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Mouvement « Harouna 2018 » Un espoir pour le Mali !

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Malgré les intoxications survenues après quelques heures qui ont précédé sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle de juillet prochain lors d’un point de presse, Cheick Arouna fut traité de tous les noms d’Israël. Les campagnes de dénigrement menées contre lui ternissant son image malgré sa bonne volonté pour la paix et la réconciliation. Harouna Sankarédésigné depuis quelques annéespar les Nations unies, ambassadeur de la paix dira que cette élection  ne constituera en aucun cas  un obstacle pour lui de ne pas être dans la course pour la présidentielle. Pour lui sa réussite à faire l’unanimité autour de sa candidature aux élections municipales dans sa commune en novembre 2016, prouve à suffisance qu’il en les moyens et la possibilité de conquérir le cœur des nombreux électeurs pour gagner le pari, celui d’avoir accès à la présidence de la république.  

Réussira-t-il  à conquérir les maliens pour accéder à la magistrature suprême ?

Cheick Harouna Sankaré, unproche des musulmans du Mali comme Seid Chérif Ousmane Madani Haïdara et respectueux des principes et valeurs de la société malienne, le Président du Mouvement pour l’union des Maliens a été réélu en 2016, Maire de Ouankoro ou Wanikoro avec 99, 23% des voix pour un taux de participation de 76%, adepte de la Tariqa Tidaniya, il s’est vite glissé progressivement vers l’humanitaire par de nombreux. Refusant toute division, malgré les épreuves les plus difficiles que le Pays a connus, Arouna Sankaré a toujours estimé que sans l’union et l’entente, le Mali ne sera jamais une terre dont ses fils et filles ont toujours rêvé. Sa principale mission lors de ces rencontres avec les populations de Ségou, de San, Sikasso et celles de Mopti, était de prêcher la paix et la réconciliation. Pendant ces différentes tournées, des vivres et de l’argent ont été distribués aux plus démunies, et aussi des puits à grands diamètre, des forages et d’autres infrastructures furent réalisés. Des œuvres humanitaires qui ont marqué les esprits maliens qui ne peuvent que désormais replacer leur confiance en lui pour le bonheur des maliens, plus précisément les pauvres qui sont majoritaires.

Béchir Ben Haidara

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Afrique: La CEA à la recherche de 18 autres ratifications pour l’entrée en vigueur de la ZLECA

