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Bourse: La CICP) a signé un protocole de collaboration avec Bourse de Sous traitance et du Partenariat d’ALGERIE en présence de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur d’Algérie lors du Salon MIDEST à Villepinte.

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La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion des Entreprises (CICP) a signé un protocole de collaboration avec Bourse de Sous traitance et du Partenariat d’ALGERIE en présence de Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur d’Algérie lors du Salon MIDEST à Villepinte.

Les Missions de la CICP:
Notre organisation a pour missions:
– Organisation des salons, conférences, des voyages et rencontres d’affaires,
– Participation et représentation de votre entreprise lors de nombreux événements économiques partenaires,
– Mise en relation inter-entreprises de différents secteurs et différents tailles avec l’Afrique,
– Annuaire des Entreprises,
– Conseil, Formation et l’accompagnement des entreprises,
– Partage d’expériences avec l’appui des Consultants internationaux, d’experts, de PDG de renommée internationale,
– Ouverture sur de nouveaux marchés et le transfert de technologie,
– Promotion des partenariats financiers, techniques, industriels, stratégiques et commerciaux.

Nous avons déjà organisé plusieurs événements:
– des rencontres et voyages d’affaires,
– la participation des entreprises africaines à de grands événements économiques internationaux,

La Bourse de la Sous Traitance a été créée pour répondre aux besoins croissants des sociétés qui recherchent des capacités et savoir faire en sous-traitants ainsi qu’à ceux des petites unités qui veulent obtenir des commandes, ou coopérer avec d’autres petites entreprises industrielles à la fabrication d’un produit fini, le Ministère de l’Industrie et des Mines a pris l’initiative de créer dans les années 1990 avec la coopération du système des Nations Unies (ONUDI et PNUD) un organisme centralisateur dénommée « la Bourse Algérienne de Sous-traitance et de Partenariat » capable de fournir de l’information technique souhaitée sur les capacités de sous-traitance

Ces Bourses ont pour but de mettre en place des systèmes et des réseaux d’information technique afin de faciliter les rapports de production entre petites, moyennes et grandes entreprises manufacturières.

Ce sont des centres d’information technique et de mise en relation chargés de promouvoir la sous-traitance Industrielle et les partenariats entre acheteurs et fournisseurs afin d’optimiser les capacités manufacturières des entreprises affiliées.

En effet, en Algérie il existe 04 BSTP
BASTP à vocation nationale couvrant tout le territoire national – créée en 1992.
BSTP Est couvrant la région EST créée en 1993
BSTP Ouest couvrant la région OUEST créée en 1998
BSTP Sud couvrant la région SUD créée en 1998

Elles ne servent pas seulement de lieu de rencontre ou d’organisme de centralisation des demandes et des offres de sous-traitance et de partenariat industriels, elles sont aussi un instrument de régulation de l’offre et de la demande de travaux de sous-traitance industrielle et un moyen d’assistance aux deux partenaires, notamment aux fournisseurs et aux sous-traitants des petites et moyennes entreprises.

M Freddy D. ZANGA
La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion des entreprises
66, Av. des Champs Elysées 75008 Paris
Tél+ 33 6 66 20 94 63

E-Mail: contact@cicpgroup.com –association.cicp@hotmail.fr –
http://www.cicpgroup.com

 

Daouda Bakary KONE

Mail:croissanceafrik@gmail.com

 

 

Classement mondial de la liberté de la presse 2018 : la haine du journalisme menace les démocraties

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L’édition 2018 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) témoigne de l’accroissement des sentiments haineux à l’encontre des journalistes. L’hostilité revendiquée envers les médias, encouragée par des responsables politiques et la volonté des régimes autoritaires d’exporter leur vision du journalisme menacent les démocraties.

Le Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue chaque année la situation du journalisme dans 180 pays, révèle un climat de haine de plus en plus marqué. L’hostilité des dirigeants politiques envers les médias n’est plus l’apanage des seuls pays autoritaires comme la Turquie (157e, -2) ou l’Egypte (161e), qui ont sombré dans la “média-phobie” au point de généraliser les accusations de “terrorisme” contre les journalistes et d’emprisonner arbitrairement tous ceux qui ne leur prêtent pas allégeance.

De plus en plus de chefs d’Etat démocratiquement élus voient la presse non plus comme un fondement essentiel de la démocratie, mais comme un adversaire pour lequel ils affichent ouvertement leur aversion. Pays du Premier amendement, les Etats-Unis de Donald Trump figurent désormais à la 45e place du Classement, en recul de deux places. Le président adepte du “media-bashing” décomplexé, en qualifiant les reporters d’“ennemis du peuple”, use d’une formule utilisée autrefois par Joseph Staline.

Dans certains pays, la frontière entre la brutalité verbale et la violence physique est de plus en plus ténue. Aux Philippines (133e, -6), le président Rodrigo Duterte, coutumier des insultes et des menaces à l’encontre des médias d’information, a prévenu : être journaliste “ne préserve pas des assassinats”. En Inde (138e, -2), les discours de haine envers les journalistes sont relayés et amplifiés sur les réseaux sociaux, souvent par des armées de trolls à la solde du Premier ministre Narendra Modi. En l’espace d’un an, dans chacun de ces deux pays, au moins quatre journalistes ont été froidement abattus.

