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People: Les Kardashian du Mali

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Anthony Fouchard (à Bamako)

Diaba, Koudedia et Moussou dans une suite d’un grand hôtel de la capitale malienne.
Diaba, Koudedia et Moussou dans une suite d’un grand hôtel de la capitale malienne.
Photo Nicolas Réméné
Même les griots se sont mis à chanter leurs noms. Mais l’influence des sœurs Sora fait déjà des envieux.

Vous pouvez aimer ou détester les sœurs Soro, mais tout le monde au Mali les connaît. Celui qui vous dit le contraire est un menteur », affirme Marie Saadé, la directrice du salon d’esthétique le plus en vogue de la capitale. Il y a six mois, Koudedia, 23 ans, la benjamine du trio «Kardashian» est allée se faire coiffer par hasard dans l’établissement. «Deux minutes plus tard c’était la folie. Le téléphone sonnait tout le temps, les gens se sont déplacés pour venir voir si Koudedia était encore là», raconte la patronne, photos à l’appui. Depuis, le bâtiment est devenu «le salon des stars». Une ministre nigérienne de passage à Bamako l’a réquisitionné le temps d’une coupe, «sur les conseils de sa fille qui l’avait vu sur Snapchat». Marie Saadé consulte presque avec angoisse les publications de ses clientes favorites. «Si elles affichent quelque chose en rapport avec le maquillage, les cosmétiques, je sais que dans la journée je vais être dévalisée.» Le pire, pour cette esthéticienne, c’est la période des fêtes, lorsque «les petites Franco-Maliennes reviennent au pays» pour les vacances et se ruent chez le coiffeur.

Les Sora ne sont peut-être pas encore des stars internationales, mais elles en ont compris tous les codes. Moussou et Koudedia arrivent les premières au rendez-vous, ce 17 janvier, dans un rutilant 4 x 4 blanc, devant le plus luxueux hôtel de Bamako. «Où sont les bagagistes ? Il y a plusieurs valises dans le coffre», lance Moussou, 31 ans, lunettes Dior sur le nez et téléphone portable greffé à la main.

Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel. Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel.
© Photo Nicolas Réméné
Diaba, Koudedia et Moussou. Selfie dans l’ascenseur de l’hôtel (photo Nicolas Réméné).

Diaba, l’aînée, fait son apparition quelques minutes plus tard au volant de son Range Rover en faisant rugir le moteur. Que ce soit ici, au Mali, à New York où à Dubai, où elles ont l’habitude d’aller pour des virées shopping, l’important c’est de montrer qu’elles «sont là». Ces trois sœurs se sont peu à peu constitué une communauté de fans, qui suivent leurs péripéties à travers le monde. Tous réseaux sociaux cumulés – Snapchat, où elles sont omniprésentes, Instagram et Facebook –, ce sont près de 700 000 personnes qui commentent et partagent leur quotidien. Une vie essentiellement composée de sorties nocturnes en Bentley aux Emirats arabes unis, d’emplettes dans des magasins de luxe parisiens et de soirées arrosées en boîte de nuit. Le tout immédiatement relayé sur Internet.

Diaba et Moussou ont étudié aux Etats-Unis, pendant six ans, le marketing et la communication
Au Mali, les griots se sont même mis à chanter leurs noms. Une vidéo de Diaba distribuant des liasses de billets de 5 000 FCFA (environ 7,60 euros) lors d’un mariage a fait le tour de la Toile. Deux mois après sa publication (et plus de 1,5 million de vues plus tard), Diaba et ses sœurs sont déterminées à promouvoir la culture malienne. «Les gens ont été choqués de voir que l’on distribuait autant d’argent. Certains nous ont demandé si on se prenait pour les reines de l’Afrique. Ce n’est absolument pas être prétentieuses ou flambeuses ! Les griots vivent de ce que les gens leur donnent, c’est culturel, c’est tout.» Dans le pays mandingue, qui s’étend peu ou prou du sud du Sénégal au centre de la Côte d’Ivoire en passant par la Guinée, le Mali et le Burkina Faso, les griots font partie intégrante de la culture. Ce sont les dépositaires de la littérature orale, de l’histoire, des mythes et des légendes. Un gage de noblesse. Chaque président en Afrique de l’Ouest a son griot attitré. Les sœurs Sora aussi. «On a pris conscience que les mentalités, surtout au Mali, ­restaient très étriquées. Alors, si on peut mettre notre image et notre style de vie au service d’une sorte de popularisation de la culture malienne, pourquoi pas ?»