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La machine est maintenant lancée pour la ratification de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca). Après le Ghana et le Kenya, le Niger et le Rwanda ont suivi. La Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (Cea) à qui, le dossier est pour le moment confié, cherche 18 autres ratifications pour atteindre la moitié des pays qui avaient signé lors du sommet de Kigali en mars 2018. Ce qui va permettre une entrée en vigueur de l’accord.
Le Niger et la Rwanda viennent de rejoindre le cercle restreint des pays qui ont ratifié l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) .
L’information est donnée lors de la première conférence de presse tenue ce samedi 12 mai au siège de la CEA à Addis Abeba, dans le cadre de la 51 session du Comité d’experts de la CEA, sur les Finances, la Planification et le développement économique.
Le Coordonnateur de l’ATPC (Centre africain pour la politique commerciale), M. David Luke, confie que la CEA va continuer à plaider et à s’engager avec les pays qui n’ont pas encore signé.
Il a tenu à rappeler que 44 pays ont déjà signé et six autres ont signé une note de promesse qui, après un consensus au niveau national, passera à une signature et une ratification. Dans ce lot figure un pays non moins important qu’est l’Afrique du Sud.
Sur cette lancée, il reste cinq pays qui n’ont pas été en mesure de signer dont la Sierra Léone qui, à l’époque, était en plein milieu d’une élection présidentielle.
Dans les deux semaines à venir, renseigne M. Luke, la CEA va s’engager avec la CEDEAO . Une démarche qui aura certainement le Nigéria en ligne de mire.
La Commission de l’Union africaine va également jouer sa partition ainsi qu’un groupe d’hommes d’hommes d’affaires africains engagés de manière active dans le domaine du plaidoyer.
Une offensive sur le Nigéria
Le Nigéria qui est un géant économique dans le continent notamment dans la région ouest-africaine n’est pas à la table de négociation. Les responsables de la CEA ne prennent pas cet état de fait comme une absence du moment que des parties prenantes de ce pays ont juste demandé davantage de concertations.
Sur un ton optimiste, Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA pense que : « il est possible que le Nigéria aille signer et ratifier avant même les derniers des 54 pays qui ont signé à Kigali » .
Il nous apprend que la CEA va aller au Nigeria pour contacter, sensibiliser et engagés les acteurs du pays ainsi que les autorités dans le processus. « Une campagne sera ainsi menée dans ce sens » , confie-t-il.
Une deuxième phase de négociation dès septembre prochain
Les négociations pour la ratification de la ZLECA sont toujours dans sa phase une qui s’intéresse sur les biens, le commerce de service, entre autres.
Le Coordonnateur de l’ ATPC annonce une seconde phase que la CEA entend commencer en septembre prochain.
Selon David Luke, cette phase va se pencher sur les investissements, la concurrence, les politiques, les droits de propriétés intellectuelles et probablement le commerce électronique.
Des revenus additionnels de 5 à 13 milliards de dollars attendus
Ce face-à-face avec les journalistes était une occasion pour ces responsables de la CEA de dissiper les craintes souvent soulevées et qui ont trait aux pertes de revenu et de recettes que va engendrer l’entrée en vigueur de la ZLECA .
Le Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de l’institution renseigne que la CEA et le CNUCED, à la suite d’estimations, avaient chiffré les pertes de revenus potentiels pour le continent entre 4 à 5 milliards de dollars de pertes.
Cependant, renchérit Stephen Karingi, le revers de la médaille par rapport à la concurrence, la ZLECA va produire de 1,5% de hausse du volume du PIB en termes de la base.
Ce qui, à son avis, donne des possibilités de réaliser des revenus additionnels de 5 à 13 milliards de dollars.
Par ailleurs, il a précisé que les estimations faites sont conservatrices parce que dans l’analyse en question, les deux organisations n’ont pas incluent l’ouverture des services.
Les techniciens africains de l’économie, des finances et de la planification ont souligné le caractère limité de l’espace fiscale continental. Selon eux, le besoin d’investir pour optimiser sur les avantages de la ZLECA devient ainsi un défi.
A travers les échanges, il est également apparu que la question sur comment investir dans le pilier de relance du commerce intra africain, mérite plus d’éclairage.
Allafrica.com

 

Mail: croissanceafrik@mail.com

 

Makhtar Diop est nommé vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures  

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Après six ans à la tête de la Région Afrique, où il gérait un portefeuille d’un montant de 70 milliards de dollars, Makhtar Diop vient d’être nommé vice-président de la Banque mondiale pour les Infrastructures. Cette vice-présidence regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif ainsi que le financement des infrastructures et les partenariats public-privé (PPP).

Dans ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la Banque au niveau mondial dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents.

Au cours des six dernières années, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans la mobilisation de financements privés pour soutenir le développement des infrastructures en Afrique, favoriser les écosystèmes d’innovation et accélérer l’adoption de nouvelles technologies. Champion des énergies renouvelables, Makhtar Diop a également encouragé les investissements dans ce domaine ainsi que l’interconnectivité régionale dans les secteurs de l’énergie et du transport.

Makhtar Diop apporte à ce poste sa connaissance approfondie des questions complexes liées au développement des infrastructures. M. Diop a été notamment directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructure pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Il a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil où la Banque mondiale a aidé à financer la construction d’infrastructures importantes et a été directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie.

Reconnu pour son leadership dans le domaine du développement économique et social, il a été désigné comme l’un des Africains les plus influents.

Makhtar Diop prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018.

Daouda Bakary KONE

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Mali: Présentation du Projet de réalisation d’une Zone Economique Spéciale (ZES) « SIKOBO » Entre les Gouvernements de la République du Burkina Faso, la République de Côte d’Ivoire et la République du Mali ,par le Ministre de l’Economie et des Finances du Mali à Sikasso.

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Excellence, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement du Mali ;
Excellences, Messieurs les Premiers Ministres de la République du Burkina Faso et de la République de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Ministres membres des Délégations du Burkina Faso et de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement du Mali et chers collègues ;
Mesdames, Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Coopération représentant les Partenaires techniques et financiers ;
Mesdames et Messieurs les Présidents des Institutions et Organisations de coopération et d’intégration régionale et sous régionale;
Monsieur le Maire de la Commune Urbaine de Sikasso ;
Honorables Députés et Elus des Collectivités, Acteurs de la Société civile et du Secteur privé de la Région de Sikasso ;
Mesdames et Messieurs,
Honorables invités, en vos rangs, grades et qualités respectifs, tous protocoles observés ;

Permettez-moi tout d’abord, Excellences, Messieurs les Premiers Ministres, de vous exprimer notre reconnaissance et notre profonde gratitude pour votre présence personnelle au lancement de la Zone Economique Spéciale (ZES) entre les Gouvernements de la République du Burkina Faso, la République de Côte d’Ivoire et la République du Mali.

