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Côte d’Ivoire : NSIA Banque rencontre les acteurs du marché financier

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NSIA Banque Côte d’Ivoire a convié les principales Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), les Sociétés de Gestion d’OPCVM (SGO), les compagnies d’assurances ainsi que les caisses de retraite et institutions de prévoyance sociale à un petit déjeuner d’échanges dans le cadre de la publication de ses résultats, le jeudi 17 mai 2018 à la Rotonde des Arts Contemporains sise au Plateau.
Cette rencontre a permis d’éclairer les investisseurs sur les performances réalisées par la banque au titre de l’exercice 2017 et du premier trimestre 2018, et d’exposer les challenges et les perspectives de l’institution pour cette année ainsi que les années à venir.
Il faut dire que NSIA Banque CI, première banque locale certifiée ISO 9001 version 2008 pour l’ensemble de ses sites et sur l’ensemble de ses activités, dispose du premier réseau bancaire du pays avec 82 agences. La banque occupe, à fin 2017, le 3ème rang en termes d’emplois clientèle et est classée 4 ème sur le plan des ressources clientèles pour un résultat net s’établissant à 19,5 milliards de francs CFA (+14% par rapport à fin 2016).
L’année 2018 augure de nombreux challenges pour Léonce YACE, à la tête d’un Comité de direction alliant jeunesse et expérience. Parmi ceux-ci, la transition vers les nouvelles exigences réglementaires, le renouvellement de la certification ISO 9001 selon la version 2015 et la finalisation de la reprise des activités de Diamond Bank Côte d’Ivoire.
À propos de NSIA BANQUE CI
NSIA BANQUE CI, société anonyme au capital de 23 170 000 000 FCFA, fait partie des principales banques ivoiriennes. Détenue par le Groupe NSIA depuis 2006, groupe panafricain de référence présent dans 12 pays et exerçant son activité dans les métiers de la banque, de l’assurance (vie et non-vie), de nouvelles technologies, de l’intermédiation financière et de l’immobilier, NSIA BANQUE CI s’engage vers un avenir serein conforté par l’expertise de ses équipes et par l’appui du Groupe.
NSIA BANQUE CI compte aujourd’hui un réseau d’agences et de guichets automatiques en pleine croissance (81 agences en Côte d’Ivoire, un bureau de représentation à Paris dédié à la diaspora et plus de 100 automates).

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TIEMOKO SANGARE A LA 3ème CONFERENCE NATIONALE EXTRAORDINAIRE DE L’ADEMA-PASJ : « C’est le moment pour le parti de jouer au fédéralisme et à la stabilisation » dixit

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Ouvrant les travaux de la 3ème Conférence nationale extraordinaire de l’ADEMA-PASJ, le président du parti Pr Tiémoko Sangaré est clair : « Nous nous devons d’être une équipe soudée, qui ne fuit pas le combat…C’est le moment pour le parti de jouer le rôle de fédérateur et de stabilisation ».

Depuis quelques mois, le Parti ADEMA-PASJ se trouve à la croisée des chemins. Il vit une crise profonde liée au choix ou non d’une candidature interne pour l’élection présidentielle de cette année 2018, et dont le premier tour aura lieu le 29 juillet prochain, sauf force de cas majeur.

Dans cette mêlée, deux tendances se dégagent. D’un côté, ceux qui sont pour une candidature interne pour affronter IBK aux urnes et de l’autre les pro-IBK visiblement majoritaires. Les élections primaires organisées à cet effet au sein du parti ont permis de dégager l’ancien président de la transition de 2012, Pr Dioncounda Traoré comme porte-étendard du parti. Malheureusement, ce dernier jettera l’éponge, d’où la convocation d’une conférence nationale extraordinaire, qui se tient ce samedi 19 mai 2018 à l’Hôtel Maeva Palace à Bamako.

A l’ouverture de ladite conférence, l’on notait autour du président du parti des Abeilles Pr Tiémoko Sangaré, le ministre Abdel Karim Konaté, l’ex porte-drapeau du parti Dramane Dembélé, Moustaph Dicko et d’autres membres du Bureau Exécutif.

