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé aujourd’hui un engagement sur cinq ans de 1,6 milliard de dollars américains à Gavi, l’alliance mondiale pour le vaccin, pour fournir des vaccins vitaux aux pays les plus pauvres du monde. L’engagement a été annoncé lors du Sommet mondial sur les vaccins 2020, organisé par le Premier ministre britannique Boris Johnson.

Le financement obtenu aujourd’hui pour la prochaine période stratégique de Gavi aidera l’Alliance à vacciner 300 millions d’enfants supplémentaires dans les communautés les plus vulnérables du monde et à sauver jusqu’à huit millions de vies, portant le nombre total d’enfants vaccinés avec le soutien de Gavi à plus d’un milliard depuis sa création en 2000.

La Fondation Gates s’engage également à investir 100 millions de dollars dans les nouveaux efforts de Gavi pour acheter des vaccins COVID-19 pour les pays à faible revenu. Cela comprend 50 millions de dollars de nouveaux financements annoncés aujourd’hui, ainsi que l’engagement de 50 millions de dollars de la fondation déjà contracté. L’engagement d’aujourd’hui comprend également 75 millions de dollars au fonds de contrepartie Gavi, annoncé en janvier 2020.

Coronavirus : les assureurs nigérians obtiennent une prolongation du délai de recapitalisation

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Au Nigéria, la Commission nationale des assurances (NAICOM) a annoncé mercredi 3 juin, un report du délai de recapitalisation des sociétés évoluant dans le secteur, en raison de la pandémie du nouveau coronavirus qui a « rendu difficile le respect de l’échéance du 31 décembre 2020 ».

Initialement prévu pour ce mois de juin, ce délai a été prolongé au 30 septembre 2021 selon une note signée par Pius Agboola, le directeur de la politique et de la réglementation de la NAICOM, et concerne toutes les sociétés d’assurance et de réassurance. Toutefois, d’après le nouveau chronogramme, les compagnies d’assurance devront atteindre 50% du montant de capitalisation requis avant le 31 décembre 2020, alors que les réassureurs devront porter leur fonds propres à 60% à cette date.

Ainsi, selon la Commission des assurances, le niveau de capitalisation requis des sociétés de réassurance opérant au Nigeria devra atteindre un minimum de 12 milliards de nairas (environ 32 millions USD) au 31 décembre 2020, et 20 milliards de nairas au 30 septembre 2021. Celui des compagnies de la branche vie devra passer à 4 milliards de nairas d’ici le 31 décembre 2020 et à 8 milliards d’ici le 30 septembre 2021, contre 5 milliards de nairas à fin 2020, et 10 milliards de nairas au 30 septembre 2021 pour les compagnies de la branche non-vie. Suivez les liens en bas pour la suite de l’article

https://www.financialafrik.com/2020/06/04/coronavirus-les-assureurs-nigerians-obtiennent-une-prolongation-du-delai-de-recapitalisation/

Vertiv dévoile les résultats sur les perspectives Edge pour les opérateurs de télécommunications

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Par Croissanceafrique
Les opérateurs de réseau joueront un rôle essentiel dans la création de nouveaux services de revenus grâce au Edge
DUBAI, Émirats arabes unis, 5 juin 2020/ — Vertiv (NYSE : VRT) (www.Vertiv.fr), le fournisseur mondial d’infrastructures numériques critiques et de solutions de continuité, en collaboration avec le cabinet de recherche technologique Omdia (www.Omdia.com), a publié un nouveau rapport sur les effets de la transition vers l’Edge computing pour les opérateurs de télécommunications et sur les meilleures tactiques et stratégies pour capitaliser sur son développement. 

Le rapport – Telcos and edge computing : opportunity, threat or distraction ? (https://bit.ly/2XZYJwU) – révèle que la croissance du Edge computing pourrait générer de nouvelles opportunités de revenus pour les opérateurs. Omdia, anciennement Ovum, affirme notamment que les opérateurs mobiles et fixes peuvent construire une plate-forme pour le développement de services Edge tout en réalisant des économies considérables en combinant les tours de réseaux mobiles existants avec des bureaux centraux et des points d’agrégation tels que les datacenters de proximité.