C’est une chaîne de télévision ivoirienne qui, la première, les a associées aux Kardashian. Si elles ne réfutent pas la comparaison, qui a quand même été pour elles un sacré coup de publicité, elles espèrent pouvoir bientôt capitaliser sur leur propre nom. Avec une stratégie bien loin de l’improvisation que leurs détracteurs peuvent leur prêter. Diaba et Moussou ont toutes les deux étudié aux Etats-Unis, pendant six ans, le marketing et la communication. C’est d’ailleurs là-bas qu’elles ont commencé le mannequinat. Avant de tenter d’importer le concept en 2008 au Mali en organisant une compétition. Il n’y aura qu’une édition : les sœurs se heurtent de plein fouet aux conservateurs et aux religieux du pays. «A l’époque, une femme habillée et qui défile, c’était une prostituée. Les familles ne voulaient pas laisser leurs filles défiler pour nous. On a eu toutes les difficultés du monde à recruter des mannequins», explique Moussou.

Autour d’elles, Thierry, leur coiffeur – presque – attitré, s’active avec le lisseur. Déjà plus d’une heure de retard pour le rendez-vous avec le photographe. «On était en train de finir notre manucure, et après il y a eu les embouteillages», s’excuse Diaba, le sourire aux lèvres, qui a quand même pris le temps d’enfiler un peignoir et des chaussons pour se faire maquiller «confortablement». Il n’empêche que le soleil entame sa descente derrière les collines de Bamako, compromettant dangereusement la séance glamour au bord de la piscine. Une fois les sœurs pomponnées et habillées, la séance peut commencer. Doigts de pieds jaune poussin et Louboutin rouges, robe fourreau Cavalli noir et argent, le trio cultive un style très particulier d’associations de couleurs, une marque de fabrique.

Les sœurs Sora ont encore la fraîcheur des débutantes et le souci de bien faire
Sous le regard curieux ou narquois des quelques clients attablés autour de la piscine de l’hôtel, les sœurs prennent la pose. Tout en rondeur et en exubérance. Poitrines opulentes, faux cils, fesses rebondies (Diaba envisage de souscrire une police d’assurance pour cette partie), les Sora font le show. «C’est notre marque, les gens nous suivent pour ça», assument en chœur les jeunes femmes, qui avouent céder facilement à la provocation. «Cela nous amuse de provoquer ceux qui ne nous apprécient pas et qui nous inondent de messages insultants.» «On faisait ça pour rire, au début, ça nous plaisait. Mais on s’est rendu compte que ça pouvait rapporter de l’argent», explique Moussou. Elles font maintenant du placement de produit. La semaine dernière, elles étaient invitées à l’inauguration d’une des plus grandes boîtes de nuit d’Afrique de l’Ouest, dans la capitale guinéenne. «Avion, hébergement pris en charge», se vante Diaba, et même «un cachet» pour les starlettes.