Les violences verbales des leaders politiques à l’encontre de la presse se sont multipliées aussi sur le continent européen, pourtant celui où la liberté de la presse est la mieux garantie. En République tchèque (34e, -11), le président Milos Zeman, s’est présenté, en octobre dernier, à une conférence de presse muni d’une kalachnikov factice sur laquelle était inscrite l’expression “pour les journalistes”. En Slovaquie (27e, -10), Robert Fico, Premier ministre jusqu’en mars 2018, traitait les journalistes de “sales prostituées anti-slovaques” ou de “simples hyènes idiotes”. Un journaliste, Jan Kuciak, a été assassiné en février dans ce pays d’Europe centrale, après la mort de Daphne Caruana Galizia dans l’explosion de sa voiture à Malte (65e, -18).

“La libération de la haine contre les journalistes est l’une des pires menaces pour les démocraties, constate le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire. Les dirigeants politiques qui alimentent la détestation du journalisme portent une lourde responsabilité, car remettre en cause la vision d’un débat public fondé sur la libre recherche des faits favorise l’avènement d’une société de propagande. Contester aujourd’hui la légitimité du journalisme, c’est jouer avec un feu politique extrêmement dangereux. »

En 2018, la Norvège et la Corée du Nord conservent leur première et dernière place

Dans cette nouvelle édition, la Norvège reste en tête du Classement pour la seconde année consécutive, talonnée comme l’an dernier par la Suède (2e). Traditionnellement respectueux de la liberté de la presse, les pays nordiques n’en sont pas moins affectés par la détérioration générale. Pour la deuxième année consécutive, la Finlande (4e, -1), affaiblie par une affaire où le secret des sources a été menacé, baisse dans le Classement et perd sa troisième place, au profit des Pays-Bas. A l’autre extrême du Classement, la Corée du Nord (180e) conserve la dernière place.

Le Classement montre l’influence grandissante des “hommes forts” et des contre-modèles. Après avoir étouffé les voix indépendantes à l’intérieur de ses frontières, la Russie (148e) de Vladimir Poutine étend son réseau de propagande à travers le monde grâce à ses médias comme RT et Sputnik, et la Chine (176e) de Xi Jinping exporte son modèle d’information verrouillée en Asie. Dans leur répression implacable des voix critiques, ils confortent ainsi des pays qui figurent déjà en queue de Classement comme le Vietnam (175e), le Turkménistan (178e) ou l’Azerbaïdjan (163e).

Quand ce ne sont pas les despotes, c’est la guerre qui contribue à transformer des pays en trous noirs de l’information, comme l’Irak (160e, -2), qui a rejoint cette année les bas-fonds du Classement. Sur la carte de la liberté de la presse, jamais il n’y avait eu autant de pays en noir.

Répartition des pays en fonction de leur situation dans le Classement

Des indices régionaux au plus bas

C’est en Europe, la zone géographique où la liberté de la presse est la moins menacée dans le monde, que la dégradation de l’indice régional est la plus importante cette année. Sur les cinq plus fortes baisses du Classement 2018, quatre sont des pays européens : Malte (65e, -18), République tchèque (34e, -11), Serbie (76e, -10) et Slovaquie (27e, -10). La lente érosion du modèle européen se confirme (cf. notre analyse régionale, En Europe aussi, on assassine les journalistes).

INDICES RÉGIONAUX

En deuxième position, mais cependant loin derrière, avec plus de dix points d’écart, se situe le continent américain, qui offre une situation contrastée (cf. nos analyses régionales, Les Etats-Unis dégringolent, le Canada remonte et Un bilan en demi-teinte en Amérique latine). En Amérique centrale, la violence et l’impunité continuent de faire régner la peur et l’autocensure. Avec onze journalistes tués, le Mexique (147e) est devenu en 2017 le deuxième pays le plus meurtrier au monde pour les journalistes. Le Venezuela (143e), avec ses six places en moins, affiche la plus importante chute du continent, le président Maduro poursuivant sa dérive autoritaire. A l’inverse, l’Equateur (92e), où les tensions entre le pouvoir et les médias privés se sont apaisées, remonte de treize positions et enregistre la plus forte progression cette année. Au Nord, l’Amérique de Donald Trump perd à nouveau deux places en 2018 tandis que le Canada de Justin Trudeau en gagne quatre et se hisse dans le top 20 à la 18e place, au niveau où la situation de la liberté de la presse est qualifiée de “plutôt bonne”.

Vient ensuite l’Afrique, avec un score qui s’est légèrement amélioré par rapport à 2017 mais qui présente également des situations très variées (cf. notre analyse régionale Le journalisme de terrain à haut risque en Afrique). La fréquence des coupures internet, notamment au Cameroun (129e) ou en République démocratique du Congo (154e), qui s’ajoute aux fréquentes agressions et arrestations, révèle de nouvelles formes de censure dans la région. La Mauritanie (72e), qui a adopté une loi punissant de peine de mort le blasphème et l’apostasie même en cas de repentir, affiche la plus forte régression du continent : moins 17 places. Le départ du pouvoir de trois des pires prédateurs de la presse en Afrique ouvre toutefois une ère prometteuse pour les journalistes du Zimbabwe (126e, +2), d’Angola (121e, +4) et de Gambie (122e), qui affiche avec un gain de 21 places la plus forte hausse du Classement.