« La croissance Edge ouvre des opportunités pour les fournisseurs de télécommunications de développer de nouveaux services liés à la 5G, à l’IoT et à d’autres technologies innovantes », a déclaré Gary Niederpruem, directeur de la stratégie et du développement de Vertiv. « Les opérateurs auront besoin de partenaires ayant une dimension internationale, ainsi que d’un large éventail de solutions et de services, pour les soutenir dans leur parcours vers le Edge ».

Le rapport Omdia révèle également que la croissance de l’Edge devrait ouvrir de nouveaux horizons en termes de compétitivité, 36% des personnes interrogées estimant que les opérateurs de réseau seront les plus importants dans la création de nouveaux services de revenus à partir du Edge. Les développeurs d’applications (30%) et les fournisseurs de cloud public (25%) sont également considérés comme des acteurs essentiels.

« Les fournisseurs de services de communication (FSC) considèrent que le marché émergent du Edge computing leur offre une opportunité évidente, mais d’autres acteurs potentiels, notamment les fournisseurs de cloud public et les acteurs de contenu OTT, sont également séduits par la perspective de fournir des services Edge », a déclaré Julian Bright, analyste principal des télécommunications chez Omdia et auteur de l’étude. « La part de marché que les fournisseurs de services peuvent s’attendre à conquérir sur le marché du Edge computing dépendra de plusieurs facteurs. Il s’agit notamment de savoir comment ils peuvent faire évoluer leurs réseaux pour soutenir les paradigmes du Edge computing et éviter de devenir de simples fournisseurs de connectivité ».

Le rapport Omdia aborde spécifiquement le rôle que les datacenters modulaires préfabriqués (PFM) (https://bit.ly/3gXk6Yw) sont susceptibles de jouer pour aider les opérateurs de télécommunications à fournir les futures infrastructures de pointe, le marché des PFM devant passer de 1,2 milliard de dollars en 2018 à 4,3 milliards de dollars en 2023. Le rapport souligne que cette croissance prévue est due aux opérateurs de télécommunications et à la croissance du Edge computing, ainsi qu’à la croissance globale des fournisseurs de services cloud.

Parallèlement au déploiement rapide, l’efficacité énergétique est également une préoccupation majeure des opérateurs de réseau. Dans une récente mise à jour d’une enquête de Vertiv – 2020 : Same Hopes, More Fears (https://bit.ly/2XYzlYq) – le cabinet 451 Research a identifié que les coûts énergétiques associés à la connectivité et 5G restent une préoccupation importante pour les opérateurs.

« La consommation d’énergie est une préoccupation majeure pour les opérateurs de réseaux 5G car elle constitue entre 20 et 40 % de l’OPEX du réseau », a déclaré Brian Partridge, vice-président de 451 Research. « L’analyse menée par Vertiv estime que la 5G augmentera probablement la consommation totale d’énergie du réseau de 150 à 170% d’ici 2026. L’industrie a désespérément besoin de solutions 5G à haut rendement énergétique, en particulier pour les technologies gourmandes en énergie comme les antennes MIMO, et les solutions spécifiques aux datacenters ».

Pour répondre à ces besoins en constante évolution, Vertiv développe en permanence de nouvelles infrastructures, de nouveaux logiciels et services pour optimiser la consommation  d’énergie à travers le réseau, en collaboration avec ses partenaires et clients du secteur des télécommunications. Les initiatives de l’entreprise dans ce domaine ont été reconnues par la GSMA grâce à une étude de cas vérifiée de Vertiv avec Telefónica (https://bit.ly/3czvJRS), ce qui a permis aux deux entreprises d’être présélectionnées comme finalistes des GSMA Global Mobile Awards (GLOMO).