Tout au long du shooting, les sœurs discutent en bambara et se conseillent, indécises, sur les poses. Loin de l’image qu’elles véhiculent sur les réseaux, celle d’un trio qui maîtrise les rouages du show-business. Les sœurs Sora ont encore la fraîcheur des débutantes et le souci de bien faire, mais leur influence fait déjà des envieux. Et des jaloux. Récemment, une rumeur annonçant la mort de Diaba a circulé. La famille a accouru au domicile parental pour s’enquérir de la santé de la jeune femme… «On nous prête des aventures monnayées avec de riches hommes d’affaires», s’énerve Moussou. Alors que pour l’instant, et contrairement à leurs modèles d’outre-­Atlantique, elles n’ont aucune frasque au compteur. Elles vivent grâce à de juteux placements immobiliers familiaux et à un commerce d’import-export de tissus de luxe. Si les deux grandes sœurs sont divorcées, la cadette est mariée au riche héritier Mamadou Lah, petit-fils de feu Gagny Lah, connu pour ses bazins, des tissus teintés.

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Aujourd’hui, le trio veut développer une marque de cosmétiques et de vêtements à son nom, ouvrir des succursales en Afrique de l’Ouest, puis en Europe. Elles espèrent pouvoir permettre l’émancipation de la femme malienne : «Une femme libre de faire ce qu’elle souhaite, sans être soumise à son mari.» «Les Maliennes sont coincées, ajoute Diaba. On veut les rendre indépendantes.»

Source : Paris Match

Enquête Lylia Benammour par Croissanceafrique.com

Niger: des protestations contre la nouvelle loi de finance 2018.

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Manifestation au Niger contre la loi de finance 2018. Cette protestation a eu lieu dans plusieurs localité du pays. Il s’agit entre autres localités concernée : les villes de Niamey, de Ty, de Zinder, de Dosso et de Thaoua. C’était ce matin 11 février 2018.
Croissanceafrique

Mali: Le viol commis a l’hippodrome sur une fille de 19ans, un des violeurs est l’enfant du célèbre griotte Lewou Terrera.

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Notre source affirme qu’après leurs arrestations, la griotte et ces proches ont proposées 300 000 FCFA à la police pour la libération de ce dernier qui a également coïncidé avec l’arrivée des membres de l’ONU femme à la police pour voir les auteurs.

Selon la même source, la police à immédiatement refuser l’offre. C’est pourquoi aujourd’hui nous pouvons dire que la sécurité intérieure du Mali continue dans son innovation dans plusieurs secteurs.

Mais les associations des griots mettent sous pression le commissaire et le procureur pour la libération de ce dernier qui résistent.

Pour mémoire, la semaine dernière, le gouvernement malien avait pris acte d’une information faisant le tour des réseaux sociaux sur un viol collectif enregistré et diffusé sur les toiles avec comme message, chantage à l’endroit de leur victime.

On pouvait voir dans l’image 5 jeunes (des mineurs bien-sûr ) en ébat sexuel avec une fille de 19 ans violemment terrassées au sol dans une chambre sous une sonorisation musicale. Un comportement qui a Choqué plus d’un.

Le Mali mérite une gouvernance novatrice et responsable sur tous les plans et aux yeux de tous, parce que tout simplement, il nya pas que de l’humiliation mais il faut un changement de comportement sur toutes les facettes sans état dames aucune.

Source: croissanceafrique.com

Samba Bathily en quête de e.gouvernance.

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C’était au cours d’une rencontre de partenariat que l’homme d’affaire Malien a pris part en Estonie.
Selon lui, il a été mis en place un partenariat dans le secteur de e.gouvernance en étroite collaboration avec l’Estonie. En réalité l’Estonie est l’un des pays le plus attractif dans le développement de nouvelle technologie avec comme ambition, garantir la transition numérique.

 » Mise en place d’un partenariat stratégique avec l’Estonie pour un transfert de compétences sur l’e.gouvernance. S’inspirer afin d’adapter les solutions qui marchent ailleurs à nos réalités africaines, c’est la base d’un partenariat gagnant » a-t-il affirmé Samba Bathily.