En coprésidant tous ensemble, la présente cérémonie, vous témoignez avec une ardente détermination, la forte volonté politique et la haute priorité que vous attachez à ce projet, sous le leadership éclairé de nos Chefs d’Etat respectifs.

Je voudrais aussi vous remercier avec déférence, pour la confiance placée au Ministère de l’Economie et des Finances du Mali, pour organiser et conduire le processus de préparation et de lancement de cette activité.

C’est donc un agréable plaisir et un immense honneur pour moi, de présenter le Projet de Zone Economique Spéciale (ZES) entre les Gouvernements du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire et du Mali, à l’occasion de la cérémonie solennelle de lancement de ladite zone, ici, à Sikasso, capitale du Kénédougou.

Excellences, Messieurs les Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs ;

En capitalisant sur les progrès réalisés dans le cadre des réformes et des dispositions pertinentes des traités instituant la CEDEAO et l’UEMOA auxquels nos pays ont souscrit, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali, envisagent la création et la mise en place effective d’une Zone Economique Spéciale (ZES) en vue de lever les obstacles résiduels à l’intégration régionale, notamment : la faible complémentarité des économies nationales, l’insuffisance des infrastructures socioéconomiques de base, l’insécurité et un environnement économique et juridique peu incitatif à l’investissement privé.

L’initiative visant à concrétiser la création de la Zone Economique Spéciale a connu une évolution décisive lors des visites de travail effectuées au Burkina Faso les 3 et 4 avril 2018 et en Côte d’Ivoire les 5 et 6 avril 2018 par le Premier Ministre du Mali.
Ces visites avaient pour objet de renforcer la coopération avec les pays voisins et d’apprécier les efforts de développement en vue de créer un environnement plus sécurisé, plus stable et plus propice à l’émergence d’une Zone Economique Spéciale (ZES).

Excellences, Messieurs les Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs ;

L’aire géographique de la Zone Economique Spéciale (ZES) est comprise dans un triangle constitué par les localités de Sikasso au Mali, Bobo Dioulasso au Burkina Faso et Korhogo en Côte d’Ivoire.

La délimitation de la zone reste à matérialiser lors des études techniques et socioéconomiques ultérieures.

Cependant, elle devrait capitaliser sur les dynamiques économiques et socio-culturelles en cours dans cette zone géographique.

En effet, ces localités frontalières des trois pays entretiennent depuis longtemps des dynamiques d’échanges et de développement autonome sur les plans économique, social et culturel à travers notamment le festival du « Triangle du Balafon » organisé chaque année.

Sikasso qui abrite cette manifestation illustre parfaitement la position stratégique à cheval sur les trois pays.
Située à 375 km au sud-est de Bamako, à 100 km de la frontière de la Côte d’Ivoire et à 45 km de celle du Burkina Faso, la ville de Sikasso, capitale de la région concernée au Mali, est une ville-carrefour entre les pays côtiers (Togo, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire) et les pays enclavés (Burkina Faso et Mali).

Avec une superficie de 71 790 km² (soit 5,8 % de la superficie totale du Mali) et une population de 3 434 000 habitants en 2017 (soit 18,2% de la population malienne), la région de Sikasso recèle d’énormes potentialités :

– existence de terres favorables à l’agriculture (6 000 000 d’ha) dont 14 079 ha de bas-fonds et plaines aménagées ;

– deuxième Région d’élevage du Mali avec 16% du cheptel national en 2017 : Bovins (1 913 598), Ovins (1 057 995) et Caprins (1 103 799) ;

– potentiel forestier important avec des forêts classées, des périmètres de reboisement, des réserves de faune et des zones d’intérêt cynégétique ;

– existence d’un cheptel important et un pâturage favorable à l’élevage ;

– existence de sites miniers dont les plus importants sont : Morila, Kalana et des zones d’orpaillages tels : Nampala, Soumaya ;

– initiatives et dynamisme d’un secteur privé local et de la diaspora.