Prenant la parole après l’exécution de l’hymne national du parti, Pr Tiémoko Sangaré a salué la discipline qui caractérise les militants pour l’intérêt supérieur du parti, dont ils sont héritiers. Car «  à l’ADEMA-PASJ, a-t-il estimé, nous avons des valeurs sures à partager même s’il y a des divergences de vue ».

« En politique, rien ne s’offre, tout s’arrache », a déclaré le président du parti, pour ainsi exprimer les débats autour d’une candidature unique, qui tentent quelques fois d’entamer la vie du parti.

Aux dires du président du parti des Abeilles, l’élection présidentielles de 2018 ne ressemble à aucune autre, vu le contexte de crise dans lequel elle se prépare. Selon lui, le soutien de l’ADEMA-PASJ en ce quinquennat finissant a permis de faire des progrès énormes.

« Nous nous devons d’être une équipe soudée, qui ne fuit pas le combat…C’est le moment pour le parti de jouer le rôle de fédérateur et de stabilisation. Il faut faire de cette conférence un événement historique», a-t-il souhaité, en cette période de crise. Avant de rassurer les participants: « Nous n’avons renoncé à aucun des principes du parti…Nous soumettrons une offre… »

Cyril ADOHOUN pour icimali.com

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Présidentielle 2018: Les réalisations du docteur Cheick Modibo Diarra pour le Mali 

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Pour répondre à ces demandes, nous allons très prochainement procéder à la publication des projets que cet homme à non seulement réaliser pour le Mali mais aussi pour toute l’Afrique en écrit mais aussi en vidéo pour la bonne compréhension de tous nos compatriotes

Ces réalisations seront classées en deux catégories:

1- Les réalisations faites avant son arrivée en politique en 2011 qui sont entre autres:

-La création de la Fondation Pathinder en 1999 à Bamako

-La création de l’Université Virtuelle d’Afrique au Kenyan en 20002, existant dans plus 30 pays d’Afrique et qui permet aux étudiants africains de prendre des cours avec leurs camarades des grandes universités du monde, comme Howard, Harvard, Sorbonne etc. par Internet et recevoir les mêmes diplômes qu’eux tout en restant dans leur pays.

-La formation de plus de 35 millions d’Africains à l’usage des outils informatiques en étant Président de Microsoft-Afric à Johannesburg de 2006 à 2011.

– La mise en disposition d’un fond de garanti s’élevant à plus de 100 millions de Fcfa à l’Ecobank-Mali pour l’octroi d’un de prêts aux associations de femmes et de jeunes pour le financement de leur projet sans qu’elle ne dépose de garanti. C’est le fond déposé par CMD qui servait à rembourser Ecobank dans le cas d’un défaut de payement de la part des associations endettées.

-L’innovation du secteur agricole, entre 2010 et 2011, avec la distribution des semences de maïs et de mil et OGM et leurs intrants dont une seule graine semé donne 7 tiges en croissance.

Daouda Bakary

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Mali: Quelques parcours qui prouvent la maturité internationale et économique de SOUMAILA CISSE

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Fonctions internationales 2004-2011,lisez

Président de la Commission de l’UEMOA

Gouverneur de la Banque Africaine pour le Développement (BAD) Pour le Mali

Gouverneur de la Banque Mondiale pour le Mali

Gouverneur du Fonds Monétaire (FMI) Pour le Mali

Gouverneur de la Banque Islamique pour le Développement (BID) Pour le Mali.

Au vu de son parcours international, il est l’un candidat mur sans doute, faites vos choix.

 

Daouda Bakary

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DÉCRYPTAGE POLITIQUE DE NIAGA DIOP SUR SOUMAILA CISSE

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Soumaila Cissé, le candidat du système, Soumi le soumis en mode robot politique.

Soumaila navigue dans une bulle qui le déconnecte des réalités du Mali. Il n’est ni social ni sociable.

Voilà un homme politique situé loin de sa base. Malgré l’énorme fortune qu’il possède, à tort ou à raison, avec ce grand parti qu’ est l’URD, il ne fait de tournées politiques qu’ au moment des campagnes.