Source Croissanceafrique

Nigeria : 86 voitures de luxe dont 23 blindées, le butin frauduleux de deux fonctionnaires

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(Crédits : Reuters)
Deux hauts fonctionnaires nigérians ont été inculpés ce jeudi 8 février 2018 par la cour de justice du pays. Ils sont accusés de fraude après qu’on ait découvert à leurs domiciles des biens non déclarés, tels que 86 voitures de luxe dont 23 véhicules blindés, ainsi que quatre propriétés et un terrain. De quoi renforcer la lutte anti-corruption dans le pays.
La lutte anti-corruption se poursuit au Nigeria où le président Muhammadu Buhari en avait fait une promesse de campagne. La cour de justice du pays a inculpé le jeudi dernier deux hauts placés de l’administration Buhari à qui elle reproche une fraude. Il s’agit des frères Tumsah, Ibrahim Tumsah, directeur financier pour le ministère nigérian du travail, de l’énergie et du logement et Tijani Tumsah, membre du comité présidentiel pour la gestion de la crise dans le nord-est du pays, région où sévit Boko Haram.

Selon les dossiers de la justice cités par l’AFP, il est indiqué que les deux hommes n’ont pas déclaré 86 voitures de luxe, dont 23 véhicules blindés, ainsi que quatre propriétés et un terrain, des biens qui ont été découvert à leurs domiciles.

Alors que les autorités anti-corruption avaient ouvert les enquêtes et interrogé les personnes concernées, celles-ci ont été incapables de fournir aux enquêteurs de la commission spéciale d’investigation sur les biens publics, des  »excuses raisonnables », souligne-t-on dans les dossiers de justice. Ibrahim Tumsah et son frère Tijani Tumsah ont donc été traduits en justice et devront attendre leur procès qui s’ouvrira en mars 2018.

Source : Tribune de l’Afrique par croissanceafrique

Mali: le premier Malien Soumeylou Boubeye MAIGA accompagné d’une forte délégation s’est rendu a Mopti

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Au Mali, l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a été incarcérés ce jeudi 25 août.

A la tête d’une forte délégation comprenant notamment le Président de la Haute Cour Justice, plusieurs ministres dont ceux de l’Administration Territoriale, de la Sécurité Intérieure, les députés de la région de Mopti, je me suis rendu ce matin à Mopti.

Soumeylou MAIGA a eu les cadres et la société civile de la région au gouvernorat et je leur ai annoncé de nombreuses mesures dont la montée en puissance progressive des forces armées dans la région, et une lutte sans merci contre le terrorisme pour que plus aucun mètre carré du territoire soit hors de notre contrôle.

Selon, lui « Nous avons aussi décidé de créer des cadres de dialogue avec tous les groupes et tous les citoyens qui décident de renoncer à la violence. Le Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita mènera des consultations pour désigner dans les jours à venir un panel de personnalités chargé de conduire le dialogue, a t-il-déclaré

Il ajoutera aussi que « le gouvernement procédera à la distribution, dans la région de Mopti, de 7100 tonnes d’aliments bétail et 6986 tonnes de céréales (dont 762 tonnes seront distribuées immédiatement dans le cercle de Tenenkou) » a ajouté M. MAIGA . De plus, il dira que le gouvernement a mis à la disposition du gouverneur de Mopti, de 60 000 doses de vaccins pour les bovins et ovins, dit -il le premier ministre .

Au plan de l’éducation, le gouvernement a engagé une réflexion afin d’intégrer les écoles coraniques à notre système d’éducation et j’ai annoncé que dès à présent toutes les écoles communautaires de la région seront transformées en écoles publiques. En octobre prochain, ils ouvriront un lycée technique agricole à Mopti qui comportera des filières agro-pastorales, d’informatique et de gestion.

Il faut noter que le chef a enfin remis au gouverneur 10 000 kits scolaires pour qu’il puisse procéder à leur distribution.

Source : croissanceafrique

Hitec-Mali: Global start up Week-ends women se tient a Bamako.

