Accueil Blog Page 1923

Jiangsu : livraison du deuxième exemplaire des plus gros minéraliers au monde

0

Le « Shenzhen », deuxième exemplaire des plus gros minéraliers au monde construit par le groupe Yangzijiang Shipbuilding, a effectué son voyage inaugural le 30 mai depuis le port de Taicang, de la province du Jiangsu, pour être livré au port de Baoshan, à Shanghai.

Le groupe chinois est en train de construire six minéraliers, qui seront les plus gros au monde. Le « Hong Kong », premier exemplaire de la série, a été livré le 28 avril après son voyage inaugural.

Mesurant 361,9 mètres de long, 65 mètres de large et 30,4 mètres de haut, ce cargo aussi grand qu’un bâtiment de neuf étages possède un pont aussi large que trois terrains de football standards. A pleine charge, le bateau affiche un tirant d’eau de 23 mètres ainsi qu’une vitesse maximale de navigation de 16 nœuds (29 km/h) et de 10,5 nœuds dans le courant du fleuve Yangtsé.

Construit selon les dernières normes de résistance, la consommation unitaire de carburant du Shenzhen a été réduite de 30% en comparaison avec les minéraliers de la génération précédente. Equipé de sept cales de cargaison, d’une cale de gaz naturel et de quatre pompes à ballast, la vitesse de chargement et de déchargement est deux fois plus rapide que celle des cargos ordinaires. Par ailleurs, le Shenzhen peut être transformé en cargo à GNL (gaz naturel liquéfié) grâce à un espace spécialement réservé. Il s’agit également d’un cargo économe en énergie et respectant l’environnement.

source: Radio chine internationale

La lutte contre la pauvreté au cœur d’un Forum international à Beijing

0

C’est sous le thème : « Partageons pour promouvoir la coopération et travaillons main dans la main à éliminer la pauvreté » que s’est ouvert, le 23 mai dernier à Beijing, le Forum international de l’assistance aux démunis de Chine 2018. Outre son thème principal, ce forum avait également pour objectif, de partager le plan et la sagesse chinois afin de promouvoir la construction d’une « communauté de destin sans pauvreté et avec un développement commun ».

Les travaux de ce Forum qui a réuni près de 200 invités chinois et étrangers venant des 9 organisations internationales et des 28 pays du monde, ont été ouverts par le vice-directeur du Groupe dirigeant chargé de la lutte contre la pauvreté par le biais du développement du Conseil des Affaires d’Etat de Chine, Chen Zhigang.

M. Chen Zhigang a dans son discours indiqué que l’élimination de la pauvreté constitue l’une des missions historiques du Parti communiste chinois (PCC) et également du gouvernement chinois. Depuis les 40 ans de réforme et d’ouverture, a-t-il renchéri, la Chine a réussi à aider plus de 800 millions de personnes à sortir de la pauvreté, ce qui a créé un miracle dans l’histoire de la lutte contre la pauvreté de l’être humain.

Le vice-directeur du Groupe dirigeant chargé de la lutte contre la pauvreté ne s’est pas empêché de rappeler que cette question était également parmi les sujets abordés lors du dernier Congrès national du PCC. Evidemment, a expliqué M. Chen, après le XVIII Congrès national du PCC, le Comité central du PCC uni autour de Xi Jinping a avancé historiquement l’objectif de l’élimination de la paupérisation absolue en 2020 afin d’obtenir de progrès décisifs dans la lutte décisive pour éradiquer la pauvreté.

« Ces cinq dernières années, l’envergure de la pauvreté chinoise a été réduite à de faibles proportions. Le nombre de pauvres dans la zone rurale a sensiblement diminué de 98,99 millions en 2012 à 30,46 millions en 2017, avec une diminution totale de 68,53 millions de personnes pauvres et une diminution annuelle en moyen de 13,7 millions. C’est une diminution sans précédent. Le taux d’appauvrissement a diminué de 10,2% à 3,1%, avec une diminution totale de 7,1%. Le nombre des bourgs en pauvreté a été diminué pour la première fois et cela a permis de résoudre le problème de la pauvreté en région, marquant un grand pas ferme en avant. »

Prenant également part au Forum de la lutte contre la pauvreté, le représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Chine et en République populaire démocratique de Corée, Vincent Martin, a fait savoir que la situation de la pauvreté dans les pays en voie de développement reste encore critique, et ce, malgré de grands progrès enregistrés dans ce domaine. Pour lui, le problème de la pauvreté reste encore un défi commun au XXIème siècle. Dans le passé, dit-t-il, la Chine a reçu beaucoup de soutiens extérieurs et maintenant, elle commence petit à petit à aider les autres pays en partageant sa propre expérience et connaissance :

« La coopération internationale se trouve maintenant à un tournant. Il faut la renforcer, l’approfondir et l’élargir. Il faut promouvoir l’innovation pour résoudre la pauvreté du monde et le Forum d’aujourd’hui constitue un pas important dans l’innovation qui pourra faire réunir les ressources et partager les connaissances.»

