(CROISSANCE AFRIQUE)- En France, les chiffres officiels publiés ce mardi 14 Février 2022 par l’Insee le taux de chômage a enregistré une très légère baisse au quatrième trimestre 2022, à 7,2% de la population active en France (hors Mayotte) contre 7,3% au 3ème trimestre 2022.
« Il s’agit de son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2008, si l’on excepte la baisse ponctuelle en ‘trompe-l’oeil’ du deuxième trimestre 2020, pendant le premier confinement », relève l’Insee. Dans une note de conjoncture de décembre, l’institut avait prédit que « le taux de chômage se maintiendrait autour de 7,3% de la population active jusque mi-2023 ».
Ainsi, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) atteint 2,2 millions de personnes, soit 45.000 de moins par rapport au trimestre précédent, indique l’Insee dans son communiqué. Le taux de chômage du 4e trimestre est ainsi inférieur de 0,3 point à son niveau un an auparavant, et de 1 point à son niveau d’avant la crise sanitaire (fin 2019), précise l’institut.
Par ailleurs, le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) diminue d’un point, à 16,9% sur le même trimestre. Il se situe 0,4 point au-dessus de son niveau de fin 2021 mais 4,9 points au-dessous de son niveau d’avant-crise. selon la BFM éco, le taux de chômage des 25-49 ans est stable à 6,5%, 0,3 point au-dessous de son niveau de la fin 2021. Enfin, le taux de chômage des 50 ans ou plus diminue à peine sur le trimestre (-0,1 point) à 5%, inférieur de 0,7 point à son niveau un an auparavant.
Notons que le taux de chômage de longue durée (au moins un an) est stable à 1,9% de la population active. Le « halo autour du chômage », soit les personnes désirant retourner sur le marché de l’emploi mais qui ne sont pas considérées comme chômeuses par le BIT (chercher effectivement un emploi et être disponible pour en prendre un), « augmente à peine » sur le trimestre (+0,1 point), relève l’Insee. Au total, 1,9 million de personnes sont concernées. Quant au taux d’emploi des 15-64 ans, il est stable à 68,3%, demeurant à son plus haut niveau depuis que l’Insee le mesure (1975).
Zangouna KONE avec AFP