Malgré ces potentialités, la région de Sikasso s’illustre par une situation contradictoire où la production agricole importante est concomitante à une malnutrition infantile étendue d’où « le paradoxe de Sikasso ».

En effet, l’ampleur de la pauvreté est la plus élevée dans cette région avec une incidence qui était de 66,2% en 2016 contre 65,1% en 2015 (EMOP), soit une augmentation de 1,1%.
Excellences, Messieurs les Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;

La concrétisation de la ZES est en phase avec les documents de planification de la Région de Sikasso notamment le Plan Stratégique de Développement Régional (PSDR 2011-2020) et le Schéma Régional d’Aménagement du Territoire (SRAT 2010-2035) et cadre avec la vision de développement de la région, à savoir :
« Faire de la Région de Sikasso, une grande mégapole ouest-africaine dont l’économie moderne, compétitive et diversifiée, fondée surtout sur l’agroforesterie, constitue un facteur de stabilité sociale et d’ouverture vers des espaces sous-régionaux et internationaux plus dynamiques avec comme plaque tournante le nouveau district de Sikasso ».
La création de cette ZES est en cohérence avec le Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD 2016-2018), cadre unique de référence des politiques et stratégies nationales du Mali dont l’objectif global est : « promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvreté et des inégalités dans un Mali uni et apaisé, en se fondant sur les potentialités et les capacités de résilience en vue d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030 ».

Excellences, Messieurs les Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs ;

Korhogo en Côte d’Ivoire relève de la région du Poro qui couvre une superficie totale de 13.400 kilomètres carrés.

Elle est située à l’extrême Nord de la Côte d’Ivoire et est limitée au Nord par la République du Mali, au Sud par la Région du Béré, à l’Est par les Régions du Tchologo et du Hambol et à l’Ouest par la Région de la Bagoué.

La Région du Poro, selon les chiffres publiés par l’Institut National des Statistiques (INS) et datant de 2014, est peuplée de 396.767 habitants. Ceci constitue pour la région un important réservoir de main-d’œuvre et donc un atout au service de son développement. La région compte quatre (04) départements : Korhogo ; Sinématiali ; Dikodougou ; M’Bengué.

A l’image de l’ensemble des régions de Côte d’Ivoire, l’économie du Poro est basée essentiellement sur l’agriculture. Le climat de type tropical dont jouit cette région est propice à une variété de cultures dont le coton, l’anacarde et la mangue occupent une place de choix.

A côté de ces trois (03) cultures en passe de devenir des cultures de rente, le maïs, l’igname, le riz et le tabac, produits jusqu’ici pour la consommation locale, pourraient eux aussi connaître un développement exponentiel, pour peu qu’un intérêt leur soit accordé.

Deuxième secteur d’activité après l’agriculture, le commerce bénéficie d’une animation relativement dynamique grâce à un réseau routier assez dense (3 600 Km) mais qui reste quelque peu dégradé (seulement 169 Km de bitume).
La mine de Tongon, exploitée par la Société Rand Gold fait partie des plus grandes mines d’or de Côte d’Ivoire. Elle est entrée en exploitation dans la région du Poro depuis 2007.

En ce qui concerne la ville de Bobo Dioulasso, elle est localisée dans la Région des Hauts-bassins.
Située à l’ouest du Burkina Faso, la région des Hauts-Bassins, est limitée au nord par la région de la Boucle du Mouhoun, au sud par la Région des Cascades, à l’est par la Région du Sud-Ouest et à l’Ouest par la République du Mali.

Elle couvre une superficie totale de 25 479 km² soit 9,4 % du territoire national.

De par sa position géographique, la région des Hauts-Bassins et en l’occurrence Bobo-Dioulasso a toujours constitué une véritable plaque tournante en matière de transport international et national aussi bien pour les marchandises que pour les personnes. La population est estimée à 1 776 803 habitants en 2012.

Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs ;

Comme on peut aisément le constater, ces différentes villes et leurs territoires regorgent d’un potentiel en ressources naturelles peu exploitées et disposent de certains facteurs de production (électricité, pistes rurales, routes nationales, aéroports) favorisant la concentration d’entreprises dans les domaines de l’agrobusiness, de l’agro-industrie, de la logistique et le développement de chaînes de valeurs dans les filières disposant d’avantages comparatifs ou compétitifs.

L’ambition de la ZES est de mettre en synergie toutes les opportunités de développement entre les trois (03) pays de manière à rendre leurs économies plus complémentaires, en particulier dans la zone transfrontalière.