Sur ce point précis, M.Matteo Marchisio, représentant en Chine et en Mongolie du Fonds international de Développement agricole (FIDA), a quant à lui, révélé que le partage et la coopération de connaissances constituent l’une des voies pour atteindre l’objectif de la lutte contre la pauvreté :

« Depuis les années 50 quand débutait la coopération internationale, le problème crucial était de savoir comment les connaissances pourraient-ils être généralisées, partagées, utilisées ou adoptées pour le développement de l’être humain. Le succès de la Chine dans la lutte contre la pauvreté a réussi à former des connaissances que la Chine peut partager aujourd’hui avec le monde. Ce qui pourra informer, inspirer et servir d’exemple aux autres. Ces connaissances de la Chine pourraient également contribuer à la réalisation des objectifs de l’élimination de la pauvreté planétaire et du développement durable en 2030. Dans ce contexte, ce Forum est aussi un exemple concret de la contribution de la Chine en partageant ses connaissances afin de réduire l’écart des connaissances et promouvoir le développement avec des connaissances. »

Au cours de ce Forum, les invités chinois et étrangers ont procédé au lancement d’une activité devant recueillir des cas de la lutte contre la pauvreté globale. Un appel a donc été fait aux organisations ou individus pour présenter ou parler de leurs bonnes expériences dans la lutte contre la pauvreté. L’idée consiste à mobiliser toute la force internationale à partager leurs connaissances.

Selon Bekele Debele, directeur du bureau de représentants de la Banque mondiale en Chine, Mongolie et Corée du Nord, l’expérience de la Chine dans la lutte contre la pauvreté a une grande valeur qui pourrait être servir des modèles à d’autres pays. Il a exprimé son attente sur Forum dans les échanges des idées pour le futur développement :

« Aujourd’hui, nous nous réunissons pour lancer l’activité pour recueillir des cas réussis dans le domaine de la lutte contre la pauvreté globale. L’objectif est d’informer sur de bonnes pratiques, d’établir une banque de données sur les cas de la lutte contre la pauvreté, afin de promouvoir les études et la coopération Sud-Sud. Je pense que chaque pays possède son expérience unique et c’est en réunissant ces expériences uniques de tous les pays qu’on pourrait réussir efficacement dans la lutte contre la pauvreté.»

Le Forum international de la lutte contre la pauvreté de Chine 2018 a été organisé par le Centre des nouvelles de China Internet, le Centre international de réduction de la pauvreté de Chine, la Banque mondiale, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Fonds international de Développement agricole (FIDA), le Programme de nourriture internationale de l’ONU (WFP) et la Banque de développement asiatique(ADB).
source: Radio chine Internationale

La Chambre de Commerce Africaine du Guangdong construit une nouvelle plate-forme d’investissement à l’étranger de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao

0

Récemment, s’est tenue une session de travail, organisée par la Chambre de Commerce de Guangdong en Afrique, le Comité de la province de Guangdong pour la promotion du commerce international, le Groupe Guangdong New Southern Group et l’Institut des études Africaines de l’Université d’études étrangères de Guangdong ainsi que les principaux responsables des unités et des institutions sur l’investissement en Afrique. A noter la présence également de consulats et consuls généraux de 10 pays africains à Guangzhou, dont le Nigéria, le Congo Brazzaville, le Soudan, le Mali, la Cote d’Ivoire, la Zambie, l’Angola, l’Ethiopie, le Sénégal et l’Ouganda. La session de travail a été centrée sur les possibilités d’investissement sur le continent africain.

« Investissement en Afrique » Guangdong pour participer à la croissance du commerce grâce à la nouvelle route de la soie »

Au cours des dernières années, avec la mise en œuvre de l’initiative « ceinture et route », de nombreuses entreprises du Guangdong, une province économiquement développée en Chine, ont élargi leurs investissements à l’échelle internationale. Dans le cadre de la coopération sino-africaine, la province du Guangdong, le Conseil pour la Promotion du Commerce International et le Groupe Guangdong New South envisagent d’installer une chambre de Commerce Générale de Guangdong en Afrique, afin de promouvoir le développement des investissements de la province de Guangdong sur le continent africain et de créer des emplois au niveau local en Afrique.