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Cette rencontre a regroupée les jeunes entrepreneurs au tours de plusieurs thématique. Il s’agit de débattre avec les jeunes start-up sur le comment parlé en publique.

Le Global Startup Weekend Women a pour but d’exposer sur la prise de parole en public et présentation de pitch : Un pitch (mot anglais) est la synthèse d’un récit, d’une œuvre de fiction, à travers une phrase ou un petit paragraphe.

C’est l’argument, le ressort dramatique, ou encore l’accroche, destinée à présenter son projet et à vendre un script à un producteur. Il doit donc constituer une accroche courte et efficace du projet, afin d’inciter le producteur à proposer un rendez-vous à l’auteur ou à signer rapidement .

Il faut signaler que cette rencontre est une grande opportunité à l’endroit des jeunes entrepreneurs débutants . Une vraie aubaine pour le Mali.

Croissanceafrique

HITECH/Pourquoi Wiko n’a jamais été un constructeur de téléphones français mais bien chinois?

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WIKO n’a jamais été un constructeur de téléphones Français.

La marque de portables Wiko, qui se présente comme l’unique « entreprise française » de téléphones mobiles, a annoncé jeudi son passage sous le contrôle total de son actionnaire chinois Tinno, déjà ultra-majoritaire.

La marque française de portables Wiko passe sous pavillon chinois. Comment choisir la nationalité d’une entreprise? Faut-il regarder son siège, l’endroit où sont ses usines ou bien encore la nationalité de son actionnaire? Au pic de son succès, en 2013, le fabricant de téléphones Wiko communiquait abondamment sur ses portables français. Elle a réalisé une campagne  » CoCoWiko  » et a même envoyé des coqs vivants à certaines rédactions de radio et de télévision…

Fondée en 2011 par Laurent Dahan à Marseille, l’entreprise est en réalité franco-chinoise depuis l’origine. Le fabricant de téléphones chinois Tinno détient 95% de l’entreprise et était le sous-traitant de Wiko. Les deux entreprises ont annoncé jeudi 8 février que Tinno rachetait les 5% appartenant aux fondateurs marseillais afin de passer à 100%. Le président du groupe chinois, qui revendique un milliard d’euros de chiffres d’affaires annuel, James Lin, prend la tête de Wiko, dont il devient président du comité exécutif. Laurent Dahan est nommé « senior vice-president ». Aucune conséquence n’est attendue sur les 250 emplois français, et le siège restera dans la cité phocéenne

Thomas Husson, analyste mobilité pour Forrester, livre son point de vue sur une annonce qui risque de ne pas changer en réalité la donne pour un constructeur qui a connu son pic.

Wiko pouvait-il être considéré comme un constructeur de téléphone français alors même que l’actionnaire Tinno en détenait 95% depuis la création ?

Ils ont un centre de compétences à Marseille. Le fait de passer de détenir 95% ou 100% de l’entreprise ne change pas grand chose. Ils étaient déjà Chinois, même si grâce à un marketing intelligent, ils réussissaient à passer pour un acteur français. Vous n’êtes pas Français car vous avez 5%. Ils étaient peut être un peu Français car ils ont des emplois à Marseille et apparaissaient comme un acteur local.

Comment va évoluer Wiko suite au passage sous contrôle exclusif de Tinno?

C’est probablement une volonté de dire qu’ils veulent accélérer à l’international. C’est important qu’il y ait une absorption complète et définitive. Wiko représentait pas loin de la moitié du chiffre d’affaires de Tinno. C’est un signal pour le marché. Le marché des smartphones est extrêmement concurrentiel. Ils ont bien réussi une percée sur le marché français à leur arrivée, là où on ne les attendait pas forcément. Est-ce qu’ils peuvent répliquer ce qu’ils ont fait en France ailleurs ? La dynamique et le marketing local avaient rencontré de bonnes conditions de marchés.