Voilà un homme politique subitement riche, comme pas possible, à tort ou à raison, qui est resté longtemps attaché aux mamelles des postes politiques publics depuis 1984.

Voilà un homme politique ayant occupé des postes publics avec des scandales qui planent sur sa tête. A tort ou à raison.

Voilà un candidat qui est prêt à signer le pacte de la honte pour devenir président: faire des professions de foi sans conviction, promettre ce dont il n’a jamais été capable de réalisation lorsqu’il était scotché aux postes politiques publics les plus prestigieux du Mali. Il prétend se démarquer des religieux mais lutte pour avoir une bénédiction de Nioro. Voilà l’homme faux. Une alternance altérée.

Voilà un candidat à guichet automatique qui ne donne pas les signaux positifs pour rompre avec des pratiques d’un autre âge. Son investiture qui a tant mobilisé, s’est faite sous un ballet de polémiques à tort ou à raison. Il a rempli un stade mais pas forcément les coeurs.

Voilà un député, un élu national qui n’a pas marqué sa mandature législative par une action civique et patriotique donnant l’envie à tout citoyen de se voir en lui. Même Gassama séduit en tant que député que Soumaila. Il est comme un robot politique. Soumis et froid.

Voilà un opposant payé pour s’opposer. Si Soumi s’était opposé à ce statut de l’Opposition et de son chef de file, il aurait été un révolutionnaire démocrate adulé.
Son cabinet brille par les communiqués « magnifiques » sans impact.

Le vrai chef de file de l’Opposition, celle qui s’oppose à travers des enquêtes, des vraies conférences, c’est Tiebile Dramé. Soumi ne fait pas bien le travail pour lequel il est payé.

Le Très Honorable ne serait pas assidu à l’Assemblée nationale. Le Très Honorable détient via son groupe parlementaire de l’Opposition la commission contrôle de finances sans inquiéter la majorité.
Si le Très Honorable Soumi avait le minimum de combativité législative exemplaire comme Julius Malema, il aurait fédéré tout le monde. Il n’a ni la jeunesse de Julius ni sa conviction.

Soumi est un diminutif qui doit faire peur car nous ne pouvons avoir un Président soumis comme l’est encore hélas , son grand rival et ami IBK.

Soumi possède le charisme de sa bourse. Il ne représente en rien le charisme naturel et légitime rêvé à la tête du Mali.

Soumi est un candidat idéal de substitution pour certains activistes car le  » tout sauf IBK  » ne peut fonctionner qu’ avec son rival du deuxième tour en 2013. Les discours hostiles à son égard changent comme par magie. C’est leur candidat de raison. Si Soumi a une véritable machine pour gagner les élections, il n’a pas la compétence pour gouverner.

Le Mali a besoin d’un Président qui ressent le peuple et que celui ci respire. Posons nous la question suivante: Soumi peut-il être un Président modèle, comme Kagame?
Il ne suffit pas de répondre, regardez seulement leurs actions et comparez.

Soumi et IBK les vrais faux jumeaux:

Paraît-il qu’il veut restaurer l’espoir? IBK avait promis cela. On a vu la désillusion.

Paraît-il qu’il traite IBK de Boua? Ben, les deux ont vu les colons dans leur enfance.

Les vrais faux jumeaux ont eu un passé politique glorieux similable. Des caciques de l’ADEMA qui l’ont quitté pour créer leurs propres bébés.

Les vrais faux jumeaux ont un pacte: Devenir président et avoir le même bilan. L’un a rempli sa part et l’autre s’est donné 2018 comme la dernière chance. Le Mali c’est comme leur « Go » sur laquelle les deux veulent coûte que coûte avoir les faveurs. Sacré Soumi le ploutocrate! Sacré IBK le bourgeois!

Nous devons mettre fin à ce spectacle triste. Disons leur que le Mali d’aujourd’hui c’est celui de la génération Facebook, de Twitter et de Whatsapp.

Les activistes, vous êtes populaires aujourd’hui grâce aux réseaux sociaux. Ne vous trahissez pas. Soutenez les Hommes politiques en phase avec vos outils de communication. Regardez ceux qui ont un vrai amour pour le peuple à travers leurs actions concrètes.