▲Déclaration du soutien du Nigeria à la AGAC par Mr le Consul général du Nigeria à Guangzhou

“Guangdong est une région clé pour les investissements en Afrique” Le vice-président du groupe préparatoire de la Chambre de commerce du Guangdong en Afrique, M. Yuejin, a déclaré qu’à l’heure actuelle, les exportations du Guangdong vers l’Afrique ont maintenu une croissance rapide, qui est une partie importante de la province du Guangdong. Les exportations du Guangdong et de l’Afrique sont essentiellement composées de produits mécaniques et électriques et de produits traditionnels à forte intensité de main-d’œuvre, tandis que les importations sont principalement constituées de diamants et de produits de base. Des avantages complémentaires évidents en termes de main-d’œuvre, de terres, de ressources naturelles, de structure industrielle, de capital et de technologie, offrant ainsi de bonnes opportunités aux entreprises en Afrique.

▲ Présentation du plan de travail de l’AGAC par la Vice Présidente et vice secrétaire générale de l’AGAC Mrs. Tracy Huo

Les représentants des consulats de nombreux pays africains ont indiqué les uns après les autres qu’ils soutiendraient vigoureusement le travail de la Chambre de commerce générale du Guangdong en Afrique et renforceraient l’interaction et la coopération. Pendant les activités, la Chambre de commerce générale du Guangdong et tous les consulats généraux africains de Guangzhou ont également initié la création de l’école de commerce africaine, qui attache de l’importance à la formation des jeunes chinois et africains, et surtout pour le personnel non affilié au secteur des investissements, les entreprises du Guangdong devraient dès lors investir dans ce domaine.

Construire une plate-forme pour que plus d’entreprises chinoises « sortent »

« L’Afrique possède de riches ressources en main-d’œuvre et un environnement écologique de qualité, mais aussi de larges perspectives de développement », a déclaré Zhu Layi, président du groupe Guangdong New South et principal sponsor de la Chambre de commerce du Guangdong en Afrique.

Auparavant, le groupe Guangdong New South s’était investi en Afrique pour promouvoir le projet «élimination rapide du paludisme par l’artémisinine (FEMSE)». Ce projet a remporté la reconnaissance unanime du marché africain. Ces dernières années, le Groupe a activement répondu à l’initiative chinoise « ceinture et route ». Cette initiative a permis d’établir la zone de libre-échange de Ogun Guangdong au Nigeria et d’établir la zone économique spéciale de Pearl River au Kenya, afin de créer une plate-forme permettant à davantage d’entreprises chinoises de s’exporter.

Comment la Chambre de commerce du Guangdong en Afrique jouera-t-elle son rôle dans l’avenir? Zhulayi a déclaré qu’à l’avenir, il dirigera diverses branches de la Chambre de Commerce Générale du Guangdong en Afrique et des institutions financières tierce dans le but de construire ensemble des chaînes de la réplication de l’expérience réussie dans la zone de libre-échange.

Par ailleurs dans la perspective de construire ensemble le centre médical de médecine chinoise, et favoriser la promotion de la culture de la médecine chinoise; des institutions et des groupes de réflexion conjoints ont créé par exemple l’Institut africain de développement stratégique et ont consolidé les ressources financières nationales et africaines pour initier la création de banques en Afrique. A travers la Chambre Générale de Commerce du Guangdong en Afrique, la réalisation des échanges de centaines d’institutions en Afrique, un milliard d’investissement, et la promotion de l’emploi de 100.000 personnes, contribueront à la transformation verte de l’Afrique.

Lin Tao, président du Conseil provincial du Guangdong pour la promotion du commerce international, a déclaré qu’il améliorera le mécanisme pour promouvoir le développement de la Chambre de commerce du Guangdong en Afrique dès que possible. Dans le même temps, il guidera Guangdong à coopérer avec les pays africains en matière de capacité de production et développement des projets potentiels de coopération sino-africaine, en mettant l’accent sur le rôle de la Chambre de commerce générale du Guangdong en Afrique et de ses succursales dans les entreprises publiques chinoises. Le service et la sauvegarde du rôle des entreprises de la province de Guangdong en Afrique dans le développement africain devraient les guider vers une émergence avec les entreprises locales.

