(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le secteur industriel est en difficulté, depuis 1960. Pour relancer cette industrie, il est nécessaire d’opérer un véritable sursaut national accompagné d’une volonté politique claire et innovante. Actuellement, l’industrie malienne est presque en agonie, souffrant d’un manque de détermination et d’initiative de la part des responsables.
Ainsi, les autorités doivent intensifier les actions innovantes et apporter un soutien solide au secteur privé, qui est le pilier essentiel de notre économie. Dans cette optique, l’État doit agir comme un garant du développement économique et durable. Aussi, l’industrie malienne mérite bien mieux, car elle a été un soutien crucial pour le pays depuis 1960, grâce à des acteurs courageux et déterminés.
Alors, comment pouvons-nous revigorer le secteur industriel du Mali ?
Pour améliorer ce secteur, de nombreux observateurs suggèrent que le gouvernement doit « sécuriser les investissements locaux et encourager les acteurs économiques et sociaux » Dans cette dynamique, il est primordial de saisir l’opportunité d’apporter des réformes qui pourront transformer le paysage industrialisé du pays. Ces réformes doivent se concentrer sur la modernisation des infrastructures, qui constituent l’épine dorsale de l’industrialisation.
Par exemple, la construction de routes, d’hôpitaux, et de centres d’innovation permettra non seulement d’augmenter l’attraction des investisseurs, mais aussi de créer un environnement propice au développement de nouvelles entreprises. Il est également essentiel de favoriser les investisseurs internationaux et d’accompagner les entrepreneurs nationaux dans leur engagement dans l’industrie.
La sécurité des bailleurs de fonds, tant nationaux qu’internationaux, doit être une priorité. Cela passe par l’établissement d’un cadre juridique clair pour protéger les investissements et encourager la transparence dans les transactions. En ce sens, l’État doit établir des règlements qui encouragent les investissements tant locaux qu’internationaux. De plus, la création de partenariats publics-privés pourrait servir de levier pour renforcer la confiance entre les investisseurs et l’État, tout en stimulant l’innovation et en diversifiant les secteurs industriels.
Notons que pour renforcer la formation professionnelle et l’éducation technique permettra également de doter le marché du travail de compétences adaptées aux besoins émergents de l’industrie. En somme, une approche intégrée et multidimensionnelle s’avère indispensable pour redynamiser le secteur industriel malien et en assurer sa pérennité à long terme.
Daouda Bakary KONÉ