Dans la zone Asie-Pacifique, qui conserve sa quatrième place au niveau régional, la Corée du Sud gagne 20 places, la 2e plus forte hausse du Classement, et se hisse à la 43e position, tournant la page d’une décennie noire après l’élection du président Moon Jae-In. Cependant les démocraties d’Asie du Nord peinent à préserver leurs modèles face à une Chine toute puissante qui exporte sans complexe ses méthodes pour réduire au silence toute voix critique. Le Cambodge (142e), qui semble dangereusement emprunter la voie chinoise en fermant par dizaine des organes de presse indépendants, dévisse de dix places, accusant l’une des plus fortes baisses de la région (cf. notre analyse régionale Les démocraties de la zone Asie-Pacifique menacées par le contre-modèle chinois de contrôle des médias)

L’espace post-soviétique et la Turquie restent pour leur part aux avant-postes de la dégradation mondiale de la liberté de la presse (cf. notre analyse régionale Reflux historique de la liberté de la presse dans l’espace post-soviétique et en Turquie). Près des deux tiers des pays de la zone pointent toujours autour ou derrière la 150e place du Classement, et la plupart continuent de baisser. A l’image du Kirghizistan (98e), qui affiche l’une des plus fortes baisses du Classement (-9) après une année marquée par de multiples pressions contre les médias et notamment des amendes astronomiques pour “offense au chef de l’Etat”. Au vu de ces piètres performances, sans surprise, l’indice de la région Europe de l’Est et Asie centrale est sur le point de rattraper celui de la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Au regard des indicateurs utilisés pour mesurer les évolutions des pays, année après année, c’est dans la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord que la dégradation de l’indicateur environnement, c’est-à-dire du climat dans lequel travaillent les journalistes, est la plus forte (cf. nos analyses régionales, Le Moyen-Orient déchiré par les conflits et les affrontements politiques et Le journalisme mis à rude épreuve en Afrique du Nord). Les conflits armés qui perdurent en Syrie (177e), au Yémen (167e, -1), les accusations récurrentes de terrorisme utilisées contre les journalistes en Egypte (161e), en Arabie saoudite (169e, -1), au Bahreïn (166e, -2) continuent de faire de cette région du monde l’endroit où il est le plus difficile et dangereux pour un journaliste d’exercer sa profession.

Publié chaque année depuis 2002 à l’initiative de RSF, le Classement mondial de la liberté de la presse permet d’établir la situation relative de 180 pays en matière de liberté d’information. La méthodologie du classement s’appuie sur leurs performances en matière de pluralisme, d’indépendance des médias, d’environnement et d’autocensure, de cadre légal, de transparence et de qualité des infrastructures soutenant la production de l’information. Il ne s’agit pas ici d’évaluer les politiques gouvernementales des pays.

Les indices globaux et régionaux sont calculés à partir des scores obtenus par les différents pays. Ces scores sont eux-mêmes établis à partir d’un questionnaire proposé en vingt langues à des experts du monde entier, doublé d’une analyse qualitative. A noter que plus l’indice est élevé, pire est la situation. La notoriété du Classement mondial de la liberté de la presse en fait un outil de plaidoyer essentiel.

Reporter sans frontières

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali: Agression du correspondant de la KLEDU à Ségou, le journaliste Malick Diallo s’interroge sur le sujet « A qui le tour? » dixit

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Aujourd’hui c’est Douba, quelqu’un d’autre se fera tabasser demain. Ce n’est pas la première fois que les gardes du président maltraitent les journalistes. Il y a quelques mois, la correspondante de Sikka TV a connu le même sort donc « A qui le tour? « . Avant elle, d’autres journalistes ont vaincu la même brutalité. Le hic est qu’aucune organisation professionnelle de la presse n’a jamais daigné le petit doit pour dénoncer l’agression des journalistes par la garde présidentielle dans l’exercice de leur fonction.
Les journalistes qui ont assisté à la scène d’aujourd’hui pouvaient au moins éteindre leurs caméras, dictaphones… pour se concerter. En guise de soutien ou solidarité à l’égard de la victime, ils devraient renoncer à la couverture de l’activité de ce matin voire de la visite entière. Mais malheureusement la confraternité est morte chez nous depuis longtemps.
UnJournaliste Nest Pas Violent

 

Par croissanceafrik@gmail.com

Daouda Bakary KONE

 

 

 

Média au Mali : DIAKITE Laye Junior « Si on pouvait laisser ORTM dans sa passion de servir et passé à l’essentiel » dixit

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Des personnes pires au pire. « Si on pouvait laisser ORTM dans sa passion de servir et passé à l’essentiel » dit- il. Tout le monde sait bien que les chaînes étatique sont gérées par le pouvoir y compris les directeurs qu’ils nomment.

Et chaque régime impose son système. Peut-être l’autre fera mieux que l’autre…disons. Dire que le directeur ou les journalistes de L’ORTM sont nuls ou valent rien est une insulte.

Ce sont des fonctionnaires d’État qui travaillent dans des principes très clair. La chose est aussi simple, si tu ne veux pas regardé tu zappe en attendant celui qui fera mieux.

Sidiki N.Konaté est un journaliste de classe exceptionnelle, titulaire d’un Doctorat en Sciences de l’information et de la communication, portant sur la Radio et la Presse écrite au Mali Université de Nice 1983 ; d’un DEA en Communication Université de Nice 1981, d’une Maîtrise en Littérature Comparée université de Nice 1979 des Certificats en Sciences Politiques et Relations Internationales Université de Nice 1985 et en Communication pour la Santé Baltimore U.S.A. 1989, Management des médias Belgique 1995.

Il a le savoir, mais quand tu es dans le système tu marche comme le système le veut. Dieu facilite la compréhension.