source: Radio chine Internationale

Afrique du Sud : neuf entreprises chinoises vont investir 10 milliards $ dans la zone économique spéciale de Musina-Makhado

0

(Agence Ecofin) – Neuf entreprises chinoises vont investir environ 10 milliards $ dans divers projets dans la zone économique spéciale de Musina-Makhado dans la province du Limpopo en Afrique du Sud.
Huit mémorandums d’ententes et protocoles d’accords ont été signés, à cet effet, à Pékin en Chine, entre une délégation d’officiels sud-africains et les dirigeants des entreprises concernées, le samedi 26 mai dernier.
« Il y a quatre projets concernés dans la zone économique spéciale de Musina-Makhado, à savoir une centrale électrique, une cokerie, une usine de fabrication d’alliages et une autre de fabrication d’acier. Aujourd’hui, nous avons réussi à confirmer les engagements d’investissement pour chacun d’entre eux.», a déclaré Ben Mphahlele (photo), PDG de l’Agence de développement économique du Limpopo (LEDA).
Poursuivant, Ben Mphahlele s’est dit convaincu que ces investissements qui seront réalisés dans la zone économique spéciale de Musina-Makhado, auront un impact positif sur toute la province du Limpopo, et même au-delà des frontières du pays, sur des pays tels que le Zimbabwe et le Mozambique.

Mail: croissanceafrik@gmail.com

L’Autorité aéronautique camerounaise devient le point focal, en Afrique centrale, de l’Organisation pour la formation des autorités de l’aviation

0

(Agence Ecofin) – Le 31 mai 2018 aux Pays-Bas, la directrice générale de l’Autorité aéronautique du Cameroun (CCAA, en anglais), Paule Avomo Assoumou, a signé avec la directrice de l’Organisation pour la formation des autorités de l’aviation (JAA TO, en anglais), Paula V. de Almeida, un accord faisant de la structure camerounaise, le point focal de la JAA TO en Afrique centrale, a-t-on appris officiellement.
Grâce à cet accord, apprend-on, la JAA TO conduira sur le court terme, une série de formations dans le centre ouvert par la CCAA. Il s’agira concrètement de former les instructeurs locaux selon les standards de la JAA TO, qui est présentée comme étant la principale organisation de formation à la réglementation de l’aviation en Europe.
L’Autorité aéronautique camerounaise est à ce jour, la seule autorité de l’aviation civile en Afrique, à signer un tel accord de partenariat avec la JAA TO, qui est le principal fournisseur de cours de formation réglementaire en aviation sur le continent européen.
« Le principal objectif de ce partenariat est de faire du Cameroun, un centre de développement des compétences de l’aviation civile dans la sous-région de l’Afrique centrale et en Afrique, grâce au soutien de haut niveau de la JAA TO. A son tour, le partenariat permettra aux formations JAA TO de devenir accessibles pour la première fois sur le continent, grâce à cette école de formation locale et réputée, qui servira de satellite. », explique Paula V. de Almeida, directrice de l’Organisation pour la formation des autorités de l’aviation.
BRM

Bombardier annonce une forte hausse des commandes des avions d’occasion en Afrique

0

(Agence Ecofin) – Lors de la conférence sur les finances d’African Aviation à Johannesburg, en Afrique du Sud, tenue le 25 mai dernier, la branche Avions commerciaux de l’avionneur canadien Bombardier, a fait le point de ses activités sur le continent.
Jean-Paul Boutibou, vice-président en charge des ventes pour le Moyen-Orient et l’Afrique du fabricant, a, dans un communiqué de la compagnie, indiqué que l’avionneur réalise des progrès dans la pénétration du marché africain.
«Alors que nous visons à accroître notre part de marché sur le continent, nous avons réussi à placer un nombre important d’avions régionaux d’occasion auprès de plus de sept compagnies aériennes de la région au cours des trois derniers mois.» , signale-t-il.
A long terme, projette-il, la stratégie de la compagnie qui vise à «accroître les revenus associés aux services après-vente, mènera éventuellement à la commande d’appareils neufs».
La montée en puissance des commandes d’avions d’occasion de la compagnie, résulte de l’expertise du fabricant à répondre aux besoins des transporteurs africains.
Du fait de la grande activité observée sur le marché régional des avions d’occasion, le fabricant canadien indique dans son communiqué avoir accueilli ces cinq dernières années, plus de 40 nouveaux exploitants d’avions CRJ Series et d’avions Q400/Q300, dont la plupart à titre d’exploitants d’appareils d’occasion.
«Grâce à leur coût global le plus bas et à leur norme de fiabilité la plus élevée, les avions CRJ Series et Q Series sont des investissements à faible risque pour les compagnies aériennes qui veulent accroître leur rentabilité.» , souligne David Speirs, vice-président en charge de la gestion des actifs chez Bombardier Avions commerciaux.
Parmi les compagnies ayant récemment commandé des avions d’occasions chez le fabricant, l’on compte la compagnie camerounaise Camair Co et Congo Airways.