A l’appel du Mali, pour sa prospérité, reniez IBK et Soumi.

Prochain Décryptage: Modibo Sidibé, l’homme politique qui a eu sa chance.

 

Source NIAGA DIOP

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MALI: CEREMONIE DE CLOTURE DE LA FORMATION EN INFORMATIQUE DE LA 4IEME PROMOTION DE L’ENA

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Le mercredi, 16 mai 2018, il a été procédé à la de clôture de la formation en informatique des élèves fonctionnaires de l’ENA.

 

 

La formation s’est déroulée du 02 au 16 mai 2018 dans le Cyberespace de l’Administration de l’AGETIC.

 
La cérémonie était présidée par le Chef de service Communication, Marketing et Prestations de l’AGETIC, M. Adama Sangaré, représentant le Directeur Général, M. Hamed Salif Camara.

 

 

Il y avait à ses côtés, Messieurs Sissoko et Cissé, respectivement Chef des programmes d’études et responsable des concours de l’ENA.

 
M. Sissoko, dans son propos a remercié le directeur général, les formateurs et tout le personnel de l’AGETIC pour l’accueil et le bon déroulement de la formation. A sa suite, le porte-parole des élèves fonctionnaires a remercié l’ENA et l’AGETIC pour avoir organisé la formation, qui à ses dires a permis aux participants d’acquérir des connaissances utiles dans l’accomplissement de leurs fonctions futures.
Quant au représentant du directeur général de l’AGETIC, il a félicité et remercié l’ENA pour sa constance dans la collaboration et son souci pour l’émulation d’un fonctionnaire de type nouveau : efficient et productif. Il a souhaité que ces futurs hauts cadres de notre administration puissent servir d’exemples, chacun à son niveau, pour le succès de la modernisation de l’administration malienne.
La cérémonie a pris fin par la remise des attestations aux participants.
Daouda Bakary KONE

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Bamako abrite la deuxième édition du forum malien des médias et de la société civile.

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Les 2e rencontres du forum malien des médias et de la société civile se déroulent ce jeudi 17 Mai à l’hôtel Les colibris de Bamako.
Plusieurs acteurs des médias et OSC débattent de plusieurs thématiques dont le thème principal est : « Bâtir une synergie entre société civile et médias pour comprendre les défis et enjeux liés aux prochaines échéances électorales».
Les trois panels au menu sont :
– Les grands enjeux des prochaines élections au Mali, Construire des synergie d’action gagnante des OSC et médias en faveur des élections libres, transparentes et apaisées.
– La participation citoyenne aux élections par les TIC. Merci au Cobseil National de la Société Civile, la HAC, l’URTEL, la maison de la presse, APPEL-Mali, et tous les participants pour votre présence de qualité.
Rendez-vous très bientôt pour les prochaines rencontres du Forum.

Daouda Bakary KONE

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Média au Mali: DÉCLARATION DU COLLECTIF SAUVONS LA PRESSE

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Le Mali se veut une République, un État de droit, et prétend appliquer les principes universels de la LIBERTE DE LA PRESSE.
Cela suppose donc le respect de la LIBERTE D’OPINION d’une part, et aussi celui de LA LIBERTE D’EXPRESSION qui sont les piliers essentiels de tout système démocratique.

Hélas, le cas de MALIACTU nous donne une mauvaise image du sort qui est fait aux organes de presse au Mali.