 

DIAKITE laye junior /3Amedia

Source : croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

 

Mali: Le rapport 2016 du bureau du vérificateur général démontre que  » les faits constatés ont-ils conduit à des irrégularités financières d’un montant de 52,47 milliards de FCFA dont 4,59 milliards de FCFA au titre de la fraude et 47,87 milliards de FCFA au titre de la mauvaise gestion »

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A l’antipode des recommandations formulées dans les 12 précédents rapports
annuels du Vérificateur Général, qui convergent tous vers une moralisation
plus accrue de la gestion publique, les faits saillants de ce rapport annuel 2016
confirment, une fois de plus, que des gestionnaires de derniers publics constituent malheureusement une force importante d’opposition à l’émergence au Mali d’une culture redditionnelle.

Ainsi, les faits constatés ont-ils conduit à des irrégularités financières d’un
montant de 52,47 milliards de FCFA dont 4,59 milliards de FCFA au titre de
la fraude et 47,87 milliards de FCFA au titre de la mauvaise gestion.

 

 

Ces irrégularités concernent la gestion :
Des charges communes ou crédits globaux par la Direction Générale
du Budget : Il s’agit d’inscriptions budgétaires destinées à faire face à des dépenses éventuelles ou imprévues qui ne peuvent pas être identifiées et reparties
avec précision au niveau de chaque département ministériel ou Institution
de la République au moment de l’élaboration du projet de loi de finances.

 
Ces crédits, affectés au Ministre chargé des Finances et exécutés par la Direction
Générale du Budget, sont marqués par une tendance notoirement haussière,
sont devenus un «fourre-tout » et une « cagnotte » insoumise à l’orthodoxie
des finances publiques. Or, l’Etat, en optant pour la mise en œuvre d’une
gestion axée sur le résultat, devrait orienter l’exécution budgétaire vers une
rigueur favorisant l’application stricte de la réglementation des opérations
de dépenses. Ainsi, à défaut de réduire les crédits globaux, il doit les
circonscrire dans des propositions raisonnables.

 
Or, la vérification des dépenses sur les charges communes a fait ressortir
des dysfonctionnements et irrégularités qui ne donnent pas l’assurance
que les ressources y afférentes sont efficacement dépensées. De plus,
l’augmentation du volume des charges communes, en valeur absolue et
en valeur relative, de près de 200% d’augmentation sur la période sous
revue, est le signe d’une maîtrise insuffisante tant dans la préparation que
dans l’exécution de la loi de finances.

 

 

 

La Direction Générale du Budget,
au-delà des larges libertés qu’elle prend dans la gestion de ces crédits
globaux, notamment en ce qui concerne la prise en charge d’une partie de
son fonctionnement, alors même qu’elle dispose de crédits pour ce volet
au niveau de la DFM de son département de tutelle, n’exerce aucun suivi
sur la sincérité des dépenses des structures bénéficiaires de crédits sur
les charges communes.

 

 

Par exemple, des crédits délégués à des services
comme la Primature ne font l’objet d’aucune justification. De plus, le Ministre
chargé des Finances, sans base légale, autorise sur les charges communes
des délégations de crédits comme la prise en charge de l’indemnité
d’installation et d’équipement des membres du Gouvernement et assimilés.

 
En outre, des indemnités de « réinstallation » pour des Ministres maintenus
dans le Gouvernement, aux mêmes fonctions, suite à des remaniements
ou réaménagements techniques sont prises en charge sur ce chapitre.

 
De manière plus inquiétante, les dépenses exécutées sur ces charges
communes sont insuffisamment justifiées ou non justifiées par la Direction
Générale du Budget.

 

Des DAF et DFM :
De nombreux dysfonctionnements et irrégularités financières ont été
constatés dans les DAF et DFM ayant fait l’objet de vérification. Il s’agit de
la DAF de la Primature et des DFM des Ministères chargés des Finances et
de l’Enseignement Supérieur. Les dispositions concernant notamment les
procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics,
des contrats simplifiés, des achats par bon de commande ou bon de travail et
sur la régie ont été systématiquement violées.

 

 

 

Des prestations sont payées
alors qu’elles n’ont pas été exécutées ou ne l’ont été que partiellement. Ces violations sont accompagnées d’un faible système d’archivage qui risque
à l’avenir d’être largement préjudiciable à toute reddition de compte. Du
reste, les faits constatés, de par l’envergure des dysfonctionnements et des
irrégularités engendrés, appellent à une réelle prise de conscience pour
une gestion rationnelle des ressources publiques. Plus spécifiquement, au
niveau de la DAF de la Primature, la vérification a révélé une comptabilité-
matières faiblement tenue, rendant aléatoire le suivi et la sauvegarde de
son patrimoine. Cette situation nécessite une attention particulière en
raison de l’étendue des compétences de la DAF qui gère notamment,
en plus des ressources matérielles et financières du Cabinet du Premier
Ministre, celles des services de la superstructure administrative ou des
services non autonomes dépendant de la Primature. De plus, pour certaines
dépenses effectuées sur la régie, les pièces justificatives sont antérieures
aux décisions de mandatement qui alimentent financièrement ladite régie,
jetant une ambiguïté sur la réalité des dépenses y effectuées.

 

 

 

En outre,
des fonds spéciaux destinés à couvrir les dépenses de souveraineté du
Premier Ministre, prévus dans la loi des finances, n’obéissent à aucune
règle de gestion et aucune précision n’est donnée quant à la nature des
dépenses devant y être effectuées, ni le processus redditionnel spécifique
qui doit s’y appliquer. Cette faiblesse est accentuée par l’absence d’une
réglementation suffisante permettant d’encadrer la gestion de ces fonds.
Et les recommandations de la vérification précédente n’ont jusqu’à présent
pas été mises en œuvre par les Premiers Ministres successifs.