Justement Wiko n’est-il pas en perte de vitesse depuis leur très bon lancement où ils revendiquaient en 2013 la troisième place du marché tricolore des smartphones, hors opérateurs?

Ils se sont lancés à un bon moment, avec un bon positionnement. Ils ont profité de l’arrivée de Free et téléphones nus pour croître. Ils ont eu une approche très fine du marketing, ainsi que de leur réseau de distribution qui a bien utilisé les réseaux sociaux. Leur discours et leur positionnement étaient différenciant. Cela a très bien marché en France.

Après si on regarde cela à l’échelle mondiale, l’ordre de grandeur est de 10 millions smartphones vendus. A l’échelle de ce qui se passe dans le monde, cela n’est pas encore significatif. Dans certains pays européens ils sont dans le top 4 ou 5. De là à ce qu’ils aillent concurrencer les gros comme Samsung, Apple ou Huawei, il reste du chemin. Huawei, Xiaomi, Vivo et Oppo sont devant en volumes. Ils peuvent certainement gagner des parts de marchés, mais c’est compliqué de devenir un acteur global.

La marque marseillaise de portables Wiko passe sous contrôle 100% chinois
Smartphones: Echo, la petite marque française qui veut devenir le nouveau Wiko
Wiko: l’insolente marque de smartphones monte en gamme avec le Wim
Comment Wiko compte challenger Apple et Samsung en France.

Smartphones: comment Wiko est devenu un concurrent très sérieux pour Samsung et Apple
Quand Archos vise Wiko avec un smartphone 4G low cost.

Source challenger.fr par croissanceafrique

Mali: Les membres de l’ association des ressortissants et sympathisants de Gantiedougou(ARSG), ont reçu la visite du Dr Sidiki N’fa konaté.

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Ils se retrouvent chaque deuxième dimanche du mois pour la réunion de l’ association des ressortissants et sympathisants de Gantiedougou (ARSG). C’est dans ce cadre que les membres de ladite association , ont réuni ce dimanche matin 11 février 2018 à Baconi Farada dans la cour du lycée El Moctar konaté.
En effet, les échanges ont été portées sur deux questions essentiellement majeures, à savoir:
– contribuer à la santé de la zone de Gantiedougou en mettant en place un projet de distribution des dons sanitaires ,
– encourager les musulmans et musulmanes de ladite localité en leur apportant des matériaux de la mosquée ….
Cette réunion ordinaire de ARSG avait enregistré la présence de plusieurs personnes des différent(es) villages et villes de Gantiedougou.

Les responsables de l’ association des ressortissants et sympathisants de Gantiedougou , n’ont pas manqué à manifester leur satisfaction face à la présence de Mr Sidiki N’fa konaté à la réunion d’aujaurd’hui de ARSG. Quand à eux: » Dr Sidiki N’fa konaté le DG de l’ ORTM et le président d’honneur de KSSD , mérité une félicitation et reconnaissance à long terme . C’est pourquoi, ils ont confié la responsabilité totale de ladite association à lui pour son honneur. Qui dit être à l’ aise et être d’accord avec l’ initiative « . Ont-t-ils décidé.

« Sidiki N’fa konaté , le DG de l’ ORTM s’est dit qu’être intéressé à l’ association des ressortissants et sympathisants de Gantiedougou . Avant d’ajouter son point de vue en donnant son orientation aux membres de l’ association , dans le cadre de l’ amélioration de la vision de ladite association ». Eclaire-t-il.

Sibiry konaté

Qui était ELHADJ NIFA DIABY?

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Gros plan sur feu Nifat Diaby à l’occasion de la date anniversaire de son décès : 10 /02/1988
10/02/2018 soit 30 ans.