PcA
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Sahel: l’ONU débloque un fonds d’urgence de 30 millions $ pour aider les pays de la région

0

(Agence Ecofin) – L’Organisation des Nations Unies (ONU) a annoncé, jeudi, qu’elle débloquerait un fonds d’urgence de 30 millions $ pour aider les pays du Sahel à porter assistance à leurs populations les plus vulnérables.
Selon les informations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), relayées par Xinhua, quatre pays devraient bénéficier de ce fonds d’urgence dans l’immédiat, afin de lutter contre la sécheresse et l’insécurité alimentaire dans la région.
Ainsi, 10 millions $ devraient être injectés au Tchad, afin de lutter contre la malnutrition aigüe et sévère dont souffrent plusieurs enfants dans le pays. 9 millions $ devraient servir à lutter contre l’insécurité alimentaire et assurer la sécurité des personnes et des biens au Burkina Faso.
Quant au Mali, 7 millions $ devraient être octroyés au pays pour mettre en œuvre des opérations d’aides vitales dans les zones du pays les plus exposées à l’insécurité alimentaire. La dernière tranche, enfin, devrait aller à la Mauritanie afin de réaliser des provisions de nourriture et d’offrir des services humanitaires par voie aérienne.
Notons que, selon l’organisation, 1,37 milliard $ doivent être investis dans les quatre pays pré-cités, en plus du Niger et du Sénégal, pour résoudre la crise de la sécheresse dans cette région.
Moutiou Adjibi Nourou

En 2017, 17 millions de migrants ont quitté l’Afrique et 19 millions se sont déplacés sur le continent

0

(Agence Ecofin) – Dans un rapport publié le 31 mai sur l’impact économique et social des flux migratoires sur l’Afrique, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced) a tordu le cou à une idée reçue selon laquelle les migrants africains ne cherchent qu’à rallier l’eldorado européen, souvent au péril de leur vie. Intitulée « Les migrations au service de la transformation structurelle », cette étude a révélé la prédominance des flux migratoires intra-africains.
Sur les 36 millions d’Africains qui ont quitté leurs pays en 2017, 19 millions soit près de 53%, se sont déplacés en Afrique. 17 millions ont quitté le continent qui a, de son côté, accueilli 5,5 millions de personnes venues d’ailleurs.
Les cinq principales destinations africaines sont, dans l’ordre, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Kenya et la Libye.
La moyenne d’âge des migrants est de 31 ans et 47 % d’entre eux sont des femmes. Le principal motif du départ est « l’espoir de trouver un travail mieux rémunéré ».
L’étude de la Cnuced a fait ressortir, d’autre part, que les migrants contribuent à la croissance économique dans les pays d’accueil. Les émigrés ont ainsi contribué au PIB de la Côte d’Ivoire, à hauteur de 19 % en 2008, du Rwanda pour 13 % en 2012, de l’Afrique du Sud pour 9 % en 2011.

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Financement de 2ème phase du projet ‘’facilité santé nord du Mali’’ : La France va débloquer 7 milliards FCFA