Pour échanger avec les experts de Vertiv sur les tendances en matière de télécommunications, inscrivez-vous à l’événement LinkedIn Live prévu le 9 juin à 15 heures (https://bit.ly/3cDWncm). Pour plus de détails sur les dernières recherches de Vertiv dans le domaine des télécommunications, visitez le site www.Vertiv.com/Telecom.

La Banque africaine de développement présente la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » au Covid-19

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Par croissanceafrique
Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 4 juin 2020/ — La Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org) a dévoilé, jeudi 4 juin, la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » à l’impact de la pandémie du Covid-19 en matière de sécurité alimentaire.

Cette réponse, appelée FAREC (« Feed Africa Response to Covid-19 »), vise à soutenir les gouvernements africains dans leurs efforts pour atténuer l’impact potentiel de la pandémie sur la sécurité alimentaire dans les pays membres régionaux de la Banque.

Elle ouvre la voie à une intervention globale de la Banque pour renforcer la résilience, la durabilité et l’autosuffisance régionale des systèmes alimentaires africains et aider les agriculteurs à faire face aux perturbations de la chaîne de valeur agricole causées par la pandémie.

« La réponse de la Banque en faveur du secteur agricole présente des mesures spécifiques visant à relever les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans tous les aspects du secteur agricole. L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19 », a déclaré Jennifer Blanke, vice-présidente de la Banque pour l’Agriculture, le développement humain et social.

La réponse de la Banque recommande des interventions immédiates, à court et à moyen terme, comme solutions pour aider le secteur agricole à faire face aux perturbations liées au coronavirus. Les solutions visent notamment le soutien à la distribution des denrées alimentaires pour les plus vulnérables, la stabilisation des prix alimentaires, l’optimisation de la chaîne de transformation des aliments, le renforcement des services de soutien à la vulgarisation et la mise à disposition d’intrants agricoles par le biais de subventions intelligentes.

La stratégie de la FAREC souligne également que ces solutions représentent des étapes clés pour faire avancer l’Afrique vers des systèmes alimentaires plus résistants et durables. Elle indique que la Banque accordera la priorité au soutien politique pour une meilleure circulation des intrants et des denrées alimentaires. Seront également soutenues la création de groupes de travail sur la sécurité alimentaire au niveau des pays ainsi que les organisations régionales pour le suivi des initiatives régionales.

Selon les rapports nationaux et les données recueillies auprès des pays membres régionaux, la volatilité des prix des denrées alimentaires de base s’est aggravée en raison de la pandémie de Covid-19. Cette volatilité accroît l’incertitude et rend plus difficile la prise de décisions d’investissement appropriées par les acteurs du système alimentaire.

La Banque redoute la mise en danger des moyens de subsistance des populations et l’aggravation de l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir.

« Garantir la sécurité alimentaire des Africains, quelles que soient les circonstances, est au cœur de la stratégie de la Banque pour nourrir l’Afrique. Notre institution coordonnera ses efforts avec les différentes parties prenantes à travers le continent pour répondre efficacement aux besoins des pays membres régionaux », a déclaré Martin Fregene, directeur du département de l’agriculture et de l’agro-industrie au sein de la Banque.

La FAREC fait partie de la Facilité de réponse rapide dotée de 10 milliards de dollars américains, une initiative mise en place par la Banque africaine de développement pour aider ses pays membres régionaux à faire face aux impacts sanitaires, sociaux et économiques de la pandémie de Covid-19.

Pour plus de détails, veuillez consulter les liens ci-dessous pour accéder aux documents liés à la FAREC :

Français :

Note d’information sur la Réponse de la Stratégie Nourrir l’Afrique face au Covid-19 (FAREC)
Synthèse de la Réponse de la Stratégie Nourrir l’Afrique face au Covid-19 (FAREC)Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).Contacts Médias :
Romaric Ollo HIEN
Département de la communication et des relations extérieures
Banque africaine de développement
Courriel : O.HIEN@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement (http://www.AfDB.org) est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux.