(CROISSANCE AFRIQUE)-Le directeur général de l’Ecole Supérieure de Journalisme et des Sciences de la Communication, le docteur Aboubacar Abdoulwahidou Maïga a exprimé son allégresse, lundi 20 novembre 2023 lors du lancement des activités pédagogiques au titre de l’année universitaire de 2023-2024.
Avec l’ouverture de la filière Communication, cette année est particulière, car contrairement aux précédentes années, l’ESJSC accueillera pour la première fois 60 étudiants en Licence 1. C’est ce qu’a indiqué le directeur général, le docteur Aboubacar Abdoulwahidou MAIGA devant le corps professoral et les étudiants venus nombreux. C’était à l’occasion de la rentrée solennelle 2023-2024 de l’Ecole.
Un défi de taille pour le professeur Maiga expliquant qu’il s’agit de former les spécialistes dans des secteurs stratégiques de la communication, qui étaient jusque-là confondus avec beaucoup d’autres.
Entre la communication et l’information, la confusion persiste. Selon le directeur, à travers cette offre de formation, l’Ecole se donne dès lors pour mission de fixer désormais les frontières entre les acteurs de l’information et de la communication, c’est-à-dire les Journalistes et les fournisseurs de matières d’information, de visibilité, de publicité ou de communication. En outre, il y a une autre particularité.
<< L’autre particularité de cette année académique, selon Maiga, c’est l’attribution de bourse d’études aux cinq premiers lauréats du concours détenteurs du Bac de juin 2023 >>, a-t-il annoncé. Cela, poursuit-il, dans chaque filière, aussi bien en Journalisme qu’en Communication. << Ces dix (10) étudiants chanceux et surtout méritants bénéficient par conséquent de l’opportunité d’étudier gratuitement de la première année à Ia troisième, soit pendant six (6) semestres, sauf en cas d’insuffisance de résultats ou d’indiscipline >>, a précisé le chef de l’établissement à caractère public.
L’éclat des travaux de la rentrée académique a été agrémenté par la leçon inaugurale qui a été animée un professeur de l’établissement, le docteur Bréma Ely Dicko. La communication du maître de conférences à l’Université des lettres et des Sciences de Bamako a porté sur l’utilisation du téléphone portable dans l’espace universitaire.
Dans sa présentation, le sociologue a expliqué que donner son numéro est devenu un acte social banal. Selon lui, cela suppose une confiance réciproque, soit un intérêt personnel et affectif relativement fort. << Cet acte a en effet valeur d’un droit de déranger, accordé du bénéficiaire >>, a-t-il noté. Il fera savoir que le développement de la téléphonie mobile en faveur de l’accès à l’internet a bouleversé la socialisation. D.Keita