 
En ce qui concerne la vérification de DFM du Ministère chargé du
Développement rural relativement au marché d’acquisition de 1000
tracteurs et accessoires, dans le cadre du lancement de la phase pilote
du programme de mécanisation et de motorisation Agricole initiée par le
Conseil Supérieur de l’Agriculture, elle a entre autres révélé cette primeur
de la volonté politique sur les procédures redditionnelles. Ce marché, qui
procède d’une promesse faite au monde Agricole, a été lancé alors que
l’État n’avait pas les fonds nécessaires pour mobiliser la part correspondant
à sa subvention. Il en a résulté une mauvaise expression des besoins, des
retards dans la remise aux bénéficiaires.
S’agissant de la DFM du Ministère chargé des Finances, dont le premier
responsable assure, en sa qualité de Ministre, le rôle d’Ordonnateur
Principal des recettes du budget général, des comptes spéciaux du Trésor
et de l’ensemble des opérations de trésorerie de l’Etat, sa vérification a fait
ressortir des écarts injustifiés dans la gestion des opérations de dépenses
et surtout, la non-disponibilité de plus de 50% des documents financiers
et comptables concernant la période sous revue. Elle a fait ressortir une
perte financière pour l’État de 1,41 milliard de FCFA.

 

 

Ce constat illustre
à suffisance la mauvaise gestion qui caractérise cette DFM qui, de par
son positionnement stratégique et sensible, doit être le reflet d’une
gestion exempte de pratiques de détournement et de mauvaise gestion
systématique.

 

 

 

Cette vérification a également révélé la nécessité urgente
pour les autorités politiques de prendre des mesures pour la doter d’un
dispositif adéquat de gestion et d’archivage.
Concernant la DFM du Ministère chargé de l’Enseignement Supérieur,
des fournisseurs ont effectué de faux enregistrements dans le but de se
soustraire au paiement des droits d’enregistrement et de redevance dus sur
des marchés. Les services des impôts approchés ont confirmé la fausseté
de ces enregistrements dont le total se chiffre à 24,69 millions de FCFA. Les mêmes pratiques fraudeuses ont été décelées dans le paiement de droits
d’enregistrement dus sur les contrats simplifiés passés par la DFM, privant
l’Etat de la perception d’un montant total de 25,40 millions de FCFA.

 

 
Des Collectivités Territoriales :
A l’orée des nouvelles réformes tendant à renforcer le rôle des Collectivités
Territoriales afin de consolider davantage le processus démocratique,
la vérification de ces entités qui incarnent la décentralisation territoriale
et le développement de proximité vise à s’assurer de l’existence d’un
environnement et d’un cadre de gestion qui encouragent le transfert et
la gestion des ressources financières faites à leur profit par l’Etat central
ainsi que la perception régulière, mais aussi le bon emploi, des ressources
locales.

 

 

Les travaux des vérifications effectuées auprès des Collectivités de
Koulikoro et Sikasso ont, néanmoins, fait ressortir des dysfonctionnements
et irrégularités financières à l’antipode d’une bonne gestion des finances
publiques.

 

 

 

Les ressources sont gérées avec moins de souci d’une
quelconque imputabilité et les comportements des gestionnaires dénotent
que l’autonomie accordée, au regard des compétences transférées, par
l’Etat à ces collectivités territoriales, mérite d’être suivie avec rigueur, si l’on
veut que la décentralisation atteigne réellement ses objectifs. A titre illustratif,
le Président du Conseil Régional de Koulikoro a effectué 83 opérations
d’achats, toutes fictives, pour un montant total de 72,80 millions de FCFA.
De plus, le Maire de la Commune Urbaine de la même collectivité a attribué
des parcelles de terrain sans percevoir les frais d’édilités y afférentes,
occasionnant des pertes pour la Commune d’un montant de 46,28 millions
de FCFA.

 

 
Outre Koulikoro, la collectivité de Sikasso a également confirmé cette
mauvaise gestion généralisée. Il a été révélé un manque de suivi dans le
cadre du transfert de compétences en matière d’enseignement qui a eu
pour conséquence le paiement de salaires de 21 enseignants non identifiés
par le Centre d’Animation Pédagogique.

 

Ces paiements indus, ordonnés
par le Maire de la Commune Urbaine, s’élèvent à 114,98 millions de FCFA.
Des Organismes Personnalisés :
Il ressort des vérifications effectuées auprès du CHU du Point-G, du
Laboratoire Central Vétérinaire et de l’Autorité de Régulation des Marchés
Publics et des Délégations de Service Public, que l’autonomie de gestion,
permettant à ces entités de bénéficier d’un dispositif allégé en matière de
gestion des finances publiques pour une plus grande efficacité, n’est pas
toujours utilisée dans l’intérêt général.

 

 
Ainsi, la vérification du CHU du Point G a relevé que des membres du
Personnel, non habilités et sans aucune base légale, ont accordé des
gratuités qui totalisent 260,99 millions de FCFA. De manière plus grave,
les Responsables des centres de dialyse n’ont pas pu justifier l’utilisation
de kits de dialyses acquis pour un montant de 628,95 millions de FCFA.

 

Le montant total des irrégularités financières au niveau de cet hôpital s’élève à
3,63 milliards de FCFA. Pour un établissement hospitalier de 3ème référence, dans un pays aux multiples défis comme le Mali, cette situation est bien
préoccupante.