En effet, depuis le 21 février 2018, la rédaction du site MaliActu est victime d’un harcèlement de la part des autorités politiques et judicaires.
Les travailleurs de ce journal qui est au bord de la faillite sont accusés sans preuve de complicité ou de connivence avec des forces occultes pour attenter à la souveraineté de l’Etat Malien.
C’est trop d’honneur fait aux simples femmes et hommes de presse et c’est surfaire notre capacité de nuisance.
Le pauvre SALIF DIARRA, n’a fait que son travail, et il l’a fait en toute responsabilité et avec grand professionnalisme. Et malgré toute la campagne de persécution et de haine orchestrée contre lui et MALIACTU, il reste le journaliste exemplaire à nos yeux.
C’est pourquoi, aucune preuve tangible n’ayant pu être produite par ses persécuteurs, il est contraint de se présenter au tribunal une fois par semaine pour montrer patte blanche. Il lui est aussi interdit d’écrire, et cela constitue une privation insupportable pour un homme qui vit précisément de ses écrits. Les démissions et abandons ont ruiné l’espoir de MALIACTU dont les travailleurs ne supportent plus d’être assimilés à de vils arnaqueurs ou à des terroristes.
Non, ces femmes et ces hommes ne sont que des JOURNALISTES, ils n’ont ni arme, ni bombe, ni aucune autre intention que celle d’informer en toute indépendance.
Il faut abandonner les charges contre SALIF DIARRA et MALIACTU.
Il faut libérer le génie créateur de ces hommes de presse et leur permettre de sauver leur outil de travail.

Il faut permettre la diversité des opinions et favoriser la liberté d’expression. C’est à cela que Beaumarchais avait appelé les hommes de pouvoir depuis le XVIII è siècle, je cite « Sans la liberté de blâmer, il n’est point déloge flatteur. »

Collectif Sauvons la Presse
Bamako, le 17 mai 2018
Malick KONATÉ
Porte-parole

#JeSuisSalifDiarrah

Le Swaziland à l’heure du coton Bt avec des semences indiennes

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Le Swaziland a adopté le coton génétiquement modifié. La Swaziland Environment Authority (SEA) a accordé deux autorisations pour l’importation de semences de coton Bt. Conformément à la Loi sur la biosécurité, la SEA a autorisé le Swaziland Cotton Board (SCB) à importer trois tonnes de semences de coton génétiquement modifié de la société indienne semencière JK Agri-Genetics Limited.

En novembre 2016, la SEA a approuvé des essais en champ libre de coton Bt.  Ces essais ont été menés pour trois variétés de coton hybride GM dérivées de JK Event 1 importées d’Inde, appelées JKCH1947 Bt, JKCH 1050 Bt et JKC 724, aux côtés de la variété locale non GM, ALBA OM 301.

Petit état cotonnier, le Swaziland a vu sa production de coton considérablement se réduire depuis 20 ans, les capacités d’égrenage de 25 000 tonnes ne fonctionnent qu’à 10% de ses capacités et le nombre de cotonculteurs est inférieur à 2000.

Commodafrica.com

 

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L’Afrique doit doubler sa production de manioc pour se nourrir d’ici 2050

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Le directeur du Partenariat mondial du manioc pour le 21ème siècle (GCP21), Claude Fauquet, affirme que l’Afrique doit doubler sa production de manioc pour éviter une crise alimentaire majeure d’ici 2050.

Lors d’une conférence de presse à Lagos, Claude Fauquet a qualifié d’inacceptables les faibles rendements du manioc en Afrique et a appelé les pays membres à investir dans la culture pour y remédier. Bien que représentant 55% de la production mondiale de racines de manioc, l’Afrique détient le rendement par hectare le plus bas du monde à environ 10 tonnes à l’hectare, contre 21 t/ha pour l’Asie.

Inverser la trajectoire n’est pas insurmontable mais exige des investissements accrus dans la recherche et les innovations, la création d’un cadre politique favorable, le développement des prêts aux agriculteurs à un coût moins élevé et l’introduction de la mécanisation sur toute la chaîne de valeur. La gestion des mauvaises herbes, de bonnes pratiques agronomiques et l’application appropriée d’engrais sont aussi nécessaires souligne Claude Fauquet. « Si nous faisons cela, alors doubler le rendement en manioc ne sera pas un rêve mais une possibilité », a-t-il dit.

La quatrième Conférence internationale sur le manioc, qui se déroulera du 11 au 15 juin à Cotonou au Bénin sur le thème «Transformation du manioc en Afrique», où quelque 300 participants sont attendus – des décideurs, des scientifiques, des agriculteurs, des transformateurs, des utilisateurs finaux, des chercheurs, le secteur privé et des bailleurs de fonds – sera l’occasion de mettre en pratique ses orientations et d’échanger sur le manioc.

Comodafrica.com

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