L’objectif visé par le projet de la ZES est de créer des opportunités d’investissements et un environnement juridique et commercial favorable notamment dans les domaines de l’agro-business, des technologies de l’information et de la communication, de la culture, du tourisme, des services médicaux, des industries manufacturières et des services financiers.
Il s’agira spécifiquement de :
– Bâtir une infrastructure résiliente ;
– Développer les chaines de valeur agricoles prioritaires allant de la production, la conservation, le transport, la transformation à l’accès aux marchés afin de favoriser le développement économique ;
– Renforcer la productivité et la compétitivité des entreprises implantées dans la Zone ;
– Accroitre les échanges intra-communautaires et les exportations en s’appuyant sur une infrastructure qualité.
Telle que projetée, la ZES offrira un environnement propice pour réaliser l’intégration économique des trois pays concernés dans les chaînes des valeurs mondiales et réaliser des projets de développement qui leur permettront de régler toutes les problématiques liées aux différents défis industriels.

Ceci parce qu’elle sera une région géographique dotée d’infrastructures adéquates dans laquelle les lois économiques sont plus libérales, c’est-à-dire plus avantageuses pour les entreprises, que celles pratiquées dans le reste du pays.
Elle permettra ainsi d’attirer les investissements étrangers, de créer des emplois et d’améliorer l’accès à la technologie.

Excellences, Messieurs les Premiers Ministres ;
Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Cet évènement, en plus de l’aspect économique, revêt une dimension socioculturelle qui mettra en exergue les relations séculaires de solidarité et de brassages culturels et sociaux impressionnants qu’entretiennent les localités concernées par la ZES.
L’implication de l’ensemble des acteurs concernés est souhaitable, c’est-à-dire les ministères et les structures techniques, la société civile, le secteur privé, les collectivités territoriales, les partenaires techniques et financiers.

L’opérationnalisation de la ZES nécessite des fonds financiers conséquents, et l’appui des partenaires techniques et financiers tels la Banque mondiale, la BAD, la BADEA, la BOAD, la BIDC, etc. est sollicité. Il en est aussi de nos institutions et organisations régionales et sous régionales d’intégration régionale et de coopération notamment la CEDEAO dont je salue l’accompagnement dans ce projet.
La mise en œuvre de ce projet nous permettra de relever ensemble les défis économiques, industriels et socio-culturels actuels et futurs et de mettre en commun leurs ressources en vue de leur insertion rapide dans la chaine de valeur mondiale; d’encourager la création et le renforcement de projets industriels publics et prives a caractère multinational et intégrateur; de promouvoir les PME/PMI pour soutenir une croissance économique durable et inclusive et pour promouvoir la création d’emplois décents ;de privilégier une approche commune basée sur une mutualisation des ressources comme un meilleur moyen pour alléger ce poids dans la réalisation de la ZES; d’accroitre les flux d’investissement dans leurs Etats et d’accélérer leur intégration économique;

Sous l’égide de nos Hautes Autorités, nous sommes à partir de ces moments solennels engagés pour mettre en place un groupe inter Etats pour assurer le pilotage de sa réalisation.

Bon vent à la Zone économique et sociale du triangle Sikasso, Korhogo et Bobo Dioulasso.
Je vous remercie pour votre amiable attention

 

Daouda Bakary KONE Journaliste économique, fondateur et directeur de la publication du site d’information économique croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Lancement de la Zone Economique Spéciale (ZES) Burkina Faso- Cote d’Ivoire – Mali , ce lundi 14 mai 2018 à Sikasso(Mali).

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Le Premier Ministre Malien Soumeylou Boubeye Maiga et les membres du gouvernement ont accueilli cet après midi à Sikasso les délégations de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso conduites par leur chef de gouvernement respectif Monsieur Amadou Gon Coulibaly et Monsieur Paul Kaba Thieba.

Les trois premiers ministres ainsi que le Président de commission de l’UEMOA procéderont au lancement de la zone économique Spéciale Burkina Faso- Cote d’Ivoire – Mali , ce lundi 14 mai 2018 dans la ville de Sikasso à travers la signature de la Déclaration de création de la « Zone Economique Spéciale » Burkina Faso- Cote d’Ivoire – Mali.

Cette zone transfrontalière, comprise dans un triangle communément appelée « triangle du Balafon », est un espace socio-économique et culturel constitué par les localités de Sikasso au Mali, Bobo Dioulasso au Burkina Faso et Korhogo en Côte d’Ivoire.