 

Des sociétés à participation publique majoritaire : La vérification financière effectuée auprès d’EDM-SA laisse apparaître
que, pour relever le défi énergétique, la gouvernance de la société doit
impérativement changer. En effet, détenue à 66% par l’Etat malien, EDM￾SA ne dispose pas d’un système rationnel de gestion de ses ressources.
En témoigne le non-respect des critères et des besoins de recrutement et
le traitement salarial inéquitable de personnel occupant les mêmes postes
et disposant de la même ancienneté.
En outre, le Directeur Général de la Société a effectué des dépenses irrégulières s’élevant à 25,30 milliards de FCFA relativement à la prise en charge, entre autres, de frais de personnel, d’entretien et de mise à niveau
des groupes, au profit de SOPAM Énergie-SA, l’un de ses fournisseurs
d’électricité qui a affiché une défaillance importante dans le respect de
ses obligations contractuelles.

 

Au demeurant, SOPAM Energie-SA n’est ni
une de ses filiales, ni une société dans laquelle EDM-SA a une prise de
participation. Pourtant, elle a bénéficié de ces dépenses, malgré qu’aucune
clause ne prévoit de telles mesures. Pour quelle finalité ?

 

Daouda Bakary KONE

Par croissanceafrique.com

Mail : croissanceafrik@gmail.com

Mali: Le Président IBK face aux 2500 chef de village de la région de Ségou.

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Dans le cadre de sa visite d’au moins 72 heures dans la région de Ségou, le Président de la république a rencontré ce mardi après midi au Stade Amary Daou 2 500 chefs de la village de la région hôte.

 
Une initiative pilotée par le Département du Développement Local. Cette rencontre a permis au représentant des chefs de village d’énumérer un certain nombre de difficultés auxquelles font face leurs localités respectives. Ils sollicitent le Chef de l’Etat d’accentuer ses efforts dans la réalisation d’infrastructure socio de base.

 

 

 

Ils ont eu une oreille attentive du Président IBK. Le représentant des chefs de village a enfin félicité le ministre Soumana Mory COULIBALY pour tout ses efforts.

 

 

Le Département du Développement Local conduira une mission dans certaines localités de Ségou afin d’apporter rapidement des solutions à certaines préoccupations soulevées.

 

Soirce: C/com Ould Mamouny

Mail: croissanceafrik@gmail.com

 

 

 

 

Aliou Boubacar Diallo : « amorcer le vrai développement du Mali »

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Le riche homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo a décidé de se lancer dans le bain politique et de se présenter à l’élection présidentielle malienne (dont le premier tour se tiendra le 29 juillet) pour « amorcer le vrai développement du Mali », a-t-il déclaré la semaine dernière lors d’un déplacement dans le Wassoulou (sud).

 

« Nous cherchons le pouvoir pour amorcer le vrai développement du Mali et non pour un enrichissement personnel », a affirmé le géant du secteur minier malien lors d’un discours dans la ville de Yanfolila.

Aliou Boubacar Diallo, dont la mine d’or est située dans le Wassoulou (sa société minière est d‘ailleurs nommée Wassoul’Or) a souhaité prendre exemple sur ses réalisations sociales en tant qu’entrepreneur pour montrer le chemin à suivre.

« En nous basant, par exemple, sur ce que nous avons réalisé au Wassoulou, nous pouvons combattre efficacement la pauvreté », a-t-il indiqué avant de préciser qu’un gouvernement malien bien géré et débarrassé de la corruption et du népotisme pourrait offrir de telles retombées aux populations.

 

 

Des propos relayés par un militant présent sur place. « Il a réalisé des digues pour la maîtrise d’eau, des centres de santé, des écoles, des mosquées, des travaux d’aménagement routier. Le coût de ses réalisations est estimé à plus d’un milliard de nos francs. Cet homme est un vrai travailleur qui a toujours pensé à la souffrance de ses prochains. Nous allons le soutenir parce que c’est lui qui peut changer le Mali comme il a pu changer le Wassoulou ».

Actif notamment dans les secteurs de l’or et de l’hydrogène naturel, Aliou Boubacar Diallo est l’un des hommes d’affaires les plus riches du Mali. Souvent comparé au président béninois Patrice Talon, également issu du monde des affaires avant de remporter le scrutin présidentiel et de changer en profondeur le système politique de son pays, Aliou Boubacar Diallo fait campagne autour des thèmes de l’alternance démocratique, de la bonne gouvernance économique et d’un rôle accru de l’Etat dans les questions sociales.

Source DK

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali: Selon le rapport annuel 2017 du bureau sortant du vérificateur général « près de 141 logements ont été frauduleusement attribués par le Ministre chargé du Logement »

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C’est ce lundi 23 janvier 2018 que le Amadou Ousmane Touré a publié trois rapports. Il s’agit du rapport annuel 2016, rapport 2017 et le rapport de son passage à la dite structure de contrôle financier au Mali.

Tout d’abord, il a été constacté  que ces irrégularités sont essentiellement dues :
Au niveau de la Direction des Finances et du Matériel de la Primature,
à des dysfonctionnements récurrents notamment en ce qui concerne la
comptabilité-matières et la régie. Cette vérification a également révélé
la caducité du manuel de procédures et la non-application des textes de
création et de fonctionnement de la structure.

