Au Nigeria, les autorités nigérianes estiment que le dénombrement réel des téléspectateurs révèlera la vraie valeur du marché local et permettra d’attirer plus de marques et de produire plus de spots. ce succès sera possible grâce à la migration dû à la télévision numérique terrestre.
Prenant la parole, le Ministre de l’Information et de la Culture du Nigéria (photo), Lai Raufu Mohammed a affirmé que « Notre défi immédiat est de faire que le marché publicitaire audiovisuel nigérian, peu performant jusque-là, affiche des revenus liés à sa vraie valeur, c’est-à-dire deux ou trois fois ce qu’on a actuellement. Si nous y parvenons, cela pourra se traduire par des revenus annuels supplémentaires de 400 millions USD ou plus dans le secteur, au cours des trois prochaines années », a-t-il affirmé.
Par ailleurs, cet objectif de mobilisation de recettes, Lai Mohammed a essayé de le justifier par la mise en perspective de quelques résultats récents du marché publicitaire nigérian dans le domaine de l’audiovisuel.
« En dépit de son énorme population, le marché de la publicité radiodiffusée du Nigeria se classe troisième en Afrique, derrière l’Afrique du Sud et le Kenya. Avec une population qui est trois fois supérieure à celle de l’Afrique du Sud, nous n’avons pu récolter que 309 millions USD sur le marché publicitaire en 2016, contre 1,3 milliard USD pour l’Afrique du Sud », a laissé entendre le ministre Nigerian de tutelle.
Notons que la mise en place d’une mesure nominative devrait permettre au gouvernement de mieux fixer les coûts minimums des espaces publicitaires, au moins sur les chaînes publiques.
Moussa Koné