« L’ambition de la Zone Economique Spéciale est de mettre en synergie toutes les opportunités de développement entre les trois (03) pays de manière à rendre leurs économies plus complémentaires, en particulier dans la zone transfrontalière » explique le Ministre de l’économie et des finances du Mali Dr Boubou CISSE qui procédera à la présentation de cette initiative sous-regionale lors du lancement.

L’objectif visé par le projet de la ZES est de créer des opportunités d’investissements et un environnement juridique et commercial favorable notamment dans les domaines de l’agro-business, des technologies de l’information et de la communication, de la culture, du tourisme, des services médicaux, des industries manufacturières et des services financiers.
Telle que projetée, la ZES offrira des avantages économiques et sociaux indéniables , d’importantes opportunités de création de richesses et d’emplois et un environnement propice pour réaliser l’intégration économique des trois pays.

Les trois délégations procéderont également au devoilement des statuts de Tieba et de Babemba TRAORÉ puis effectueront l’inauguration de l’interconnexion des réseaux électriques de Côte d’Ivoire et du Mali.

 

Source : Mamet TRAORE C/com

 

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ELECTION 2018 : INVESTITURE OFFICIELLE DE LA CANDIDATURE DE SOUMAÏLA CISSE, CHEF DE FILE DE L’OPPOSITION AU STADE DU 26 MARS DE BAMAKO.

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Le Stade du 26 Mars a été le lieu de rencontre ce Samedi 12 Mai 2018 pour la déclaration de la candidature officielle de Soumaïla Cissé, candidat du parti l’Union pour la République et la Démocratie pour les présidentielles de Juillet 2018.
A cette cérémonie d’investiture on pouvait lire sur les banderoles « Ensemble, Restaurons l’Espoir », « Nous les Mamans Notre Choix et Notre Espoir est Soumaïla Cissé », on pouvait entendre de partout des acclamations «An Ko Soumi » etc. Le stade du 26 Mars était rempli jusqu’aux dents de sympathisants et militant de l’URD, de parti politiques, des clubs de soutien de l’URD, des délégations venu des régions du Mali, de l’ensemble des six commues de Bamako, et de la sous-région. C’est dans une ambiance de convivialité que la fête s’est déroulée avec des artistes invités, dont Iba One l’invité d’honneur et raison de la présence de beaucoup de jeune.
Parmi les personnalités invitées nous pouvons compter la présence d’ancien premier ministre, de plusieurs députés, des chefs de parti politique du Mali et des pays amis, des Présidents d’honneur de l’URD, des élus nationaux et communaux, les représentants des familles fondatrices de Bamako, etc. Soutenu par une multitude d’associations, de partis politique, de clubs de soutiens et plusieurs autres personnalités, Soumaïla Cissé a déclaré sa candidature pour les prochaines élections. Son programme était axé sur cinq principaux qui est de restaurer la paix et la sécurité, établir, l’autorité de l’Etat ; d’entretenir un dialogue franc et apaisé entre tous les maliens, de mettre l’Etat au service des citoyens, de promouvoir les femmes et les jeunes dans la société, de construire une économie dynamique, performante et solidaire. Selon lui sous le mandat du régime en place n’a pas su faire face au terrorisme et qu’il y’a eu de détournement de fond. Le candidat de l’URD pas manqué de citer les dérives du gouvernement en place avec le chroniqueur Ras Bath à ses côtés.
Si pour les uns Soumaïla Cissé est un héro pour d’autres c’est le diable incarné, selon des témoignages la cérémonie de son investiture cache un jeu de manipulation et d’achat de conscience car des billets, t-shirt auraient été distribué pour mobiliser la foule à aller assister à la cérémonie d’investiture mais aussi des moyens de transport payé pour aider au remplissage du stade du 26 Mars.
Les prochaines élections sont prévu pour le 29 Juillet 2018 et les candidats aux présidentielles sont nombreux, seront-ils à la hauteur pour relever le défi de développement réel du Mali ?
Vue la situation sécuritaire au Mali est ce que les élections présidentielles pourront être organisée sur l’ensemble du territoire et dans la quiétude ?

Tel était notre angle sur cette investiture ,Organisée par l’URD.

Source: Daouda Bakary KONE

 

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Mali, CSP/SICAEPIP, la revue sectorielle 2017 validée: l’établissement de 66 projets d’agréments au Code des investissements prévoyant un investissement de 142 milliards 792 million 974 mille FCFA.