 
Concernant la gestion des logements sociaux, à des faiblesses qui
impactent sérieusement la mise en œuvre de cette politique sociale. En effet,
les commissions en charge du dépouillement et de la sélection des offres
dans le cadre de la construction des logements, mises en place par la DFM
du Ministère de tutelle, ont attribué des marchés à des soumissionnaires
inéligibles ou ne remplissant pas tous les critères demandés par les
textes en vigueur, violant ainsi le principe fondamental de l’accès à
tous à la commande publique. En outre, près de 141 logements ont été
frauduleusement attribués par le Ministre chargé du Logement. De manière
plus grave, il ressort également que le Ministre en charge du logement, à
l’époque des faits, a irrégulièrement attribué 50 logements qui n’ont fait
l’objet d’aucun dossier de demande. Par ailleurs, des « entreprises » ont
bénéficié de la construction de 500 logements alors que leurs dossiers de
soumission comportaient de fausses attestations et bilans. Ces pratiques
de gestion, qui ont couté au contribuable malien plus de 2,5 milliards de
FCFA et privé de centaines de nécessiteux de l’accès à un logement digne,
forcent à conclure que la gestion des logements sociaux est animée par des
ambitions qui ne s’accordent pas avec la politique sociale visée.

 
En ce qui concerne les services régionaux, à des violations des textes
législatifs et réglementaires ayant occasionné, outre les faiblesses du
contrôle interne, d’importantes irrégularités financières dans les opérations
effectuées par les structures concernées. Ainsi, la Trésorerie Régionale de
Mopti dispose d’un manuel de procédures administratives, comptables et
financières qui ne prend pas en compte les différentes réformes subies par
la Direction Nationale du Trésor Public. En outre, le Trésorier Payeur n’exige
pas la justification de toutes les avances consenties et admet des pièces
justificatives incomplètes. Il en est résulté des pertes financières de 316,55
millions de FCFA. Quant aux Directions Régionales du Budget de Ségou et
de Mopti, les opérations de dépenses effectuées dans le cadre de l’exécution
budgétaire ne sont pas conformes aux dispositions des textes en vigueur,
notamment, les procédures de passation, d’exécution et de règlement des
marchés, des contrats simplifiés et l’exécution des dépenses faites sur la
régie.

 

 

De plus, l’interprétation de certaines dispositions du nouveau code
des marchés a également contribué aux écarts de gestion constatés.
S’agissant des établissements publics, à des pratiques et faits de gestion
qui entament les objectifs qui leur sont assignés. La vérification effectuée à
l’Office du Niger a relevé des dysfonctionnements et irrégularités financières ayant entraîné une perte financière de plus de 3 milliards de FCFA.

 

 

Cette situation est consécutive, notamment, à la tenue irrégulière d’une
comptabilité qui minore les chiffres d’affaires et qui ne prend pas compte
des arriérés non recouvrés. En outre, des acquisitions sont faites sans mise
en concurrence et les pénalités de retard non appliquées.

 

 

Des insuffisances
ont également été relevées dans l’application des textes encadrant les
processus de passation des marchés et des procédures de gestion des
recettes collectées au niveau des zones de production.

 

 

A ces insuffisances
s’ajoute la faible implication des directions spécialisées dans le suivi régulier
de la collecte de la redevance-eau ; ce qui favorise malheureusement des
pertes énormes de ressources financières comme le cas des impayés de
campagne, évalués à plus de 3 milliards pour les exercices de 2015 et 2016.

 

 
Des faiblesses presque similaires ont été constatées à l’Agence pour la
Promotion de l’Emploi des Jeunes, une structure dédiée à la création
de l’emploi-jeunes, où il serait difficile d’atteindre les objectifs et l’espoir
attendus avec le niveau de fraude et de mauvaise gestion. A titre illustratif,
des retraits, effectués sur les comptes bancaires d’un montant de 3,98
milliards de FCFA, restent partiellement ou non justifiés et des paiements
ordonnés, sans base légale, au profit du Ministère de l’Emploi et de la
Formation Professionnelle, d’un montant de 13,85 millions FCFA, sous
forme d’avances jamais remboursées.
Concernant la Compagnie Malienne de Développement des Textiles, à
des manquements ayant entaché la sincérité et la régularité les opérations
de passation, d’exécution et de règlements des contrats d’acquisition de
biens et services.

 

 

Ces manquements ont eu pour conséquences des pertes
financières d’un montant de 978,76 millions de FCFA. Il s’agit entre autres
de dépenses non autorisées par le Conseil d’Administration et de dépenses
indues effectuées par le Président Directeur Général et les Administrateurs
des Filiales.

 

 
Quant aux vérifications de performance, des faiblesses importantes
ont été décelés suite à l’examen des systèmes et pratiques de gestion et
des résultats des processus et activités vérifiés, eu égard aux objectifs
d’économie, d’efficience et d’efficacité visés.
D’une part, la vérification de performance des procédures de création,
d’ouverture et de fonctionnement des établissements privés d’enseignement,
sur la période 2013-2016, dans le District de Bamako et la région de Koulikoro,
a fait ressortir un manque de suivi et de supervision de l’Enseignement
secondaire privé au Mali de la part du Ministère de tutelle et de ses services
centraux comme la Direction Nationale de l’Enseignement secondaire.

 
En effet, les dispositifs législatif et réglementaire encadrant les processus
de création, d’ouverture et de fonctionnement des établissements privés
d’enseignement fondamental et secondaire ainsi que leurs mécanismes
de contrôle ne sont pas respectés, bien que ces structures bénéficient
de ressources octroyés par l’Etat dans le cadre de la prise en charge de
certains élèves.