0

Cette bonne annonce a été faite lors de la cérémonie de signature de conventions de financement, mardi dernier à l’Ambassade de France à Bamako. A cette occasion, l’ambassadrice de France au Mali, Mme Evelyne Decorps, M. Jérôme Socie, coordinateur général Médecins du monde-Belgique (MDM-B) et Mme Myriam Abord-Hugon, directrice de programme Humanité et Inclusion (HI) ont signé les documents y afférant.
On y notait la présence de Dr. Mama Coumaré, secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique et M. Pascal Collange, directeur de l’Agence Française de développement (AFD).
D’un montant de plus de près de 7 milliards de FCFA (10 millions d’euro), ces conventions de financement s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du projet ‘’la Facilité Santé Nord du Mali’’.
S’expriman t à ce sujet, S.E Descorps a précisé que le projet ‘’la facilité santé nord du Mali phase 2’’ d’une durée de 3 ans (2018-2020) a pour objet de réduire la mortalité maternelle de 300.000 femmes en âge de procréer, infantile de 150.000 enfants de moins de 5 ans et renforcer les structures de santé (dont 103 CSCOM et 7 CSREF), dans les régions de Gao et Tombouctou.
L’Ambassadrice de France a ensuite expliqué que cette opération fait suite à une première Facilité, d’un montant de 8 millions d’euros, exécuté sur la période 2014- 2017, et qui a contribué à une remise à niveau rapide de l’offre de soins dans les deux régions. « 94% des 100 centres appuyées ont ainsi été en mesure de fournir le paquet minimum d’activités à l’issue du projet, contre 50% en 2013.
Cette première facilité aura également permis de réaliser près de 2.000 évacuations sanitaires et de mettre en place une clinique mobile dans la région de Gao », ajoute-t-elle.
Aux dires de S.E. Descorps, il s’agit à travers la mise en œuvre de la 2 phase du projet, de consolider et renforcer ces acquis, en poursuivant l’appui à l’offre de soins (réhabilitation, équipements, formation du personnel, dotation en médicaments), tout en mettant l’accent sur le dépistage et la prise en charge de la malnutrition.
« Elle portera également une attention particulière à l’évolution du système de financement de la santé, et à la transition déjà amorcée d’une gratuité totale des soins vers une gratuité ciblée aux enfants de moins de 5 ans et aux femmes enceintes », a indiqué l’ambassadrice de France.
Mahamane Maïga

Urgent : Officiellement, l’opposition Malienne maintient sa marche du 2 juin prochain

0

Lisez le COMMUNIQUÉ SUR L’INTERDICTION DE LA MARCHE DU 2 JUIN

Les partis, mouvements, associations politiques, organisations de la société civile, personnalités et activistes, organisateurs de la marche pacifique du 2 juin ont appris avec consternation l’interdiction par le Gouvernement, sans aucune raison valable, de ladite manifestation. Le prétexte avancé est l’état d’urgence en vigueur depuis 2015.

De 2016 à nos jours, nous avons organisé plusieurs manifestations rassemblant des dizaines de milliers voire des centaines de milliers de personnes, sans aucun incident.

Nous sommes, donc, très étonnés par la mesure gouvernementale qui viole la constitution et la loi.

C’est très clairement un abus de pouvoir, une provocation et un trouble à l’ordre public.

En prenant une telle mesure, le président de la République et le Gouvernement indiquent qu’ils ont des arrières pensées électorales.

Cette marche a été programmée pour :

❖ protester contre la censure et la main-mise du régime d’Ibrahim Boubacar Keïta sur la radio et la télévision publiques;
❖ exiger l’organisation d’une élection présidentielle transparente et crédible;
❖ dénoncer la guerre civile au centre du Mali et l’instrumentalisation des difficultés de cohabitation intercommunautaire;
❖ exiger la fin des coupures d’eau et d’électricité.

Les organisateurs attirent l’attention de l’opinion nationale et internationale sur la violation de droits reconnus et protégés par la constitution et tiennent le président de la République et le gouvernement seuls responsables des tensions découlant de ce déni de droit.

Pour les organisateurs, l’interdiction de la marche du 2 juin est nulle et de nul effet. Ils invitent l’ensemble des forces démocratiques et populaires à sortir massivement, samedi 2 juin 2018 pour dire NON à la fraude électorale programmée, NON à la censure sur l’ORTM, NON à la guerre civile au Centre, NON aux coupures d’eau et d’électricité, NON à la vie chère, NON à l’insécurité grandissante!

Toutes et tous à la Place de la Liberté samedi 2 juin à 08h00.

Bamako, le 31 Mai 2018

Le Président de la commission
Communication de la Coalition pour
l’Alternance et le Changement

Nouhoum Togo
Chevalier de l’Ordre National

Les Signataires

1- la Coalition pour l’alternance et le changement (122 partis, mouvements ou associations politiques, organisations de la société civile et activistes) ;
2- la CNAS-FASO HERE ;
3- le CNID-FYT ;
4- les FARE ANKA WULI ;
5- PIDS
6- Coordination des associations et mouvements des personnes handicapées/Soutien Soumaïla Cissé
7- le FAD (Front africain pour le développement) ;
8- Anw Bè Faso Don ;
9- Badenya Ton et Alliés
10- les CDR (Collectif pour la défense de la République) ;
11- KAOURAL RENOUVEAU ;
12- Plateforme AN TE A BANNA-Touche pas ma constitution ;
13- Plate-forme WILI KA JO Débout sur les remparts

source: YDk
Mail: konedaoudabgmail.com