Fondateur de la Société de transport STIF en 1985,Diaby Nifat est né 1927 à Daloa. Fils d’un fervent musulman El Benogoba Diaby ,il est malgré son décès le plus grand transporteur que de Côte Ivoire de tous les temps.
Alors flash back sur le background de cet personnage emérite avec des repères datés.
Il dêbut en 1964 avec un camion Mercedès de type 1618. Malheureusement qui fit un accident dont la.gravité ne permit sa réparation .En remplacement de ce dernier ,il prit un autre du même type immatriculé A 6944 Cl2. Cet engin de chance lui ouvre les vannes de sa richesse. Plutard devenu riche ,il remit gracieusement ledit véhicule à son frère Vamory.Diaby.
Sa rencontre avec Jean Abil Gall dans les année 1970 fut un accélerateur de développement de ses activités. Alors.il diversifie ses activités en rentrant dans le négoce du café et du cacao.
En 1972 ,il devient le plus grand achéteur du binôme café – cacao en Côte d’Ivoire transport de la vente de ces produits de rente il achata 20 camions Mercedès de type 911. C’était le début de l’escallade sociétale.
En 1974 ,il part à la Mecque ,bien avant l’ancêtre de STIF était née la compagnie de transport ND ( Nifat Diaby) deux cars Mercedès de type automarsant avec les moteurs en arrières. Il vendu ses deux cars à la société Transpa.
Cette même année 1974 ,il fait un mariage dont les cérémonies marquant cet évènement ne se sont jamais produites à Daloa. Tous ceux qui avaient des véhicules dans le département de Daloa et qui voulaient participer aux festivités de l’évènement ludique pouvaient faire le plein de leur véhivule en carburant selon le type d’énergie.
En 1976 ,il mit en circulation de 2 cars hino.qui faisait la ligne Abidjan – Daloa. Il remit ces engins à son frère Diaby Vadjiguiba.
Pendant qu’il faisait le transport de passagers ,il avait une centaine de grumiers pour le tranport de bois.
En 1985 il crée la STIF avec 2 cars qui faisaient la ligne Daloa Ferké ,avant qu’ils ne soient affectés sur la ligne Daloa – Abidjan en 1987 le temps que BDF de son ami Bouaké Doumbia ne quitte la ligne .
En 1986,l’année folle de Nifat Diaby ou toute la quintessence de sa richesse fut mise en évidence achat de 200 kia bachés 300 nissan juniors 66 semi remorques ,une cinquantaine de citerne pour les hydrocarbures et.oléagineux.
La même année 1986 , il engage’les travaux de la constrction de la plus grande mosquée de Côte d’ivoire de l’époque dont il fut avec l’autre ttansporteur émérite Mangala Cissé ,les plus grands donnateurs avec d’ autres cadres dont Samba Coulibaly, Diaby Ladji Sékou .
Selon Feu Nifat Diaby à l’époque ( temoignage ressassé dans le journal  »Fraternité Matin.) sa contibution pour cette oeuvre dédiêe à Allah est estimée à plus de 800 millions avant la dévaluation du FCFA.
Le 14 avril 1987 Il sera décoré par feu le Grand Chancellier Germain Koffi Gadeau.
Il mouru le mercredi 10 fevier 1988 à Abidjan et fut mis terre devant l’esplanade de la mosquée de Daloa.
Nous pensons que les autorités religieuses et politiques de Daloa doivent s’accorder afin que cette mosquée porte le nom de Diaby Nifat.
Aussi le Ministère des transports doit décorer Feu Nifat Diaby à titre posthume car aucun transpoeteur n’a acheté plus de véhicules de transport que lui.Titillé sur la question par son fils Diaby Inza.

Nb : le numéro d’immatriculation et certaines précisions concernant le nombre de véhicules viennent l’ex DG de la STIF Abroulaye Konate.

Ces informations sont tirés du livre de Moustapha Pablo Cissé
 »’ Côte d’Ivoire ,le Transport du passé au Prêsent. »

Moustapha Pablo Cissé
Secrétaire Exêcutif Adomania Afrique
Conseiller en Stratégie Politique
Consultant en Transport.