 

 

A titre d’exemples, les Gouverneurs et le Ministère chargé
de l’Education accordent des autorisations de création d’établissements privés d’enseignement non conformes à la réglementation et des sommes sont indûment perçues par des promoteurs d’établissements privés. Ces
faiblesses sont accentuées par le fait que dans le district de Bamako et
dans la région de Koulikoro, 92% des établissements d’enseignement
sécondaire sont privés.

 

 
D’autre part, la vérification des procédures de création et d’exploitation
des établissements privés de santé a permis de relever que le système de
santé communautaire, tel qu’il est appliqué, n’est pas efficace. Plusieurs
établissements de santé, qu’ils soient à but lucratif ou non, fonctionnent sans
autorisation préalable (licence ou autorisation du Maire) et ne respectent
pas également le minimum de procédures de fonctionnement et de gestion
prévues par la réglementation en vigueur. La signature et l’application de la
Convention d’assistance mutuelle qui est l’une des conditions essentielles
de fonctionnement d’un Centre de Santé Communautaire et qui définit
les engagements réciproques de la commune et de l’Association n’est
pas appliquée.

 

 

Aussi, le fonctionnement actuel des centres de santé communautaires vérifiés a-t-il démontré que la majorité des Associations
de Santé Communautaires, en décidant de créer une structure de ce genre,
avait pour objectif de prendre en charge les besoins personnels desdites
associations au lieu de ceux de la communauté au nom de laquelle ces
associations prétendent les créer.

 

Source : Daouda Bakary KONE

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Politique : Coumba Bagayoko, militante du PCPA (France) adresse une lettre au président de la République Ibrahim Boubacar KEITA

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Ma lettre au Président de la République du Mali Excellence Ibrahim Boubacar Keita

 

Je risque de mettre ma vie en danger en disant toute la vérité à ma nation mais l’histoire nous jugera tous un jour Monsieur le Président, Avec tout le respect que je vous dois pour le statut de Président de la République Je vous demanderais un peu d’attention Je me présente à vous en tant que citoyen, Sain de corps et d’esprit, en pleine possession de mes facultés À l’heure où je vous parle, l’Etat d’urgence frappe notre pays depuis trop longtemps, je fais appel à l’article 19 de la déclaration des droits de l’homme Sans étiquette, je ne jugerai que vos actes d’avance veuillez recevoir mes excuses les plus plates qui soient en avance. Monsieur le Président, Je vous fais part de ma grande indignation face aux événements, comprenez ma position, je suis Malien, qui a grandi dans un petit village, mes grands-parents ainsi que mes parents ont défendu le Mali en bons citoyens. Rappelez vous ces ouvriers paysans à qui, vous avez promis soutien et assistance lors des élections présidentielles 2013, J’accuse, pour quatre ans d’incompétence et d’incapacité de vos gouvernements qui successivement ont failli dans l’exécution de la mission du Mali d’abord J’accuse votre politique, vos méthodes de gouvernance Au lieu de rassembler tous les Maliens comme le dit votre parti RPM, Vous n’avez fait que le diviser je me rappelle de la révision constitutionnelle les oui et les non. L’armée est divisée, la société n’en parle plus. Monsieur le Président, Ne le prenez pas comme une offense, Mais moi aussi je crois en la démocratie et l’avenir du Mali. Je crois en la république, oui la vraie Car c’est le rêve du peuple et des opprimés que les choses évoluent positivement En 4 ans jeunesse crie entre chômage et délinquance. Monsieur le Président, Je vous écris une lettre, une lettre que vous ne lirez peut-être même pas Monsieur le Président, elle est l’expression de mon désespoir et de la fuite en avant de vos 4 ans. Monsieur le…

 

Daouda Bakary KONE

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Migrations économiques et déplacements forcés : 7 banques multilatérales lancent une plateforme pour la coordination des interventions

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La rédaction
Sept banques multilatérales de développement (BMD) ont lancé une nouvelle plateforme en vue de renforcer leur collaboration dans le cadre des migrations économiques et des déplacements forcés.
Selon un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad), lancée en marge des réunions de printemps du Fonds monétaire international (Fmi) et du Groupe de la Banque mondiale, cette plateforme a pour but d’appuyer le dialogue stratégique et la coordination opérationnelle des BMD afin de maximiser l’impact de leur engagement croissant dans ces deux domaines. «Bien qu’elles relèvent de questions très différentes et nécessitent des interventions distinctes, les migrations économiques et les déplacements forcés présentent, d’un côté comme de l’autre, un défi complexe en matière de développement. On estime à 250 millions le nombre de migrants économiques à l’échelle mondiale et à environ 66 millions le nombre de personnes déplacées de force en tant que réfugiés ou personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays qui ont fui des conflits et des persécutions », lit-on dans le document. Cette nouvelle plateforme, explique-t-on, traduit la volonté marquée des BMD de renforcer leur collaboration pour relever ces défis, en réponse à une requête en ce sens de la part du G7. La cérémonie de lancement de la plateforme s’est tenue en présence des représentants de toutes les BMD participantes dont la Banque africaine de développement. «La Banque africaine de développement a consenti des investissements très conséquents dans les États fragiles d’Afrique, contribuant à renforcer l’éducation et les institutions, et à fournir des infrastructures essentielles, particulièrement dans les domaines de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement. Nous nous félicitons de cette nouvelle plateforme, qui nous permettra de collaborer avec d’autres banques multilatérales de développement, en nous focalisant sur les cas de fragilité afin de promouvoir le développement inclusif», a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Bad.
Mariama Diallo

Mail: croissanceafrik@gmail.com