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Son objectif est de faire le point sur la situation des secteurs industriels, commerce, artisanat, emplois et promotion de l’investissement privé au 31 décembre 2017 et étudier ses perspectives

 

 
Le secrétaire général, du ministère du Développement industriel, Ibrahim Hama, a présidé le Vendredi 11 mai dernier, au Conseil national du patronat du Mali, (CNPM), l’ouverture des travaux de l’atelier de validation de la revue sectorielle au titre de l’exercice 2017, des secteurs de l’industrie, commerce, artisanat, emploi et promotion de l’investissement privé (CSP/SICAEPIP). C’était en présence des représentants des départements concernés par cette revue, ainsi que les services techniques rattachés.
Pendant une journée, il s’agit pour les participants, de faire le bilan du secteur en termes de mise en œuvre des politiques et stratégiques au 31 décembre 2017 ; l’état d’exécution budgétaire ;  des indicateurs sectoriels et particulièrement ceux inscrits dans la matrice d’évaluation du CREDD (2016-2018) ; la description du cadre partenarial ; d’identifier les problèmes et contraintes et d’étudier les perspectives.
Dans son intervention, Ibrahim Hama a rappelé que la revue sectorielle, malgré les difficultés rencontrées par l’ensemble du secteur, est marquée par la réalisation d’importantes actions cohérentes en direction de nos populations.

 

Parmi ces réalisations, il faut noter entre autres : en matière de développement industriel, les principales réalisations sont, l’agrément de 25 produits industriels au Schéma de libéralisation des échanges (SLE) de la CEDEAO ; la délivrance de 294 certificats d’origine pour une valeur de 55 250 191 422 FCFA ; l’élaboration de 88 normes maliennes parmi lesquelles 53 normes communautaires harmonisées et 5 normes du domaine des « Fruits, Légumes et Oléagineux » révisées ; l’enregistrement auprès de l’OAPI en juin 2017 de la marque nationale de conformité aux normes.

 

Concernant le secteur du commerce et de la concurrence, les réalisations ont porté notamment sur le suivi de l’approvisionnement et de la distribution des produits de première nécessité qui a permis de stabiliser les prix ; l’organisation de 52 missions d’enquête, dans le cadre de la protection des consommateurs entre autres.
Au niveau de l’artisanat et du tourisme, les secteur a enregistré entre autres réalisations, l’organisation d’une foire exposition des produits artisanaux en marge du Sommet Afrique-France ; l’organisation et la tenue de la 1ère édition du Salon international du l’artisanat ; l’augmentation de la valeur des produits textiles des unités artisanales textiles vendus passant de 5,054 milliards à 6,128 milliards de FCFA, ainsi que la création de 86 entreprises de tourisme dont 50 agences de voyages et 36 établissements de tourisme.
En matière d’emploi et de formation professionnelle, il a été question de la création en 2017, 59 241 emplois publics et privés dans le secteur informel. Ainsi que le placement de 5360 jeunes en stage de formation professionnelle et 220 jeunes ayant bénéficié de formation à la carte et de dotation en kits d’insertion.
Dans le cadre de la promotion de l’investissement et du Secteur privé, quelques réalisations ont été enregistré en 2017. Il s’agit entre autres de l’organisation du Forum « Invest in Mali » ; l’établissement de 66 projets d’agréments au Code des investissements prévoyant un investissement de 142 792 974 000 FCFA.

 

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Les taux obligataires sud-africains se détendent

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La dette sud-africaine était recherchée en fin de semaine, soutenue notamment par la nette reprise du rand face au dollar.

Les rendements des obligations d’Etat sud-africaines se sont détendus ce vendredi, sous la double impulsion d’un renforcement du rand par rapport au dollar américain et d’un regain d’appétit pour les actifs risqués.

En s’échangeant jusqu’à 12,18103 rands pour un dollar dans la journée de vendredi, la devise sud-africaine est à son plus haut niveau depuis trois semaines.

Une bonne tenue qui fait suite à la publication jeudi des chiffres de l’inflation américaine. « Avec un indice des prix à la consommation pour avril ressorti non pas à 2,2% comme attendu, mais à 2,1%, – comme en mars-, le comité de politique monétaire américain sentira moins l’urgence de faire remonter les taux de la Fed », explique le cambiste Gerard van der Westhuizen de la firme TreasuryOne, cité par notre confrère sud-africain Business Live.

Le dollar était jusqu’à maintenant porté par la bonne santé de l’économie américaine, où le chômage est au plus bas depuis 2000, et la hausse attendue des taux d’intérêt. La modération actuelle de l’inflation US semble temporairement éloigner cette éventualité.

Résultat, en l’absence de rendement sur les actifs « sûrs », les opérateurs financiers se sont réorientés vers les dettes des pays émergents, plus rémunératrices et plus risquées.

Le compartiment obligataire sud-africain en a pleinement profité : à 13 h GMT vendredi, les rendements des obligations d’Etat R186 et R207 s’établissaient respectivement à 8,33 % et 7,19 % (contre 8,38 % et 7,23 % la veille), soit une baisse journalière de 5 et 4 points de base.

Une attractivité pour la dette sud-africaine qui pourrait ne faire que commencer. Dans une étude publiée jeudi, la banque d’affaires Goldman Sachs prévoit qu’une poursuite de la décélération actuelle de l’inflation (en Afrique du Sud, ndlr) pourrait aboutir à de nouvelles baisses sur les taux par la Banque centrale. « Dans ces conditions, l’actuelle courbe des taux de la dette sud-africaine offre une valeur significative et un rendement élevé en termes réels », conclut la note de l’établissement financier américain.

Jacques Leroueil, Kigali

Moody’s prédit la baisse des bénéfices des banques nigérianes en 2018

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L’agence de notation américaine, Moody’s annonce que les bénéfices des banques nigérianes connaitront une régression durant l’année en cours.

Dans son rapport «Perspectives du système bancaire – Nigéria, Moody’s note que malgré la stabilisation du financement des devises et des profils de liquidité des banques, les bénéfices des banques seront sous pression. Les paramètres du capital diminueront aussi légèrement au cours de la période de 12 à 18 mois. De plus, la qualité des actifs restera faible, mais une détérioration supplémentaire de la performance des prêts sera marginale à mesure que les conditions d’exploitation s’amélioreront lentement.

« Les conditions d’exploitation des banques nigérianes continueront à s’améliorer progressivement au cours des 12 à 18 prochains mois, mais elles restent difficiles », a déclaré Akin Majekodunmi, vice-président et directeur principal du crédit chez Moody’s.

« Les perspectives de croissance du Nigeria restent vulnérables aux prix mondiaux du pétrole, le pétrole brut restera le principal produit d’exportation du pays et son principal générateur de devises dans un avenir prévisible » a-t-il indiqué.

Moody’s prévoit une reprise de la croissance du PIB réel au cours des deux prochaines années, en hausse de 0,8% l’an dernier, ce qui a contribué à la croissance des prêts à environ 10% après une contraction de 15,4% en 2017.

Enfin, note le rapport, « la rentabilité des banques nigérianes va néanmoins diminuer en raison de la baisse des rendements des titres d’Etat, ainsi que d’une probable réduction des revenus des produits dérivés. Cependant, ces pressions seront partiellement compensées par une reprise de la croissance des prêts et des revenus de transaction liés à l’expansion des plateformes numériques.

Pendant ce temps, les prêts improductifs et les provisions connexes dans le système bancaire augmenteront marginalement dans une réponse tardive à la croissance économique léthargique de l’année dernière, et Moody’s s’attend à ce qu’ils se situent entre 15,5% et 18% des prêts bruts sur la période.

 

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Résultat Obligations du Trésor du Mali : 22 milliards dans les coffres du trésor malien

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L’émission d’obligations assimilables du trésor par adjudication de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Mali, portant sur un montant de 20 milliards et sur une durée de trois ans a enregistré un taux de couverture du montant mis en adjudication de 161,50%, a annoncé l’agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA Titres dans un communiqué.
Le montant global des soumissions s’élève à 32 300 millions de FCFA pour un nombre total de 21 soumissions, effectuées par 12 participants. En définitive, l’Etat du Mali a retenu la somme de 22 milliards de FCFA. Les investisseurs maliens ont largement souscrit à ces obligations du trésor.
Le prix marginal et le prix moyen pondéré s’élèvent respectivement à 9 751, FCFA et 9 775,4182 FCFA.
Le remboursement des Obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement in fine fixée au vendredi 20 Novembre 2020. Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,15% l’an dès la première année.
La présente émission d’Obligations Assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat, gestion 2018.
Oumar Nourou